lundi 7 décembre 2015

Gala face à l'arbre

Ng'ombe semble sortir de ses songes ou d'un sommeil version debout des yeux mis clos autour de lui pour sonder qui va là, l'environnement plutôt calme quelques silhouettes animales, végétales et autres choses inconnues... retenant une vive expression faciale voyant Gala' toujours en fusion avec l'arbre... elle va finir par devenir une autre racine de l'arbre... une main plaquée instinctif sur les seins de sa kike pour la saluer sa tête hoche : " Yebo ma kike, Napenda kuja kuona nini madhara, sijui yeye ni nani ..." (je viendrais voir ce blessé, je ne sais qui il est... ) a du râter un épisode encore....

Laini me sourit à son kiume et se détache de ses mains "bonne écoute des esprits kike" sourit à son kiume lui pinçant les fesses en allant vers le camp où autrefois elle se sentait bien un temps révolu.

Galatée me enchevêtrée dans les racines de l'arbre, n'a qu'une lointaine perception de ce qui l'entoure. Son esprit note à peine que les deux endormis devant lesquels elle a passé la journée viennent de se réveiller et qu'il baragouinent en shendien. Donc, elle n'est pas concernée. Elle sourit aux mots de Laini, sans ouvrir les yeux.

Ng'ombe ronchonne légèrement au pincement sans autre forme plus expressive... se rapproche lentement de Gala' lenteur dut au réveil ou essayer une approche discrète ratée avant de se poster jambes pliées en sa direction une hauteur presque d'égal à égal... le presque sera une annonce mitigée soulignant un intérêt face à la ténacité de Gala' autant qu'une méfiance qu'il ne peut écarter enfin sa gueule s'ouvre: " Hou Gala'! " voix direct sans autre message caché

Galatée ouvre brusquement les yeux sous le réveil façon trompette sonnée par l'état major. "Hou, Ng", dit-elle dans un sourire, en se relevant lentement. Elle est peut-être chétive, sentimentale, mais c'est une grande gueule qui aime les trucs sans-façon. la brutalité de l'homme lui plaît. Au moins, pas d'entour-loupe, pas de coup fourré, pas de sournoiserie.

Ng'ombe sa tête se penche cherchant à connaître l'état d'esprit actuel de Gala' mais la lecture est superficielle manque d'effort ou des difficultés propres... détail sans détour le visage, le corps notant quelques plaies.... n'allant plus loin sa tête toujours un poil en torsion étrange quand il cherche ses mots qu'il a fortement oublié c'est toujours avec effort visible qu'il les expulse: " Toi tu es toujours là? est-ce parce que roho esprit parle dans l'arbre? tu sens quelque chose? t'.... " préfère tout a coup refermer son bec les mots étaient déjà assez nombreux puis une appréhension sur la réponse a venir... il avait noté tardivement dans la nuit d'une discussion entourée que parfois Gala' avait des mots compliqués pour lui.... mal de tête pour tout analyser... mais cela était parfois amusant...

Galatée qui avait refusé de répondre aux questions de Poison, sur sa quête, par envie d'emmerder celle qui se mêlait à son sens beaucoup trop de sa relation avec Zinka, décide, bizarrement, de répondre totalement et franchement à l'intérêt du JK. sans fard et sans mensonge: "Cha, je ne peux pas l'entendre", soupire-t-elle. Ses barrières mentales sont trop importantes, et parmi elles cette fameuse RAISON qui dit qu'on ne parle pas aux arbres, que le seul être doué de parole est l'Homme...Gala est une intellectuelle, et une terrienne, et une citadine qui plus est...le chemin qu'elle a à parcourir va être long. "Par contre, je le SENS", et ses yeux s'allument soudain, "je sens sa vie, elle coule en lui comme le sang dans mes veines...et il me communique quelque chose...une sorte de quiétude", elle ne savait pas expliquer

Ng'ombe tend son cou comme si cela pouvait l'aider a bien comprendre... englouti à nouveau tout les mots son visage sera parfois grimaçant, parfois étonné, ses yeux laissant échapper une lueur étrange... un instant suspendu digestion intensive tout s'aligne lentement finissant par étirer une large grimace pour seul sourire revenant chercher ses mots un à un plus appuyé un réel effort d'un message qu'il veut faire passer... " Tu sens... c'est le début... tu sais mon roho esprit un peu pareil... Ng' parler aux arbres?! fou.... folie que ça! mais toi tu commences tu sens file nourrissant, vie transpire, échange... plus compliqué d'entendre... mais un jour PAF " claquera dans ses mains quand il bougera a tout va ses bras comme tout a coup plus dynamique excité ... " yebo (oui) une nuit il m'est arrivé quelque chose.. de la folie... entendre voix... je dois raconter à la tribe.... mais .... " préfère se taire ne voulant aller trop loin dans les confidences car là il en débutait une... touché peut être parce qu'elle venait de dire lui rappelant ses débuts mais une situation aussi actuelle... ses yeux seront à nouveau moins ronds comme une préparation aux réponses a venir d'un travail intense...

Galatée a un sourire qui lui fend le visage en deux, quand il gesticule et écrase son poing dans sa paume, pour conclure genre "Fiat lux!", son discours d'encouragement. Puis ses yeux s'agrandissent: "tu parles aux arbres? vraiment?" elle hésite entre jouer cette chance, comme un gamine le ferait dans une cour de récré devant les jouets d'une autre, ou  l'utiliser, cette fameuse chance, pour résoudre son énigme personnelle. Elle ne peut s'y résoudre, car ce serait tricher. la seule chose qu'elle ose lui demander c'est: "Et lui, tu l'entends?", en désignant le fameux arbre dont elle doit connaître le nom. Ses yeux couleur terre son fixés sur le mâle et le dévisagent avec un intérêt grandissant.

Ng'ombe sa tête sera toujours suspendu torsion d'un tic tac tant qu'il vire pas en version coq qui va picoré l'écorce... étonné par toute sorte d'expressions dégagées par Gala' c'est un brouillon sur lequel il a du mal a poser des chapitres ou analyse ... mais ce qui en ressort a ses yeux c'est de l'intérêt, une pointe joviale, de jeu ne sait pas clairement établir les choses... se répétant les mots *et lui... tu l'entends.. et lui...* se demande parfois si l'épreuve de Gala' ne rejoins pas quelque chose passé, comme si cela lui servait pour lui même de message... tout est compliqué alors c'est au bout d'un long moment que les mots sortiront..: " Il faut laisser passé... il faut combattre avec roho " laissant une grimace pour seul sourire; des yeux larges ouverts vers elle comme pour dire hey tu vois comme toi dire un peu mots pour combattre... " L'esprit fermé il faut lui faire mal... pour ouvrir... " bordel les mots sont difficiles a trouver tant de chose qui ne peuvent être dite... " Tu vois
se mettre en danger? tu vois se mettre à nue..." fini par se coller maladroit contre l'arbre, sa joue écrasée froidement ses bras entourent l'arbre puis il fera suivre ses cuisses une respiration calme, un singe agrippé... son cou s'étire d'avant en arrière puis frappe l'écorce sans que cela soit trop fort.... il se tourne vers Gala' les yeux révulsés

Galatée laisse tomber le rideau de ses cheveux souples devant ses yeux, pour cacher le fou-rire, nerveux, qui monte le long de sa colonne vertébrale et qui menace de tout emporter sur son passage. C'est que cet homme, à la carrure d'athlète, qui pourrait l'enrhumer rien qu'avec l'air d'une mandale, est comique et touchant. Elle se laisse aller à son rire, les joues rosies, et ça lui fait un bien fou. Oui, il lui fait un bien fou, après sa confrontation avec Poison et ses regards de haine larvés, oui il lui fait un bien fou parce qu'il est un des premiers à part les Tankash, à lui témoigner de la générosité- la vraie, générosité, celle qui n'attend aucune contrepartie- quitte à se mettre, un peu, lui aussi, à nu. Et il la touche, parce que cet homme qui ne parle que très peu de mots dans la langue qu'elle comprend, cet homme a su, avec une véritable intelligence, lui donner les mêmes conseils que tanka et Ash, parce qu'il a su cerner son vrai besoin. "Assante", murmure-t-elle, "mais je n'ose pas encore me coller à lui....", elle réfléchit, "il faut qu'on s'apprivoise d'abord, lui et moi...tu comprends ce mot d'apprivoiser? ça veut dire créer des liens..;et là, ça commence par mon bras, ma main..."et elle repose la paume sur le tronc de l'arbre

Ng'ombe en suspend non sans mal après multiples chutes pour bien apprendre ses yeux révulsés ne seront plus en jaugeant les attitudes de Gala' sans détour toujours fixe comme pour la garder profondément attentive...une grimace large pour seul sourire répondant aux rires... notant le mot qu'il comprend bien d'un merci qui sera apprécié et signe d'une volonté de s'intégrer peut être... tire sur ses bras, le dessous de ses pieds changeant que peu de posture si ce n'est un appuis plus instable.... sa tête aura juste le tant de pivoter de haut en bas pour dire qu'il a compris le lien dont elle parle et fini par lâcher ses bras de l'arbre volontairement et tomber lourdement sur le sol... une chute nullement maîtrisée le laissant tel un crabe cherchant a se relever.... quelques instants ainsi se relève d'un bond plus net et précis et sa main s'étire suivra l'index qui la pointe : " Toi tu ries! il ne faut pas rire de ça! " sa voix sera tonique presque punitive... en sueur pourtant son visage semble lutter, quelque chose qu'il camoufle.. restant ainsi comme un doigt disant *coupable!* attendant une réaction

Galatée se mord la lèvre au sang: le fou rire qu'elle croyait avoir maîtrisé en lâchant un peu menace d'exploser, littéralement. Parce qu'au comique de la situation s'ajoute la crainte de l'avoir humilié, blessé, ce qui n'était pas son but, évidemment. La crainte pour sa vie, oui, aussi, mais bon, elle n'a pas traversé tout ce qu'elle a traversé jusqu'ici pour que son ange gardien la plante, là, dans les griffes d'un type bourru à la susceptibilité exacerbée, si? Oui, c'est vraiment la crainte de l'avoir blessé qui l'emporte, même si elle a conscience, de façon intuitive, que le type joue de cette peur, qu'il la teste. Alors, elle fait ce qu'elle a toujours fait: elle ne déguise pas, elle ne cache pas, elle ne présente pas ses excuses, non, elle éclate d'un rire tonitruant, que la jungle répercute en échos, alors que les larmes lui viennent aux yeux: "désolée, je suis vraiment désolée," fait-elle en essayant de reprendre son sérieux. Et il faut qu'il comprenne son rire, pour réparer l'offense qu'elle vient de lui faire: "Je ris parce tu es drôle, je ris parce que tu me touches..;", elle reprend la main qu'elle avait posée sur l'arbre et l'écrase dans sa poitrine à elle, "là.., je ris parce que tu es un rayon de soleil dans les brumes qui m'environnent". Et c'était vrai: n'avait-elle pas confié à tanka et Ash, tout à l'heure, qu'elle avait l'impression d'être une aveugle qui prenait seulement conscience de sa situation: consciente de ne rien voir, de ne rien percevoir, d'être environnée par les brumes, oui, c'était cela. Elle le regarde plus sérieusement: "je te respecte, crois-le, vraiment. parce que je reconnais en toi des valeurs qui me touchent: tu n'es pas comme certains de ta tribu; toi, même si je suis nyeupe, tu me donnes une chance...Pour ça, assante, encore"

Isɧα'TeKöΛ reste plantée sur le chemin depuis un bon moment.. figée, là, elle restait à l'écoute de la jungle. Bien sur, elle capte la présence du mâle, un peu plus loin.. et son regard se rive sur lui tandis qu'elle lève un peu le menton pour humer l'air et choper une odeur

Ng'ombe son doigt toujours tendue malgré les changements de postures de Gala' sa bouche s'entre ouvre laissant apparaître son visage totalement halluciné, des yeux ronds lumineux des informations multiples comme se prendre des coups a répétitions pleine boire.... son souffle irrégulier incontrôlé trahis la violence de l'analyse manquerait plus qu'un filet de bave pour clôturer la scène épique pour lui... quand le rire sonne épris d'un sursaut qu'il retiens autant que les larmes sa tête se penche droite puis gauche.... qu'est ce qu'elle... les mots pour le coup il les attend bien plus pour comprendre là... il était lui partie d'une idée précise dans son action mais elle le laisse dubitatif un long moment.. quand il comprend enfin le sens des mots son visage grimace à nouveau large d'un sourire mal dessiné finissant par retrouver un semblant de présence: " Tu es étrange! je rie avec toi... " laissant là un sourire encore non exprimé des dents cassées... venant a hauteur visage proche du sien un souffle large pour expulser le fond de sa pensé : " Je grimpe, je m'accroche... les yeux dans le ciel tu as vue... C'est représentation des nyeupe ça.. je me moquais d'eux... mais dire la vérité, je pensais aussi ça... je voulais te faire rire mais faire aussi retomber rire... que toi tu vois! ici pas comme ailleurs esprit roho doit évoluer... pas peur ridicule, toi tu m'as pas offensé... toi tu es étrange pour sure! " son sourire laissera place a un rire plus caverneux mais plutôt discret...

Ng'ombe son corps se tend, se soulève légèrement comme pour analyser l'environnement de nouveau... laissant ses yeux quittaient brutalement Gala' il avait senti des mouvements, quelque chose qu'on apprend... l'écoute plus loin que soit, absorbé l'état du lieu ou on est pour cibler plus facilement.... une certaine fébrilité l'envahit sans pour autant bouger

Ng'ombe me secoue la tête vivement, pose ses mains sur ses yeux ainsi dans le noir il souffle aspire puis dans l'expiration frotte ses yeux avant de fixer devant lui.. par tout les roho Gala' n'était plus... se relève rapidement il avait senti un danger non loin se déplacera alors en se camouflant au mieux retrouvant son souffle plus calme d'un état mode chasseur...

Galatée a les mots de Ng qui résonnent dans sa tête: "ne pas avoir peur du ridicule...embrasser l'arbre...embrasser son destin", voilà ce que l'homme, avec ses mots à lui, avec ses gestes, a voulu lui montrer. Elle se lève donc, se plante devant le planté, le vieux blessé. Ses mains effleurent sa blessure: son flanc droit a été arraché. De grandes plaies causées par les angles coupant des débris lui constellent le tronc. Elle en suit les rainures, d'un doigt de pinceau, comme un artiste cherche son inspiration sur sa toile.

Galatée *debout face à lui, elle pose ses deux paumes à plat, sur le tronc et lentement, écarte les bras. Ses mains glissent de chaque côté, s'éraflant à l'écorce rugueuse, mais elle n'en a cure. Elle attaque les préliminaires, quoi. Elle se retrouve bientôt la bouche contre l'écorce et, ne pouvant plus s'ouvrir plus, étreint l'arbre à pleins bras. Collée à lui, le bassin soudé, elle inspire, lentement. Tous ses sens sont en éveils, et se ferment à tout ce qui n'est pas lui.*

Galatée *Les bruits de la forêt, la sensation de l'herbe sous ses pieds, la petite pluie fine qui tombe tristement, tout disparaît dans ce corps à corps étrange. Elle ferme les yeux, le respirant, ses mains allant à tâtons vers ses blessures et tout à coup monte en elle une sorte de murmure. Qui devient refrain, entêtant. ce ne sont pas des chants, ni des paroles, plus des sons provoqués par des claquements de la langue contre le palais, accompagnés d'un bourdonnement.*

Galatée *Le ventre, le front, les mains enfoncés dans l’écorce brute, elle sent monter en elle un chant, un chant très ancien, celui des ces tribus d’Amazonie, et elle se laisse envahir par cette mélopée, la laisse s’emparer de son corps entier, n’ayant cure de son environnement qu’elle a oublié, d’ailleurs. Elle sent les battements de l’arbre en elle, jusqu’au bout de ses ongles englués par la sève, se demande juste si ce n’est pas son propre cœur qu’elle entend…Qu’importe après tout, Tanka n’avait-il pas dit que l’arbre et elle ne faisaient qu’un ? Deux blessés de guerre : lui, de celle menée par elle contre les Prêtres Rois et enragée à leur reprendre ce qu’ils lui avaient volé : sa liberté ; elle, de celle menée contre elle-même, contre sa Raison, et son opiniâtre volonté de ne pas se trouver un autre rêve, de ne pas abdiquer. Elle ferme les yeux et soudain, elle VOIT, elle voit ses bras à elle s’allonger et faire le tour du tronc en entier, le serrer si fort que ses chairs s’incrustent dans l’écorce, la faisant saigner. Mais l’attraction est la plus forte, elle ne ressent plus le poids de son corps et serre encore, plus fort, à mesure que les chants bourdonnent à ses oreilles, donnant une cadence à ses efforts. *
Tanka approche du camps improvisé se demandant si jouent à cache cache en voyant Gala tourner le dos a Ng 'Hou HOU" il a la tronche d'un mec qu'a pas lâché sa pipe de la journée

Galatée *Lentement, sûrement, elle SENT son visage traverser l’écorce qui l’engloutit tout entier et elle se retrouve donc plongée au cœur-même de l’arbre, et capable de VOIR la sève, monter des racines aux branches, comme le sang l’aurait fait dans des vaisseaux, elle la VOIT lécher les chairs végétales brûlées  et les réparer, les recréer, comme un millier de petites flammes feraient naître des gouttes de rosée, et elle VOIT soudain, énorme, orange et palpitant, un cœur, oui, un cœur comme celui des hommes, en plein milieu de l’arbre, pulsant la vie avec entêtement. La mélopée se fait assourdissante, autour d’elle, rebattant ses oreilles de sons qui ne sont plus de simples claquements de langue contre palais, elle entend, oui, elle entend alors que son corps entier est aspiré par l’arbre et y entre tout doucement, des sons qui deviennent mots, un dialecte étrange répété mille fois par mille langues invisibles, et ces mots sont criés maintenant, et ces mots tournent dans sa  tête, sans relâche,   menaçant de la faire exploser alors elle fait la seule chose à laquelle elle puisse penser, elle répète les mots, elle les répète sans les comprendre dans une urgence de s’extraire de cette mélopée envoûtante, de s’extraire de cet arbre qui menace de la gober en entier : « nini haipo ipo », « nini haipo ipo » !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!Elle ouvre les yeux.*

Ng'ombe aura fait un signe a son frère quand il voit la scène halluciné par ce qui se passe, sa bouche reste demie ouverte silencieux comme hypnotique sur Gala et l'arbre

Ng'ombe essaye de reprendre ses esprits comme si il avait lui même ressenti  ou vécu quelque chose... peut être un lien... toujours aussi bordélique dans sa propre  tête.... répète en murmurant les mots que Gala' venait clairement d'expulser avec un accent horrible: "nini haipo ipo"... "nini haipo ipo"... (ce qui n'existe pas existe...ce qui n'existe pas existe....)

Galatée toujours face à l’arbre, le front en sang de s’est frotté contre l’écorce, se laisse doucement couler : elle est vannée. Peu à peu, elle reprend conscience de ce qui l’entoure, se ré-approprie son environnement alors que la mélopée a disparu, complètement. Elle se retourne et aperçoit ses deux guides, pour cette quête.


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