
Tribaux . . . Sauvages . . . Sanguinaires . . ..
Nous sommes acharnés impitoyablement contre le faible, l'étranger, comme une manière sadique de selectionner ceux qui ne sont pas dignes ou non adaptés a vivre dans ce monde que nous appelons Gor.
Ne deviens jamais notre ennemi . . . Ne deviens jamais notre gibier . . .
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mardi 24 février 2015
Capture en poème par Kube
Kube'ba Wawinda'ji, Ours torvi du Schendi,
Le pauvre ménestrel, l'a fait boire toute la nuit;
À coup d'hydromel, verre après verre, pas de répit!
Le pauvre bougre, fort affecté, n'a pas passé minuit.
Le marchand marin des glaces, maintenant mamba jang'ka,
Décida qu'un troubadour, dans la jungle, serait de bon aloi.
Fort amusé par cet homme à la lire divine et la luette agile,
Pris décision que son trésor serait ce kiume aux mots graciles.
Plutôt que de l'inviter, use sa ruse pour l'amadouer,
Au coin du feu, lui offre des verres "Continue! Tu es doué!"
Évidemment, l'autre les bois, jamais d'refus, un peu d'paga!
Après un temps, et quelques chants, l'homme s'allongea.
Le mamba prend ses dattes, son oxyde, emplit sa corne d'hydromel,
Quelque vivres, pour la route puis ramasse le ménestrel.
Au matin, la ville sera bien silencieuse, sans ce chanteur de pomme,
son absence pèsera, ou pas, savez où trouver l'homme...
Et le jang'ka prétextera aux gardes, qu'il va se balader,
et le musicien, ivre mort, titubant, ne pourra qu'aquiescer.
Armé, repus, fier de sa trouvaille, kube'ba amusé, rentrera au bercail.
jeudi 12 février 2015
Piercing Sauvage Ku'be
Al'Кα s'isole avec le Hunter dans une des ruines
longeant le camp. L'endroit semble être le lieu de passage de quelques Larts,
des traces au sol et des feuilles agitées montrant une sorte de coulée menant
au point d’eau. Ce n'est pourtant pas pour la chasse qu'il est venu, mais pour
trouver enfin quelques Ahns pour mieux connaître l'ancien Torvi, les
obligations et les différents évènements ayant laissés les deux hommes assez éloignés
l'un de l’autre. Al‘ka dévisage un instant Ku’bé, sourire aux lèvres en le
comparant avec ce mâle qu'il avait mis en cage le premier jour. Quelle évolution...
quelle fierté. Un signe était fait comme une sorte de salut plus profond, une façon
d'afficher le respect d'un chef pour un de ses guerriers qui grandit "
J'aime ce que tu deviens Hunter "
Ku’bé suit le chef de pas trop loin, toujours
impressionné de sa stature imposante, ses muscles saillants, et le racé de sa
démarche. Nul doute qu'il était une menace pour les cités... et avec raison. Il
reste surpris, et touché par les mots du kosi, il ne s'attendait pas à ça. Il a un profond respect pour Alka, ce pourquoi il est toujours ici, et le suit comme il
peut de par les raids, ou autre. " Je suis heureux de te revoir, mon chef.
Les temps ont été plus durs, les dernières mains. J'ai senti que tu avais des questions,
pour moi, lors de mon récit. Sens-toi libre de me les poser. Aussi... j'ai deux
choses dont j'aimerais sérieusement te parler."
Al'Кα penchait le visage de côté. L'endroit offrait un espace au sec, les
feuilles jonchant le sol donnant une sorte de matelas hermétique sur la boue
qui recouvre le terrain du schendi. La lance était détachée du dos de l’Inkosi, délesté
de son carcan et finalement plantée à la verticale à côté d’eux. Ce symbole était
celui d'un moment de paix, geste utilisé aussi pour afficher qu'on désirait Trade.
Celle fois pourtant, on ne parlait pas de commerce mais peut-être d'amitié naissante.
Un nouveau geste est fait mais cette fois vers le bas, les jambes de l'Inkosi
pliant souplement pour venir presque au ralenti s'asseoir devant Ku‘bé. Il espérait
que l'ancien Torvi le rejoindrait pour pouvoir parler plus librement. Son
sourire s'étire et affiche les dents limées, Al‘ka oubliant parfois le coté
tribal de son allure quand il se met à offrir un rictus presque carnassier. "
Parles-moi en premier alors Hunter "

Al'Кα s'imprégnait de l'ambiance pendant que Ku‘bé
cherchait ses mots. Son regard déviant aux alentours et admirant ce côté de la
Jungle où il venait peu. Le clapotis de l'eau dans leur dos faisait un véritable
bruit de fond avec le son assourdissant des oiseaux exotiques. Un léger vent
secouait la végétation autour d'eux étouffant les sons comme dans un cocon. L'endroit
choisi offrait même un peu d'ombre à cause des vestiges de pierres autour d’eux... un
vrai palace au milieu du Schendi. Il s'équilibre comme il peut et vient
observer le nez intact de Ku‘bé, imaginant la place sur l'arête qu'il faudrait
pour placer une ou deux ouvertures pour placer les os. À sa demande Al‘ka
venait s'approcher de Ku‘bé et lui saisissait le menton pour venir le forcer à
tourner le visage, obligeant au nez légèrement busqué à se faire soumettre à un
examen presque médical. La proximité sera de mise pour la seconde question, les
deux visages se faisant face pour la suite. " Tu es Hunter Ku‘bé, tu peux choisir
librement une Kike, deux si tu le souhaites, et tu peux lui imposer de s'unir à
toi quand elle a des M'toto venant de ton esprit. Tu n'as aucune obligation
pour les Kikes, autant qu'elles n'en ont pas pour toi" il souriait légèrement
" Une Mamba est une femelle Tharlarion... elle ne se dompte jamais entièrement"
Ku’bé se laisse prendre le menton par le chef, appréciant même le contact
de sa main chaude et calleuse contre sa barbe. Il fait entièrement confiance au
kosi que ce dernier visualise déjà où il posera les os, exactement comment, de
la manière qu'il s'y prendra. Il l'écoute plus qu'attentivement lorsqu'il
valide les mots entendus de Waki, et ceux échangés avec Sa'Afi. Il connaît Tel,
elle sera probablement dans une colère noire, mais après... pouvait-elle
vraiment lui en vouloir d'être homme et désirer ce qu'il peut trouver avec sa
sister d'arme? "Ça, je l'apprends à la dure, et tu as absolument raison à
propos de Shujaa... Elle est têtue." oui, direct le lien avec sa fille
adoptive. "Les kikes sont précieuses, et tellement... fortes dans les Jang’ka.
Elles sont belles..." Il pensait ses mots. Il trouvait vraiment que parmi
tous, ce peuple était le plus fort, varié, ouvert et ben... sexy.
Al'Кα se figeait quand Ku‘bé lui avouait la beauté des
femelles du clan. Il leur trouvait à toutes quelque chose de particulier également.
" Beaucoup de Kikes Jang'Ka ne sont pas nées parmi le peuple Tharlarion
mais j'essaie à chacune de les amener au plus proche de ces femelles qui m'ont
fait grandir." L'index effleurait l'arête du nez pour en jauger l’épaisseur,
les os du Torvi semblaient puissant et il serait difficile de percer le
cartilage "Les Kikes Jang’ka ont cette fierté de faire naître des Askaris, ces
guerriers du Schendi qui savent dominer tout ce qui vit sur leurs terres. Dès l’enfance,
elles leurs apprennent la survie, elles leurs apprennent la force, elles leurs apprennent la fierté" La main d'Al‘ka se retirait pour venir pencher le buste
vers le Hunter et baisser le ton dans un mime de divulgation de secret "
Seules des vraies Femelles sont capables de cela. Le blanc les brise, leur fait
oublier leur place pour se sentir plus fort. Nous sommes ça Ku bé" Les mains
d'Al‘ka venaient se rejoindre, chaque doigt trouvant son jumeau pour se
replier et s'unir " Elles sont notre force et nous sommes leurs armes,
elles sont notre humanité et nous sommes la bestialité." Ses mains se désunissaient
soudainement pour reprendre le menton de Ku‘bé et lui faire plier la nuque
vers l’arrière, obligeant le visage à se tourner à la lumière " Je peux
mettre deux os ici Hunter, un troisième obligera à percer l'os et t'empêchera
de prendre le souffle quand tu chasseras "
Ku’bé ne peut qu'acquiescer aux mots de son chef,
c'était tellement juste, cette dualité homme femme. "Mais parfois je
t'envie, kosi... qu'est-ce que ça doit être de trouver son égal dans un Kiume.
Tellement moins complexe..." Rawwww les kikes, sa plus grande attirance,
mais son plus grand casse-tête. Le verdict se pose ensuite, la tête toujours
dans la serre d'Alka "Bien, alors deux seront posés. Et aucune raison que
je perde ne serait-ce qu'un chouilla de ma force et mon agilité dans la
chasse!" Ah ça non! Parce qu'il était efficace, dans son genre.
Al'Кα tilt légèrement quand Ku’bé lui parlait de son
attirance pour le même sexe. Lui avouer à cet instant que cela pouvait paraître
déviant même parmi un peuple aussi libre que les Mambas aurait brisé le mythe. Dans les faits, il était assez discret sur sa relation avec Ha'Ka'n, plutôt pudique
même, pour ne pas déséquilibrer les mœurs et les règles qu'il imposait au reste
du camp. Sa main quittait enfin le visage de Ku bé et le sien basculait pour
venir en gros plan au vu du rapprochement montrer au Hunter la technique qu'il
allait utiliser pour marquer son nez " Regardes moi... les Kikes ont
percé le mien quand j'étais presque M'toto, on ne touche pas l'os, on perce
la peau à cet endroit et on passe l'os tout contre" Il venait de son doigt
presser le coté de son propre piercing qui révélait la bosse de l'attache du
morceau d'os. " Ce qui est pris est... Larts. Ils sont solides et
certaines parties sont plus fines " Al‘ka venait saisir une lanière
ornant son cou, détachant quelques morceaux de cuir retenant les trophées
alignés sur les cordes sombres. Griffes de Tharlarion rivalisaient avec dents
de Larts et morceaux de restes humains. C'est la lanière alignant un ensemble
d'os de Larts de plus ou moins grande taille qui sera saisi, cherchant les os qui
iraient le mieux d'un point de vue taille et coupant la lanière pour en prélever
trois ou quatre " Tu chasseras la Prey pour m'obtenir le même collier,
Sa'afi le confectionnera. Yebo ? Penche la tête Hunter... je vais percer ta
peau "
Ku’bé suit les mouvements lestes du chef, quand il prend
son collier, et lui montre le démonstrateur. Chasser lart, oui, il le ferait.
Mais quand il l'invite à reculer pour se faire percer...
"Maintenant?" avec un éclair de lucidité. Mais... euh... ici et
maintenant, sans eau, rep, ou même hydromel, par Odin! Mais ce que Kosi
voulait, Ku‘bé le ferait, et ce, sans questionner.
Al'Кα secouait le visage avec un côté assez impérieux.
Ku‘bé avait choisi de se faire percer par le chef et malheureusement ça ne se
ferait à la manière douce et expérimentée des Inyangas. Al‘ka fixait quelques
Inhs son acolyte et venait ironiser l'instant " Tu ne vas pas avoir peur
de quelques coups de couteaux Hunter Jang'ka ... " Il venait de nouveau
s'approcher de lui et observait l'arête du nez avec attention. Un bruit bruyant
de reniflement lui échappait, réfléchissant à la façon la plus efficace et la
moins dangereuse pour les yeux du Hunter de procéder au piercing. Il finira par
se redresser et faire ça à la façon tribale, rassemblant quelques morceaux de
bois dispensés un peu partout pour créer une sorte de tas au centre des ruines.
Une mousse de couleur claire était sortie d'un des sacs en cuir accrochés à sa
ceinture et le claquement de deux pierres mettait l'étincelle sur ce départ de feu.
On sentait l'expérience, seules quelques Inhs semblant nécessaire à créer la
chaleur d'un feu naissant. Al‘ka soufflait doucement sur le départ des flammes
pour créer enfin le foyer, rassemblant d'autres morceaux pour qu'enfin le feu lèche
la mousse et le petit bois. Il détachait de sa ceinture un des petits couteaux
alignés sur son ventre. Il choisissait le plus fin, objet long et tranchant terminant en pointe
qui permettait de dépecer ou forcer certaines serrures. Il laissait mordre le
feu naissant sur la lame, observant Ku‘bé et devant le tas d'os de Larts et éclatant
de rire " Les mambas marquent les plus jeunes M'toto dès l’enfance... le
nez percé... certains de familles de Sangoma sont également marqués sur la peau...
des signes qui remplacent les peintures tribales au sang." Il venait retourner
le couteau pour chauffer l'autre côté de la lame, le feu faiblard mais nourrit
de brindilles régulières faisait son taf et cramait chaque vestige de sang sur
la lame " Et puis il y a les dents... celles que l'on doit offrir pour
notre passage à l’âge adulte. C’est la Meno Sherehe " Il se redressait
et revenait vers Ku‘bé, le moment douloureux allait commencer... à la tribale...
à la Jang ka " respire fort Hunter "
Kube’Ba admira la dextérité flagrante d'Al‘ka pour le
toto, il avait vu les kikes de la tribu le faire, mais avec beaucoup moins
d'exactitude et d'adresse. Il devine ce que le chef s'apprête à faire,
lorsqu'il plonge sa lame dans le feu pour nettoyer en quelque sorte la dague,
la purifier et l'aseptiser. Effectivement, il avait choisi le chef comme
pourvoyeur du piercing, maintenant, il devait accepter la manière. Tant que
l'infection ne prenne pas, lui... Il inspire longuement, et plonge sa focale
dans celle du kosi, pour oui, lui montrer son courage, mais surtout, sa
détermination en ce geste symbolique. "Je suis prêt." Il ne lâche pas
le regard ambré du mamba, attendant la suite.
Al'Кα pliait lentement les jambes, le genou touchant
terre juste devant le Hunter. Il viendra ajuster son équilibre pour ne pas être
dérangé dans sa position, cherchant dans un minimum de confort à ne pas devoir
glisser au dernier moment ou risquer de voir sa lame manquer sa cible. La
situation paraîtrait presque cocasse pour un œil extérieur, Al‘ka à genoux
face au Hunter, la main lui relevant le menton pour la troisième fois de la
soirée et le feu mourant dans leur dos. Ça n'était pourtant pas une demande en
mariage mais bien un instant qui marquerait l'esprit de Ku‘bé jusqu'à la fin
de son existence. La respiration d'Al‘ka était le décompte des secondes, le
torse juste devant le nez de Ku‘bé se soulevait avec une placidité qui étonnait,
comme si faire couler le sang d'un frère était une activité quotidienne. La
main de l'Inkosi venait, caressante, effleurer la mâchoire, le pouce remontant le
long de la joue pour calmer également la respiration de l'ancien Torvi "
Tu dois te contenir, prêt ? Ça peut être très rapide, mais devenir dangereux
si tu bouges, appuie-toi sur moi Hunter, place chacune de tes mains sur mes
cuisses et serres si la douleur devient trop forte, Yebo ? " Il se
voûtait légèrement, l’odeur de sang de ses peintures devait s'imposer à Ku‘bé
alors que son ombre était au-dessus de lui. L'index et le pouce d'Al‘ka pinçait
l'épaisse peau entre les yeux, détachant la chair du cartilage pour estimer la
profondeur de la coupure qu'il devrait faire. La lame apparaissait, fin cisaillement
en os qui permet de taillader les proies les plus fines. La pointe de plaçait à
l'endroit qui serait percé, attendant que les poumons de Ku‘bé soient remplis
d'air pour venir d'un geste brutal frapper sur le couteau et venir le faire
transpercer la peau. Il n'y avait ni os ni veine, que cet épiderme épais qui
recouvre le haut du nez et le trou se fera par simple pression brutale sur la chair.
La main de l'Inkosi prend aussitôt place sur le front du Hunter, cherchant à
apaiser alors que la douleur doit être à son maximum, chaque pulse
devant marteler le nez de Ku‘bé " Respire... respire encore... Ne
crains pas les larmes... c'est normal... souffle... "
Ku’bé suit son conseil, il s'agenouille pour la peine en
face de lui, légèrement écarté, bien en place pour ne pas avoir de mouvement de
recul impromptu et incontrôlé. Il inspire longuement, et lorsque plein, Al‘ka
en profite, tel que promis, pour enfoncer la lame dans la chair. Il lâche un
cri, surpris par la douleur vive et franche, et se maintient en place en tenant
les cuisses du chef. Il se demande à cet instant comment il pourrait supporter
une seconde fois cette douleur. Au moment même où le mamba aux odeurs fortes,
animales et brutes lui annonce qu'il pleurera bien malgré lui, il sent rouler
de grosses larmes sur ses joues qui vont mourir dans sa barbe. Il serre les
dents, attendant la suite, qui sera, il le souhaite, rapide...
Al'Кα laisse le temps de quelques battements. Il sait
que l'opération ne doit ne pas être longue pour que le corps ne réagisse pas
avec trop de nervosité à l’invasion. Les muscles du visage de Ku‘bé se tordent...
se contractent sous la douleur et la rébellion de ce qu'on fait subir à un
partie de l'anatomie faciale. Al‘ka saisit un des os posés au sol, décollant légèrement
la lame pour écarter la chair et venir faire longer l'objet décoratif dans
l'espace désormais rougeoyant de sang. La lame sera retirée d'un geste nerveux,
l'os appuyé sur le nez obligeant les chairs à se placer autour de la nouvelle
masse entre cartilage et peau. Une caresse est faite le long du front, massant
la base des sourcils pour décontracter la zone. Quelques mots en Schendien sont
offerts, venant d'un sourire rassurant montrer à Ku‘bé que tout se passe bien
et qu'il admire son courage. La voix d'Al‘ka se fait plus rauque, presque
comme un cérémonial qu'il reproduit pour l'instant particulier. Il attend que
la respiration du mâle Jang Ka s’apaise,
ferme quelques Inhs les yeux pour se reconcentrer et vient d'un mouvement
presque instinctif reproduire le geste. Pincement de peau juste en dessous du
premier piercing qui enfle déjà sous la réaction et perçage de la lame dans le même
sens, trouant la chair dans un axe parallèle à la première fois. Le front de l'Inkosi
vient se placer contre celui de Ku‘bé le temps que la deuxième douleur se calme,
chaque main cajolant la nuque du Hunter pour la presque fin de cette épreuve.
Ku’bé décide de laisser ses yeux fermés quand la lame
s'étire pour laisser l'os se mettre en place. La douleur est réellement puissante,
et les larmes se suivent et se succèdent sur son visage maintenant barbouillé
de larmes. Il n'a pas honte, phénomène naturel sous la manœuvre à cet endroit.
Le massage près des sourcils est un réel soulagement, et il réalise à quel
point il commence à entrer dans un second état, l'adrénaline commence à se
répandre dans son corps, le droguer, et l'insensibiliser graduellement. D'autre
part, cette zone est parfois intense, comme un blackout de la réalité
environnante. Le second coup est comme un écho au premier, mais un peu plus
distant. Son pouls résonne partout dans ses tempes, et lorsque le kosi
vient se poser contre sa peau moite de sueur, il s'appuie contre lui aussi, et
souffle comme un bosk pour tenter de se détendre. La main du chef sur sa nuque,
mêlée à sa proximité, le rassure et l'apaise, dans une certaine mesure. Pour
l'heure, il est dans une semi conscience, drôle de feeling. Aucun mot de
sortira de sa bouche, tout son corps parle pour lui.
Al'Кα offre un peu de repris au hunter. La fin de son épreuve
est proche et il sait qu'une dernière manœuvre sera suffisante pour placer le
second ossement. L'entaille sera élargie comme la première fois, la place plus
basse ne permettant pas la même facilité d'écartement que lors du premier piercing.
La peau est déjà moins épaisse, s'approchant de l'arête et de la finesse de la peau.
L'os choisit sera plus fin, d'une longueur presque équivalente au premier mais
au diamètre moins imposant. Al‘ka plante sa focale sombre dans celle de Ku’bé
et vient d'un geste presque tendre essuyer les larmes naturelles, les sinus traumatisés
éjectant tout le liquide lacrymal qu'il a en stock. Al‘ka reste contre le
Hunter en attendant que les réactions reviennent chez lui, il continue de lui
parler Schendien, l'accent cette fois marqué quand il n'articule pas rendent
ses mots presque méconnaissables. Ku’bé pourra malgré tout deviner le mot
"jipeni moyo [courage], anastahili [digne] ou kiburi [fierté]" Al
'Кα se détache finalement de lui et le laisse reprendre ses esprits. Le
silence est de mise, seul le bruit du Schendi venant perturber l'alignement de
leurs respirations. Un unique filet de sang commencera à suinter sur les deux plaies,
la peau enflée par le traumatisme collant l’os, cautérisant finalement la plaie
de façon naturelle. " Comment tu te sens Hunter... nous allons chercher
plante qui aidera à soigner plus vite... bouge os régulièrement pour que la
peau ne se referme pas autour. Yebo ? "
Ku’bé gémit de façon tout à fait inconsciente quand
le kosi se détache de lui, signe qu'il allait recommencer. Il ouvre les yeux,
cherche de sa focale son chef pour se rassurer, mais aussi pour reprendre
contact avec la réalité, qui semble totalement distordue pour l'instant. Quand
il refait la manœuvre, c'est avec un réel soulagement qu'il constate que
l'endroit est moins sensible à cause du rush d'adrénaline et l'engourdissement
naturel général, mais surtout que le second os est moins imposant. Il commence
à respirer plus calmement, ses épaules qui, jusqu'alors étaient coincées commencent
à reprendre une place plus naturelle. Le stress baissant à mesure que les
gestes se précisent et terminent leur travail. La litanie d'Al‘ka fait son œuvre,
le hunter se calme au fil des Ehn. "Yebo, je le ferai...." et plus que
tout, en ce moment, ce qu'il aurait souhaité était impossible: un bloc de
glace sur son nez fiévreux et douloureux. À la place, probable que les plantes
aideront à leur façon. "Asante... Inkosi." en baissant les yeux,
et la tête, en remerciement respectueux.
Al'Кα se penche légèrement. Le plus dur était passé et Ku‘bé avait passé l'épreuve comme un vrai mâle du Schendi. Vrai que pour le coup,
on apprécierait les techniques des blancs qui mettaient toujours la douleur loin
des emmerdements du quotidien. Mais le Mamba était comme ça, il se tailladait
les bras pour faire couler son sang dans des promesses, il se scarifiait la
peau pour marquer les étapes de sa vie et s'arrachait les dents pour prouver
aux esprits qu'il était un homme et qu'il était un digne représentant du peuple
des Tharlarion. Peu de peuplades allaient affronter la mort pour se sentir Jang’ka...
Peu de peuplades pouvaient montrer de la fierté à n'avoir pas plié le genou. "
Viens suis moi Hunter. " Al‘ka aidait le mâle à se redresser, reprenant
sa lance et entraînant le Jang’ka dans la jungle. Il trouvera vite une plante
ressemblant à une fougère, arrachant quelques feuilles orangées et venant les
entasser dans sa bouche. Al‘ka mâchouille en surveillant son patient... Le pauvre...
il massacre la plante à l'aide de ses dents et vient cracher une sorte de pâte épaisse
et saliveuse qu’il montre à Ku‘bé " Ca. Comme ça... regardes... et tu la
places dessus." Bon il ne va pas lui refiler son glaviot planteux mais arrache déjà
des plantes pour que Ku‘bé l'imite.
Ku’bé se lève donc, s'aidant du bras du chef pour le
remettre sur pied. Son pouls bat dans la partie haute de son nez, étrange
douleur que celle-ci. Entêtante, surtout. Il suit le chef dans la jungle, s'étant
préalablement réarmer aussi, en prenant soin de passer sa sangle loin de son
visage, pour ne pas s'accrocher. Lorsque qu'Al‘ka mâchouille la fougère, il
grimace dans un premier temps parce qu'il devine le goût, dans un second temps
il grimace parce qu'il a mal d'avoir grimacé, puis il sur grimace au final
parce qu'il était convaincu que le chef allait lui foutre la boule de schmue
sur la tronche. Rassuré quand il ne le fait pas, il reprend un air bête pour ne
plus tendre sa peau, et mâchouille tranquillement l'herbe, en fait une pâte, et
la pose sur ses blessures. "Je le rince à grande eau?"
Al'Кα acquiesce "Yebo. Cela passe vite Ku‘bé,
demain tu n'auras plus que la gêne. Décolle-le pour qu'il puisse s'enlever et
se remettre." Il vient frapper l'épaule de' Ku‘bé gentiment, compatissant
presque du traitement violent qu'il lui a imposé... c'est lui qui l'a demandé en
même temps!! Sans anesthésie hein ! " On rentre au camp "
Ku’bé "Rentrons..." rassuré par les mots du
kosi mamba. Le temps, comme toute chose, allait faire son œuvre. Rien sans
peine... jamais parmi les Jang’ka.
vendredi 6 février 2015
Elevage de Shujaa.
Turia, ou l’apprentissage du Maître
Il est de ces cités en Gor qui sont majestueuses. Turia en fait partie, et c’est au milieu des plaines, près du désert, qu’elle s’est implantée comme force économique, politique, et militaire. Cette cité emmurée est une réelle forteresse, où gens de partout se côtoient pour diverses affaires. Il y a en permanence 20 gardes, en rotation, ainsi qu’une armée de larl, dans les plaines environnantes, dressés pour la guerre. Ils sont reconnus notamment pour l’élevage et le dressage des tharlarions, raison de la présence du hunter en ces terres.
Ce dernier rejoint la cité accompagné de sa fille adoptive, Shujaa. Un rarius l’accoste, l’interrogeant sur les raisons de sa présence à Turia.Le rouge ne peut s’empêcher de jeter des regards étranges à la tharla qui porte sur son harnais des morceaux des jang’ka, notamment le string léopard de Goob, une plume de Waki, cheveux et corde de Shi, un bout de pagne de Poison, et de celui de Tel, de la furr sur laquelle les inkosis dorment, un bout de cheveux de Isha, rien de Ash et Tanka, parce qu’ils la nourrissent autant que lui, sinon plus. Azul, il lui avait volé un os après un collier, Ewa, quelques cheveux dans son sommeil, Khol… un bout de pagne subtilisé dans la nuit aussi.
Suite à son regard interrogateur, il rigole doucement et lui explique sa venue, et surtout, son contact, la physicienne Feorie Frimon. À ce nom, le rouge s’incline, et l’invite à le suivre au travers de la majestueuse enceinte. Ils arrêtent aux enclos, et laisse la tharla à un espèce de palefrenier, qui prend les commandes et dispose de Shujaa.
Les murs de la ville lui donnent toujours une impression d’opulence, de vie, l’inverse de la jungle. Ils marchent pendant de longues minutes avant de rejoindre une demeure richement ornementée. L’homme cogne à la porte, et quelques instants après une kaji aux airs angéliques vient leur ouvrir. En voyant le sauvage, elle fait une mine surprise, voir de peur. Le jang’ka demande à voir la verte, et c’est avec contrariété que l’esclave va chercher sa maitresse. Après un temps, cette dernière arrive et reconnaît Kube’ba, qu’elle accueille dans sa maison avec chaleur et bienveillance. Ce dernier y restera plusieurs jours, profitant dans la journée des conseils des éleveurs de tharlarions de Turia la Magnifique, et la nuit, de la femme et de ses histoires incroyables sur les mœurs des sudistes, des légendes des ubars de Turia, des victoires, comme les défaites. Elle aura bien sûr pris soin de l’évolution de la petite, l’observant pendant le dressage, en prenant à quelques reprises des échantillons d’écailles, de griffes, et de sang.
Pour en faire une histoire courte, Kube’ba y passe pas loin de trois mains, sinon plus, pour apprendre à devenir un chasseur. Il y fait la connaissance de Garrick, éleveur de père en fils depuis plusieurs générations. Ce dernier se montre particulièrement accueillant, impressionné de l’histoire du hunter, et de sa double culture torvi/jang’ka. Il se noue entre les deux hommes une réelle amitié, et il lui montrera tout ce qu’il sait du tharlarion. Ensemble, ils réussiront à rendre Shujaa docile pour l’homme, mais féroce pour la chasse. À l’aide d’un sifflet, de viande séchée et crue, et d’énormément de patience, bien sûr. À la fin du séjour, Garrick donnera son sifflet personnel, que son père lui avait donné, que le père du père avait fait de même, en gage d’amitié éternelle entre les deux kiumes. Kube, en échange, lui donne des griffes du larl qu’il avait tué lors de son passage à pledge dans la tribu Jang’ka. Une belle beuverie a suivi, et les deux hommes se sont laissés au matin.
dimanche 4 janvier 2015
Kube'ba et le voyage initiatique.
Kube’ba et le voyage initiatique
Jour 1
Au coin du feu, par une nuit de pluie abondante, il réfléchit à la suite des choses. À sa place, dans la tribu, au rôle qu’il désire au sein du clan jang’ka. Pour lui, depuis le début, être un chasseur, un pourvoyeur et un protecteur est au cœur de ses préoccupations. Depuis ses premiers instants en ces terres, de son passage d’inami vers pledge, il sait qu’il doit faire ses preuves et s’améliorer à chaque jour. Être Jang’ka n’est pas une simple tâche, ou un quelconque titre, il faut le mériter jour après jour, et se battre pour le conserver.
« Rien sans peine »
Il lève les yeux vers le ciel, observant les lourds nuages de la mousson. Une pluie sans fin s’abat sur les terres, et c’est dans un soupir qu’il prend sa décision. Dans quelques ahns, il partira s’approprier le territoire et… chasser le gibier ultime de ce peuple : le tharlarion. Il ne voulait pas le tuer, il voulait s’en approprier un, et apprendre à le monter. Ce soir là, plusieurs choses se sont planifiées dans sa tête : équipements, vivres, matériaux et armes. C’était probablement un des plus gros défi qu’il avait dû faire jusqu’à présent. Il y avait bien eu cet énorme tarn, tué quelques années plus tôt, au nord de Nassau, et le larl, à son arrivé. Une belle pièce, il en avait encore une ou deux griffes, quelques part. Cette fois est différente, il le sent et le sait. Il doit chasser dans un territoire hostile un prédateur complètement nouveau, mangeur d’hommes, comme le peuple jang’ka.
Jour 2
Ce deuxième jour est marqué par la recherche et la connaissance du prédateur. On lui raconte, par les aînés de la tribu, que le tharlarion aurait été apprivoisé des milliers de générations avant même que le premier tarn ne le soit. Certains pensent que l’origine du prédateur serait des descendants des dinosaures terriens, emportés par les Prêtres-rois lors du voyage d’acquisition. D’autres pensent qu’ils étaient là bien avant, étant une évolution de certains reptiles.
Ils sont élevés d’abord pour la dureté de leur peau, et leur capacité de porter les guerriers sur leur dos. Celui-ci est conçue pour absorber les chocs, en plus d’une selle adaptée qui maintient le cavalier parfaitement stable. Il est nécessaire pour ce dernier d’avoir des bottes hautes spécialement conçues pour ne pas se blesser sur les écailles tranchantes de l’animal. Celui qui le monte peut utiliser un fouet, ou une lance, pour atteindre les points sensibles de la bête et le faire obtempérer à ses commandements. Les tharlarions peuvent, avec temps et patience, reconnaître des signaux vocaux.
Il existe plusieurs espèces, marquées par deux différences majeures : un bipède, et un quadrupède. Le bipède a 4 pieds au garrot et est carnivore. Son métabolisme est très lent, ce qui fait que son besoin de nourriture et même d’eau est nettement inférieur au tarn, par exemple. Les tharlarions sont endurants, et peuvent maintenir un rythme de travail élevé et
ce, pendant un long moment. Leur démarche est gracile, vive et contrôlée. Lorsqu’ils s’élancent, par contre, ils peuvent franchir en bondissant une distance de 20 pas à la fois.
On lui raconte, lentement, pour qu’ils comprennent bien ce à quoi il a affaire :
« Le grand ou haut tharlarion est un animal sauvage et carnivore au caractère emporté. Il possède une grande gueule caverneuse garnie de longues dents et une longue langue brune avec laquelle il attrape ses proies. C’est un quadrupède mais il se déplace sur ses lourdes pattes postérieures par grands bonds alors que ses pattes antérieures sont toutes petites. Domestiqué, il sert de monture de choc de la cavalerie dans certaines cités. Il est extrêmement endurant et peut fournir une capacité d’effort soutenue.
Le gros tharlarion est un animal de trait qui contrairement au grand tharlarion se déplace sur ses quatre pattes. C’est un animal lourd et massif au caractère placide. Tout comme le haut tharlarion, il ne pénètre pas les montagnes et reste dans les plaines.
Le tharlarion à cornes est utilisé dans les arènes pour tirer les oiseaux lors de courses de tarns
Le petit tharlarion à six doigts vient du sud bien qu’on en retrouve dans le Torvalsland car apprécié pour leur pattes et leur queue.
Le petit tharlarion des rochers vit dans les régions sud de Gor.
Le tharlarion des marais est jaune et très vif. Il vit dans les marais du Delta du Vosk près de Port Kar.
Le tharlarion d'eau ou le petit tharlarion des mers mesure environ 20 cm et est tout en dents et queue.
Le gros tharlarion des mers lui peut saisir une galère dans sa gueule et la briser comme une brindille.
Le ul, aussi appelé tharlarion volant. »
Il écoute avec attention, notes les particularités, et vise le premier. Un grand tharlarion. Mais où se cache-t-il, où devra-t-il allé pour en traquer un et le faire sien ?
Les marais, les plaines. Là est la réponse… Bien, il trace mentalement la direction qu’il devra prendre, remonter légèrement vers le nord ouest, vers le lac Ngao et le lac Shaba.
Jour 3
L’équipement nécessaire à la chasse. Dernier jour de préparation.
Le tharlarion a une peau épaisse, des dents acérés, se déplace rapidement s’il saute, mais autrement, est relativement lent. Moins que le sleen, ou les tharlarions de rivière, encore moins que le tarn. Ses dents sont meurtrières, mais pas autant que sa grande queue qui peut
happer une poignée de guerrier d’un seul coup. Heureusement, les dernières semaines d’entrainement dans la jungle lui seraient un atout précieux dans cette quête important.
Une muselière, pour fermer la gueule, des cordes, pour des pièges, sa lance solide et précise, ainsi qu’un carquois de flèches de guerre. Il se remémore l’utilité des bottes épaisses pour la protection contre les écailles… Il soupire, une halte dans une cité sera nécessaire avant de prendre le large dans les terres de la jungle schendienne. Un forgeron, mais lequel ? De plus, de la graisse de tharlarion sera un atout pour le camouflage.
Il annonce son départ à la tribe, ramasse le nécessaire, et s’en va. Azul interpelle les esprits pour la protection, et lui remet un pendentif pour guider ses gestes. Peut-être ne reviendra-t-il jamais…
Premier arrêt : Nadira
Arrivé à la porte, il remet ses armes à Bob the 28th. Il s’attend à y entrer librement, comme jadis. Cependant, le jang’ka reste sur à l’entrée. Les échanges avec un rarius restent sommaires. Suite à la requête, ce dernier se dirige vers la forge pour vérifier les stocks, et est arrêté par un second, Thobjorn, qui confirme qu’ils n’ont pas les bottes de tharlarion. Après et cette halte, le torvi boucher mamba comprend que sa quête sera plus ardue qu’il ne l’a évalué.
Second arrêt : Thentis
Kube’ba arrive à Thentis, monte directe à la cité, le temps courait contre lui. Il cogne à la porte, très fort, espérant se faire entendre.
Andronicus « Qui est la ? »
Mina se penche à la balustrade pour essayer de voir
kube'Ba prend son air le plus nordique, car torvi de naissance et annonce "Je suis Kube'ba, jang'ka, anciennement Bernulf, de la riche cité d'Einar. Je viens chercher des objets, que vous avez peut-être!" assez fortement pour que l'autre l'entende
Andronicus « Entrez ! »
kube'Ba "Hilsen, kiume (mâle), as-tu un forgeron, ou tarnier, ou un physicien?"
Andronicus « Je suis physicien »
kube'Ba hoche la tête, effectivement, l'était vert "Bien.. peut-être peux-tu m'aider, kiume.. Je cherche de la graisse de tharlarion. J'ai de quoi te payer, ou troquer. Peux-tu m'aider?"
Andronicus « Peut-être »
Mina reste cachée derrière le mur se demandant quel drôle de mélange cela peut faire un torvi jang'ka et se dit que gor ne tourne pas rond
kube'Ba louche légèrement, ayant aperçu du mouvement à sa droite. Il renifle, odeur d'étoffe et de plante, féminin, donc.
Andronicus « Mina nous reste-il de cette graisse de tharlarion au lazaret? »
kube'Ba a une lueur d'espoir dans son regard....
Andronicus « Il t'en faut combien? »
Mina sort de sa cachette et incline légèrement le buste "Tal Maitre, Oui mon Maître nous avons 3 jarres de 10 litres."
Andronicus « Ce serait donc pour 100GS la jarre »
kube'Ba hausse un sourcil, probable que deux litres aurait été suffisant. "Je te paie la jarre entière, mais je ne t'en prendrai que ce que je peux transporter sur moi. Donc.. un deux litres, je pense. Ton prix me va, kiume"
Andronicus « Mina apporte donc une jarre pour l'échange »
Mina « Oui mon Maître « elle repart dans la neige jusqu'au lazaret*
kube'Ba se frotte les mains, la moitié de fait... après trois cité. Le reste est plus difficile, mais il garde confiance. "Merci, kiume"
Mina revient transportant la lourde jarre prenant soin de ne pas glisser puis elle descend avec précaution les marches pour l'amener au libre
kube'Ba "Tu es forte, kike!" avec admiration. Il prend la jarre, souffle un peu, et s'en retournera dehors pour compléter son transfert.
Mina sourit soufflant malgré tout sous l'effort fourni.
kube'Ba remercie une dernière fois, et poursuit son chemin jusqu’à l’entrée, la grange abandonnée, pour transfer dans sa corne une bonne dose de graisse. Un peu plus d’un litre, au total. Ça devrait être suffisant. Il cache la jarre derrière, à l’abri des regards, puis reviendra la chercher ultérieurement lorsqu’il sera revenu de sa quête. Autrement, le temps l’enveloppera sous les couches de terre.
Troisième arrêt : Haelis (Ou le club Med Alaskien perpétuel)
Il arrive à la porte, et un jarl assez rude lui demande de s’identifier. Rapidement, une libre le rejoint, posant des questions sur son identité. Rapidement, ils devinent que sous ses airs sauvages, se cachent un torvi aux accents forts. Il le laisse entrer, dans l’attente du Haut Jarl Moka, forgeron, avec de l’hydromel et de la nourriture. Une bond le sert en bonne et due forme, mais le forgeron semble absent. Après deux cornes d’hydromel, il change de destination.
Quatrième arrêt : Turia (anglo)
Le chasseur découvre une cité riche, énorme, garnie d’une populace impressionnante. C’est sa première fois dans Turia, et il est franchement impressionné. Il y rencontre un rarius intelligent, curieux, qui l’escorte jusqu’à la forge. Personne… Mais il connaît quelqu’un qui connaît quelqu’un… et l’invite donc à repasser plus tard. Cette cité lui inspire confiance, il poursuit son voyage en gardant en tête cet endroit.
Cinquième Arrêt : Venna
Vide… mais des tarlarions sont harnachés à des charrettes. Possible qu’un forgeron puisse l’aider. Cependant, il misera sur Turia…ou Moka.
Sixième arrêt : Dorestad Fjord Village
À cet arrêt, il rencontre une amie red savage, India. Elle ne peut malheureusement pas l’aidé, les artisans de cette tribu amie travaille surtout les flèches, les arc, et les kailla. Elle lui parle de deux endroits, où peut-être… il pourrait trouver ce qu’il cherche, un éleveur de petit tharlarion rouge, aux limites des plaines de Turia, ainsi qu’un forgeron d’envergure, qui pourrait probablement l’aider. On le nomme « The Forge » avec des lettres majuscules. Il sent que ce qu’il cherche s’y trouve.
Septième arrêt : Dark Sword Outlaws
Ce n’est pas la première fois qu’il se rend chez les outlaws, il y a toujours été bien accueilli. Cette fois, il entre dans l’enceinte pour trouver un forgeron quand soudainement (surprise !) un raid survient. Un kiume lui demande assistance et c’est un peu par dépit qu’il accepte. Il se fait ligoter, et emporter sur le navire des assaillants. Cependant, après un temps, il réussit à défaire ses liens et se jette à la mer pour retrouver sa petite embarcation située à quelques mètres de là.
Jour 4
En route vers « The Forge »
Épuisée, il suit les indications d’India pour trouver la cité de la fonte et des armures. Il se pose pour la nuit sous une grosse pierre, qui lui fait office de grotte pour la nuit. Milles
images lui traversent l’esprit, les rencontres de la journée, mais surtout la difficulté à trouver un item qui, à prime abord, lui semblait accessible.
Au matin, il se rend dans ce lieu sombre, où les bruits de marteau qui frappe contre l’enclume envahissent l’espace sonore. Des odeurs de charbon, une chaleur insoutenable, voilà La Forge. Le lieu est passablement achalandé, mais un homme s’approche pour lui demander ce dont il a besoin.
L’homme sale au visage et un ton monotone : « Hej, Sire, tu veux quoi, ici ? »
Kube’ba hausse un sourcil, des cernes se dessinent sous ses yeux, résultat de la longue journée de la veille. « Je cherche des bottes pour monter le tharlarion. Ceux de la jungle, le grand »
L’homme sale au visage et un ton monotone s’essuit l’endos de sa main contre sa joue, se salissant d’avantage « Ouais, j’vois. J’ai deux-trois modèles, cuir épais, de tharlarion, justement, avec du bronze… Viens, j’te montre »
Kube’ba le suit donc, observant avec admiration les divers items qui peuplent l’endroit. Il arrive dans le département des bottes, clairement, et l’homme lui pointe une paire, avec des symboles entrelacés, très fins, très délicat, très peu Jang’ka. Mais… En même temps, ces bottes étaient créer pour les dresseur des cités, notamment l’immense et magnifique Turia.
L’homme sale au visage et un ton monotone « Essais les, je peux te les ajuster… »
Kube’ba s’exécute, glisse facilement son pied, mais coince au mollet. Il lève les yeux sur l’homme, qui s’approche et défait les cordes de chaque côté, ajustant le cuir le plus confortablement possible au torvi jang’ka. Ce dernier bouge un peu, se lève, fait quelques pas, saute, cherche le miroir de sol pour s’observer et sourit. Étrange mélange des genres, mai sur l’animal, ce sera parfait. « Yebo… Combien ?»
L’homme sale au visage et un ton monotone se lisse la longue barbe de forgeron, marmonne un peu, calcule, soupèse, analyse et annonce « Le prix franc est d’une pièces d’or et 2 d’argent. »
Kube’ba reste impressionné du prix final… Il s’attendait à payer cher, mais à ce point…. Avant de renvoyer son navire, le marin avait conservé, caché au cœur de la jungle, un menu coffre, garni d’une somme relativement importante. Dans le crane de son pagne se cache plus qu’une simple coquille d’os vide… il y a quelques richesses. Il tente… « Je te donne 1 pièce d’or. » Il plonge sa main vers la besace de son pagne, et lui tend le montant offert.
L’homme sale au visage et un ton monotone ne s’attendait pas à ce que cet homme, aux allures d’un sauvage, ait l’argent en poche. Il pensait même avoir à le sortir à grand coup de pied au cul. Donc… Lorsqu’il voit l’argent, il se l’approprie et lance « Marché conclu ! Je termine l’ajustement des bottes et le tout sera à toi. »
Kube’ba hoche la tête, satisfait de l’entente. Les jang’ka ne le savait pas, mais sa petite réserve pourrait les aider si jamais… une menace monétaire fusait. Ou l’achat d’items de survie. Personne ne le sait, pas même M’wana. L’argent rend les hommes fous, aussi bien les préserver. « Merci, kiume… »
Et c’est dans ce lieu sombre, sale, bruyant, qu’il trouve enfin ce qu’il cherche.
Jour 5
Direction la jungle du Schendi : Lac Ngao
Retour dans la jungle. Il retrouve la rivière, et se dirige lentement vers l’est pour rejoindre le premier lac, Ngao. Dans sa tête, sa stratégie se précise. Il aura besoin d’un appât, suffisamment gros pour intéresser le tharlarion, mais facilement déplaçable. Il songe à un tarsk, son premier choix aurait été une esclave malade, mais avoir à s’en occuper, la nourrir, l’entendre, la traîner au cœur de la jungle, non. Après une demi-journée de marche, il se trouve un perchoir dans un arbre, où il s’installe relativement efficacement pour observer les sentiers, le plan d’eau et les mouvements de la végétation.
Waki lui a dit « Cherche les œufs… tu trouveras les parents. » Il plisse les yeux, et tente de trouver des nids. Il observe régulièrement l’affluent d’eau, sachant pertinent que toute la faune de la jungle s’y rend périodiquement pour s’abreuver. Il cible d’abord la proie qu’il utilisera pour devenir l’appât, un troupeau de tabuks. Il descend de son arbre, et se dirige vers l’endroit où il les avait vu. Furtivement, utilisant les hautes fougères comme cachette, il les épie pour situer le plus faible du groupe. Après quelques ehns, il identifie un vieux mâle qui boite légèrement. Ce sera lui. Le chasseur prend tout le temps du monde pour détacher son arc, prendre une flèche et le mettre en joue… Direct dans le cuisseau. Parfait… Il tombe sur ses pattes arrière, gémissant, mais encore bien vivant. Cruel certes, mais il ne pouvait en être autrement.
Le plan était simple : se servir du tabuk gisant comme appât pour le tharlarion. Il avait repéré un nid à 200 mètres de là. Avant d’entrer plus avant dans l’antre du prédateur, Kube prépare son forfait. Il s’enduit d’abord de graisse de tharlarion pour camoufler son odeur. Il prépare sa corde, fait un nœud coulant d’une bonne circonférence pour que le cou du reptile y glisse bien… Il évalue la distance cache dans l’arbre, nid, tabuk. Il devait être à environ 350 mètres du nid, de son arbre. Il traîne le tabuk blessé jusqu’en bas de sa cache, laissant volontairement traîner le sang de la bête sur le sentier, pour que l’odeur ferreux se répande dans la jungle. Première corde sert à attacher l’animal blessé à l’arbre, seconde, avec le nœud, servira à prendre le cou du reptile de son arbre. Il suite l’huile odorante du prédateur, mais il a un sourire mauvais sur le visage « Je t’aurai… »
Il tranche la peau du pauvre tabuk un peu plus pour laisser couler le sang de façon plus abondante, plus alléchante. Des bruits, tout près… Il grimpe rapidement dans son arbre, se juche au dessus de l’appât, vérifie la longue de la corde pour s’assurer que le nœud coulant
se rend jusqu’au sol, tout près du corps de la bête. Bien.. Il fait 3 tours autour d’une branche forte, et le termine par un croisement qui bloque la corde solidement.
Plus rien ne bouge, un calme sournois. Il peut entendre les oiseaux et les insectes, mais il y a quelque chose… Il ralentit sa respiration, se concentre sur tout et sur rien à la fois, attendant la suite.
À ce moment, tout se passe très rapidement. Un grand tharlarion sort de nulle part, d’entre deux immenses fougères, et se jette sur le tabuk. Il lui donne un immense coup de queue, qui casse les pattes avant de l’animal, qui se retrouve par terre à gémir sa douleur. La gueule du reptile s’ouvre et s’attaque à la gorge, qu’il ouvre d’un trait. À ce moment, Kube’ba a peur. Très même. Un faux pas, il tombe, et se fait dévorer… Ce moment est probablement le plus important de sa vie, le plus intense et le plus dangereux. Il se colle contre la branche sur laquelle il est perché, coince le bois entre ses jambes pour se donner de l’équilibre et de la force et…attend. Il laisse le tharlarion achever le pauvre tabuk et s’en repaître pour diminuer sa vigilance. La corde est toujours là, tout proche de la tête de sa proie. Le reptile mange, de plus en plus tranquillement, maintenant que son festin ne se débat plus. Il aurait pu l’abattre, ici et maintenant, le tuer, et ramener la peau, les dents, les écailles à la tribe. Pourquoi as-tu décidé de le dresser…pourquoi ? Heureusement, il a choisi une race somme toute gérable.. moyennant beaucoup, beaucoup, beaucoup de nourriture.
L’instant. Celui qui décide de tout. Le tharlarion mange tranquillou, change d’angle pour s’attaquer à la chair de l’échine, et se met carrément dans l’angle du licou. Kube’ba bande ses muscles, pousse un hurlement de guerre et tire de toute sa force sur la corde, encerclant le cou du prédateur assez fortement, mais pas suffisamment pour l’étouffer. Les trois tours autour de la branche donne une force supplémentaire à l’effort, et lorsque l’autre est sous la prise du nœud, il coince la corde par une série de 8. Le tharlarion cri, littéralement, sa langue va dans tous les sens, ainsi que son corps et sa queue meurtrière. Ce dernier réalise très rapidement qu’il ne peut aller très loin, sous peine de mourir pendu.
Kube reste en haut, l’arbre bouge sous les mouvements de l’animal totem de la tribu. Il est magnifique, grand, noir. Et il veut très certainement se faire un repas de l’ours velu dans les branches au dessus de lui. Le reptile se débat, s’épuise, s’égorge. Le torvi relâche la corde, donne du jeu à l’animal, pour qu’il ne se blesse pas. Il peut maintenant faire quelques pas et baisser son corps sur le sol. Après un certain moment, à la nuit tombée, l’animal semble légèrement fatigué. Le chasseur, lui, l’est totalement. Il se cale confortablement et ose s’endormir dans l’arbre pour une nuit agitée.
Jour 6
À l’aurore, le soleil le réveille ainsi que les chants des oiseaux variés. Il baisse la tête et ce qu’il voit le surprend… Le tharlarion dort comme un loir, tête appuyé sur le ventre du tabuk en guise d’oreiller. Il descend lentement de son arbre, s’assurant au préalable que la corde est toujours stable et solide. Il évalue la longueur au sol, pour ne pas être dans le périmètre d’attaque de sa proie. Il est toujours enduit de cette graisse de tharlarion, ainsi qu’une quantité non négligeable d’insectes collés à lui. Le tharlarion s’est réveillé et ses yeux ardents l’observent avec attention. Ils se toisent… L’animal se lève d’un bond, en fait un autre et sa patte avant, ridiculement courte, le happe de plein fouet. Une griffe lacère son visage à la hauteur de son œil droit. La douleur est atroce, Kube plaque sa main sur son œil, sentant un liquide chaud couler de son orbite. Il recule de plusieurs pas, trébuche par terre et prie Odin et les esprits de la jungle de le protéger. Lorsqu’il ose ouvrir son œil valide, il peut constater que la corde qui maintient le tharlarion est solide. L’autre le regarde avec amusement, tournant sa tête de gauche à droite, ses naseaux palpitent à grande vitesse. Un kiume qui sent comme lui. Étrange… Le chasseur reste au sol plusieurs ehns, laissant la douleur s’atténuer. Lorsqu’elle devient plus tolérable, il ose l’ouvrir. Erreur… Il cri une nouvelle fois, craignant pour sa vue. Il connaît quelques plantes de la jungle qui ont un pouvoir anesthésiant et antiseptique, mais pour l’heure, il n’a pas la force de le chercher.
À ce moment, le prédateur s’élance une nouvelle fois vers Kube mais la corde le stop net… mais pas pour longtemps. La branche qui le retient craque… Le chasseur grimpe sans demander son reste à l’arbre, observant le reptile donner de grand coup pour retrouver sa liberté. En moins de 5 enhs, il l’est. Un vent de panique souffle sur le torvi, seul dans son arbre. L’est armé, certes, mais ne veut pas blesser l’animal qu’il souhaite rapporter à la tribe et le domestiquer. L’autre en bas lui lance des regards agressifs. Cette danse se poursuivra une bonne partie de la journée… et de la nuit…
Jour 7
Au matin, épuisé d’avoir pensé à toutes les possibilités d’évasion avec le reptile immense. Plus il l’observe, moins il n’a d’espoir. Il ne veut pas rentrer bredouille, la honte suprême. Son œil lui fait mal, heureusement lui restait un peu de baume du sangoma des red savages. Ce dernier avait des pouvoirs anesthésiants et antibiotiques, mais il sait qu’il aura besoin de soin avant longtemps. La branche, toujours accrochée au cou du tharlarion dessine un portrait assez étrange de la scène. Kube perché dans son arbre, et l’autre, en bas, tenu en laisse par une branche qui limite ses mouvements. Cette journée sera fatidique.
Rentrer… mais comment ? À la lueur du jour, le chasseur a une image plus nette du territoire. Le lac, au nord, le nid du reptile, à l’est, et la tribe, à l’ouest. Mais surtout le tharlarion a ses pieds qui le guette. Ce dernier est limité dans ses mouvements, mais il est clair que jamais il ne sera capable de le mettre à sa main.
À ce moment précis, il a un éclair de génie. Le nid. Partir de zéro. 200 mètres, tout au plus, le sépare des bébés en coquille. Enfin… une solution. Ne pas tuer la mère, en bas, mais sesauver avec des petits. Il ramasse à la va vite son équipement, met les bottes épaisses, ses armes, et c’est avec grande difficulté et douleur qu’il entame la fin de son périple.
Et voilà comment le chasseur s’en est revenu, semi-borgne et père adoptif
Le tharlarion est vorace, agressif et… gourmand. Malgré qu’il ait presque mangé tout le tabuk, il se laisse amadouer par les morceaux de viandes séchées du chasseur. Ce dernier, futé, lui fait faire quelques tours d’arbres… et le fait s’empêtrer dans sa corde. La liberté…enfin ! Kube se frappe par contre à plusieurs reprises contre branches, souches, pierres. Sa vue diminuée de moitié, il est à 50% efficace. N’empêche, il s’est fait une carte mentale du périmètre et fonce droit sur le nid, prend le plus gros, le plus chaud, le cale bien contre lui et fonce vers l’ouest comme si tous les esprits de la jungle en voulait à sa peau. Il se recogne, jure, s’ouvre une cuisse mais tant pis !
Il ralentit le pas en plein cœur de la jungle, plusieurs kilomètres plus loin, quand il est certain que le reptile ne peut le rejoindre. Tranquillement, le décor devient de plus en plus familier, ainsi que les odeurs. Il n’est plus qu’à quelques pas du camps.
Il est à bout de force et il franchit les derniers milles avec difficulté. La fatigue le rattrape maintenant que l’adrénaline a quitté son corps. Les jang’ka le retrouveront aminci, l’œil en sang et avec une profonde entaille qui traverse son visage. Cependant… Il porte en son sein un œuf de tharlarion et des bottes d’une dureté inégalable.
lundi 15 décembre 2014
Cueillette et potion
Il se sera écoulé plusieurs jours depuis que Shabaka aura remis le prélèvement cutané à Azul, plusieurs jours durant lesquels le grand black se sera évertué à identifier la source du mal qui empêchait sa soeur Isha de porter la vie. Sans relâche il aura vainement tenté d'isoler le poison " qui en fait, s'est avéré être un mélange pernicieux de plusieurs toxiques.
Ce qui aura, de fait complexifié considérablement la tâche...
Le temps jouait contre Azul qui ne pouvait conserver le prélèvement de peau contenant les pigments sans le voir se dégrader inexorablement, aussi, au pied du mur il dû se résigner et envisager autrement la situation. Un regard neuf pouvant l'éclairer sur la manière d'appréhender le problème et après avoir longuement tergiversé , Azul décida de se servir de ce qui constituait la source du problème plutôt comme une alternative intéressante. Puisqu'il n'était pas possible d'annihiler les substances toxiques qui empêchaient la vie de s'ancrer, il lui faudrait, à l'inverse élaborer un philtre capable de doper la fertilité de sa soeur, sans générer d'effets indésirables, indépendamment des poisons contenus dans le tatouage d'Isha.
Azմl aura été récolté certaines espèces de plantes particulièrement primitives que l’on trouve à cet endroit, Le schendi, bien connu pour sa formidable flore botanique, ouvrant sur l'univers qui l'entoure des yeux émerveillés. En vérité, il était un amoureux de la nature, un de ses hommes passionnés d'images, d'inédit, d'inattendu. il lui semblait à chaque escapade redécouvrir pour la première fois les bruits de la nature, les chants des oiseaux, le murmure des sources;, les frissons de la forêt, les grondements de l'orage lors des pluies diluviennes, la symphonie des vents parfois dévastateurs.
Azմl cueille du Vitex ou du (Chaste Berry ) à proximité des berges de la rivière , tant par sa forme que par son arôme, la baie, qui mûrit à la fin de l'été, rappelle le grain de poivre. Très efficace pour soulager les symptômes du syndrome prémenstruel, traiter les irrégularités du cycle et surtout favoriser la fertilité féminine. Alors qu'il sectionne plusieurs branches il aperçoit Liana qu'il salue.
ĿĪÂИÂ aperçoit Azul qui fait sa cueillette.. Elle l'observe sans l'interrompre sachant qu'il s'occupe avec acharnement sur le problème d'Isha. Elle le salue d'un petit signe de la main * Hou .... * Regardant ce qu'il tient dans la main.
Azմl se redresse en découvrant une nouvelle Liana, une femme affranchit du collier, goûtant une Liberté à laquelle elle n'aurait probablement jamais espéré. Azul restait stupéfait de cette métamorphose en la détaillant des pieds à la tête. Il suit le regard de Liana et s'entendrait lui répondre : "C'est...c'est du Vitex, une plante très puissante ! Il va me falloir couper les tiges et conserver uniquement les feuilles et les têtes, tu as envie de m'aider ? "
ĿĪÂИÂ hoche la tête vers lui se disant que s'était une façon d'être un peu avec lui * D'accord .. mais tu comptes faire quoi avec ça ? * Curieuse sur les bienfaits des plantes de la jungle.
Tout en chargeant les bras de l'Inahan, Azմl consentit à lui répondre: " Et bien, cette plante a des vertues pour atténuer les troubles prémenstruels et menstruels chez la kike, soulager les spasmes intestinaux et utérins; améliorer les fonctions respiratoire et circulatoire. " Il m'en faut encore trois ou quatres branches, ensuite tu m'accompagneras chercher du Dong Quai, c"est une grande plante vivace aromatique dont je vais conserver uniquement la racine."
ĿĪÂИÂ prend donc les plantes sur ses bras en louchant dessus. Sur terre elle prenait un spasfon et tout s'arrangeait. Elle était encore sous l'effet du vin sacré qu'on donne aux kajirae et ne connaissait aucun problème de ce genre là . Elle hoche la tête de nouveau mais curieuse de ce qu'il compte faite * D'accord .. mais .. C'est pour donner aux femmes de la tribu ? * Prête a le suivre pour chercher l'autre plante qui va lui servir a faire son médicament..
kube'Ba Wawindaji est tout essoufflé, piste une trace "Hou, tribe..." en continuant sa route, ne voulant pas perdre la proie
ĿĪÂИÂ voit passer Kube en mode essoufflé et l'observe rapidement * Hou Kube * se demandant se qu'il chasse encore
Tout en promenant son regard aux alentours histoire de repérer d'autres plants de Vitex, le grand noir expliqua à Liana qu'il en avait besoin pour traiter un cas, sans rentrer dans les détails, puisque soumis au secret. Rapidement il pointe de son index la dite plante à l'inahan afin qu'elle la cueille. Entre temps, Ku'be passe par là, au pas de course ' Hou frère ' lance t'il.
ĿĪÂИÂ tirera à la base de la plante pour bien tout prendre même la racine. Elle ne se montre plus curieuse s'imaginant qu'il crée un remède pour une femme. Peut être Sa'afi et ses pulsions hormonales. Elle regarde ensuite Azul * Tu penses que tu peux me dire quel bois je peux prendre pour ma sarbacane ? .. Waki m'a dit d'utiliser de la vines tube ou alors de la pousse de palmier ... * Elle se dit que c'est l'occasion pour elle de trouver un bon morceau bien solide.
Azմl aurait accompagné du regard Ku'be jusqu'à ce que son frère Pledge disparaisse par-delà la lisière de la forêt, en chassant de la main une nuée de petits insectes volants avant de revenir à sa cueillette. Au beau milieu de cet environnement naturel spectaculaire, voilà que Liana lui demande conseil, il répliqua : "Du rence, c'est un roseau résistant qui se développe en abondance dans les marais. Elle a de longues racines épaisses d’environ quatre pouces d'épaisseur qui se trouvent horizontalement sous la surface de l'eau avec de plus petites racines qui descendent vers le bas munie de tiges variant entre 15 et 16 pieds de long avec une floraison simple. A mon sens, si je devais tailler une sarbacane, c'est ça que j'utiliserai. On doit pouvoir en trouver par-là d'ailleurs "
ĿĪÂИÂ prendra le conseil d'Azul pour une sarbacane solide. Elle cherche du regarde la Rence qu'il décrit pour pouvoir en prendre un long morceau au cas où elle se louperait. Elle aura localisé quelques tiges prête a aller en prendre mais elle se doute qu'il faut couper ça avec une dague. Elle papillonne des cils vers Azul qui se fera un plaisir d'aller mouiller ses pieds pour en prendre un morceau pour blondie * Ah oui j'en vois là bas.*
Ils avaient collecté suffisamment de vitex, et avant d'aller chercher le Dong Quai, Azul taillerait un long roseau de Rence ayant opté pour un calibre compris entre 10 et 12mm, et pour une longueur comprise entre 160 et plus de 200 cm. Après quoi, il aurait préalablement percés les septums, les cloisons dans le tube afin d'assurer rigidité et une bonne prise en main. " Maintenant, il va falloir le laisser sécher jusqu'à ce soir dit-il, après quoi, nous pourrons le travailler, et le peindre. Tu pourras la personnaliser à ton goût, mais avant nous allons devoir conserver d'autres morceaux de rence, et du kapoct (coton) la qualité des projectiles conditionne les performances de ta sarbacane, de mauvaises fléchettes vont altérer la qualité du tir."
ĿĪÂИÂ est toute contente de récupérer un bon morceau pour sa sarbacane Elle remercie Azul d'un geste instantané en venant lui embrasser la joue * Merci...* Elle sourit puis regarde vers les plantes qu'elle a en mains * Tu veux que je mettre ça où alors ? * Elle louche sur les différentes plantes qu'elle tient dans ses bras. Elle se répète aussi dans sa tête les conseils qu'il lui donne pour fabriquer une sarbacane solide
Azմl taille des morceaux de rence de 20 et 40 cm de long, pour un poids avoisinant le gramme, qu'il place dans sa besace. Azul savait qu'en jouant sur la longueur et le diamètre, la position de centre de gravité, on pouvait radicalement modifier le comportement des fléchettes en vol. Après avoir essuyé le baiser de Liana sur sa joue, le grand black récolte un peu de kapoct sur les joncs pour en former une boule qu'il enfouit aussi dans son sac. Ils avaient le nécessaire pour confectionner une belle sarbacane, il fallait à présent trouver du Dong Quai, et pour ça, le binôme devait s'enfoncer un peu plus loin dans l'arrière de la jungle.
ĿĪÂИÂ regarde faire Azul avec sa perfection légendaire. Elle semble subjuguée par l'art de maîtriser la nature, chose qu'elle ignorait totalement. Elle regarde donc vers la jungle pour qu'ils puissent trouver ce qui manque pour lui et son médicament
Azմl ouvre la marche en ayant quitté son pagne pour davantage d'aisance, les valseuses à l'air libre évitant ainsi les macérations entre autre, mais également parce qu'il aimait ça, sillonner la nature dans ses apparats les plus simples, les plus authentiques. "Suis-moi" dit-il en se dirigeant au Nord-ouest
ĿĪÂИÂ remarquera l'aisance d'Azul dans sa nudité. Un sourire s'affichant sur ses lèvres, elle le suit
Et pas parce qu'il est spécialement fier de ses attributs masculins, ni parce qu'il abrite un côté exhibitionniste.
ĿĪÂИÂ marchera dans la jungle a ses coté. Regardant curieusement la végétation abondante pour ne pas regarder ce qui pendouille entre les jambes d'Azul.
Plusieurs centaines de mètres plus loin, Azմl repère assez vite du Dong Quai. La plante est rarement utilisée seule, aussi il avait décidé de l'associer au vitex, un cocktail détonant , un formidable tonique féminin. Restait à affiner le dosage, dans sa préparation médicinale car sa soeur rongée par un mal certain dissimulé dans son tatouage était atteinte de stérilité en quelque sorte. Isha devra boire le philtre dans la première moitié du cycle.
ĿĪÂИÂ l'observe faire en silence. Il semblait concentré sur la sélection de la meilleur plante, sûrement pour les bienfaits de son médicament. Elle pose ses fesses sur le rocher en simple observatrice de la cueillette d'Azul. Elle apprécie ce moment qui la tient éloigné du camp quelques temps.
Il s'agissait de fournir un sérieux coup de pouce à la nature, et ainsi permettre à sa soeur de porter la vie dans ses entrailles. Et Azul était résolu à trouver la parade. Satisfait, il sectionne à l'aide de son couteau la plante vivace de 40 à 100 cm de haut, à la racine cylindrique se prolongeant en plusieurs branches, succulente et très aromatiques, ne conservant que la racine pour sa préparation, le reste serait toutefois conservé pour une autre utilisation.
ĿĪÂИÂ observe la végétation autour d'elle ainsi que les oiseaux qui virevolte un peu partout. C'est plutôt un endroit apaisant et puis c'était sympa le cueillette a faire. Son regard se repose sur lui le voyant appliqué a prendre le meilleur de la plante * Au moins on pourra dire que tu t'es appliqué a prendre le meilleur... Et pour celle qui prendra ton médicament c'est rassurant. *
Azմl tend la racine très riche en vitamine A et E, pour qu'elle la sente en disant : "Respire là, tu sens ? Le Dong Quai ou le danggui est la plante la plus fréquemment utilisée en médecine naturelle, elle a des effets analgésiques, anti-inflammatoires, antispasmodiques et sédatifs devant même le ginseng et la réglisse. Tu sens comme elle est très odorante Liana ? Elle a été surnommée'la panacée gynécologique'."
ĿĪÂИÂ respire a plein nez la plante lui trouvant une odeur agréable * C'est incroyable ce qu'on peut faire avec de l'herbe * Liana ne connaissait de ce qui pouvait servir ou pas dans une jungle.
Azմl: "Je vais faire macérer longtemps les pédoncules et obtenir une huile concentrée que je mélangerai à l'extrait de vitex, quelques gouttes suffiront je pense. De l'herbe ?!!!" reprends le grand black s'amusant gentiment du côté inculte de L'Inahan avant d'ajouter, "cette herbe comme tu dis, est un trésor et il va permettre à la Vie de reprendre ses droits. Allons, rentrons à présent Liana, le soleil commence à décliner."
ĿĪÂИÂ comprend a demi mot ce qu'il dit se disant que c'est peut être un filtre d'amour. Elle sourit en haussant les épaules * Oui rentrons alors * Elle se lève, les fesses prête a le suivre de nouveau vers le camp
Azմl entasse les racines avec le reste des ingrédients dans son sac et prends le chemin du retour.
Azմl revient de sa récolte avec Liana chargé d'un sac qui commence à peser sur son épaule, aussi, s'empresserait-il de s'en délester une fois près du moto (feu).
ĿĪÂИÂ aura suivit Azul après le cueillette puis salut les personnes présentes autour du camp * Hou...* regardant la femme puis vers Kuba qu'elle avait salué plutôt
kube'Ba Wawindaji entend la grille au loin, lève les yeux de la bête qui devient de plus en plus charpie à mesure que sa lame s'active dans la chair et les muscles. "Hou renouvelé, brör, inahan"
Azմl s'agenouille avisant la kike qu'il ne connaît pas accompagnant son frère Ku'be occupé à dépecer une proie, finalement il l'aura eu songe t'il intérieurement, fier de lui " Hou kike, je m'appelle Azul et tu es ? "
Azմl profite que le chaudron soit vide pour demander à Liana de le remplir avec de l'eau pendant qu'il extirpe du sac les plantes fraîchement récoltées.
ĿĪÂИÂ hoche la tête vers Azul s'exécutant immédiatement... Elle prendra le chaudron pour aller vers la cascade et le remplir au 3/4... * Bien j'y vais tout de suite * Elle jettera un oeil sur l'animal que Kube a chassé au passage.
Katika salue donc tous les nouveaux arrivants du camp, tendant en même temps la main pour saisir le morceau de viande que Kube lui tend "Hou ! je suis Kat, je reviens d'une tribu plus au sud, les N'gao Rajha... ma mère est de là bas, mais mon père est... était un Jang'ka... Asante Kube."
kube'Ba Wawindaji jette un oeil au sac que le grand black a emporté, puis l'écoute ordonner à Liana d'aller chercher l'eau.. Une décoction médicinale? Hallucinogène? Des herbes pour Shi pour la sauce spéciale Goob'? "Azul, tu ramènes... des... de la... herbes?" Bon, une première épaule de levée, la peau git sous la pièce, il prenait le temps de l'enlever avec attention, le cuir servira assurément à la tribe. "De rien, kike" lorsque l'inconnue prend le morceau. "Les... N'gao Rajha?"
ĿĪÂИÂ revient une fois le chaudron remplit a bout du bras et grimaçant vu la lourdeur du chaudron et le pose près d'Azul.
Le feu est vif, quelqu'un s'est manifestement bien occupé de l'alimenter et tant mieux, ainsi l'eau sera rapidement portée à ébullition. Azul voit revenir Liana qu'il gratifie d'un sourire avant que son autre soeur finisse par répondre. " Kat..." reprit-il, à la manière d'un homme qui en répétant, fige le prénom quelque part dans son crâne. "les N'gao Rajha... je ne connais pas, c'est toi qui t'es occupée du feu ?" vers Kat puis vers Ku'be "ne va pas imaginer que je rapporte des plantes pour assaisonner ta viande hein !"
Katika acquiesce a Ku'be qui semble étonné, elle mastique son morceau de viande, la faim la tenaillant visiblement "Yebo... une tribu plus au Sud, mais plus petite que Jang'ka, ils sont très secret et leur camp difficilement accessible..." elle remange un morceau avant de répondre a Azul " Cha ! le moto (feu) était déjà vivant quand je suis arrivée... peut être Ku'be?"
kube'Ba Wawindaji éclate de rire "Ç'aurait pu, hein... viande est bonne quand mijotée! Et oui... je l'ai reparti, il y a quelque ehns." Il se prend quelques bouts de viandes fraîches, à mesure que l'animal se défait en catégorie -Viscères/peau/abats/sang/muscles. "Je suis curieux... toujours... Katika, parles-nous d'eux..." enfin, des comme eux, pas des blancs des cités, avec leur arrogance...
Azմl s'empare du chaudron puis le pose au-dessus du feu, il fallait patienter à présent avant de pouvoir faire macérer les végétaux aux propriétés médicinales à l'intérieur. Le grand black tapote la fesse de Liana en lui demandant de lui apporter un tospit dont il raffolait, ces espèces de petites prunes légèrement amères régalaient le gaillard.
Katika revenait chiper un morceau de viande auprès de Ku'be, la faim la tenaillait toujours et un de plus ne serait pas du luxe, c'est tout en le grignotant qu'elle allait tranquillement s'asseoir sur la fourrure, avant de reprendre, apaisant elle osait le croire, la curiosité de Ku'be concernant cette autre tribu..."et bien.... ils sont peu nombreux, n'ont presque aucun contact avec les blancs, en tout cas moins qu'ici, leur inkosi est un grand sage du nom de Kijali, plus âgé que Al'ka, ils ne cherchent pas la guerre, ils sont assez pacifistes en fait..." elle termine sa viande en se léchant les doigts "leurs coutumes sont un peu différentes de celles des Jang'ka bien qu'ils vénèrent tout autant les esprits et la déesse Mère"
ĿĪÂИÂ ramène dans un bol ce que raffole Azul. Elle en profitera pour faire un second bol et en proposer aux autre de la tribu. Elle posera celui d'Azul près de lui puis le plus gros aux pieds de la femme si jamais elle en voulais. Elle regarde vers Kube qui saura lui faire signe si il en veut aussi. Elle se recule ensuite mettant ses fesses au sol pour alimenter le feu en bois.
kube'Ba Wawindaji l'écoute attentivement pendant qu'elle lui répond, arrête même sa découpe l'espace d'un instant. Il note tout, ne savait pas qu'il y avait autre tribu dans la jungle. "Est-ce que toi tu viens ici parce que père jang'ka et va là-bas pour ta mère, ou nos tribu se veulent assez familière une envers l'autre?" Et hop! un autre bout de viande disparaît dans sa bouche.
kube'Ba Wawindaji n'ira pas tout de suite signifier qu'il souhaite une prune, les mains pleines de sang et les bras avec des machins tout collant venant d'endroit peu recommandable.
Azմl dispose devant lui les pédoncules de danggui, ainsi que les têtes et les feuilles de vitex en écoutant d'une oreille diligente la description du peuple de Kat. Un autre peuple mamba visiblement, dont la structure hiérarchie semblait identique à la leur, au sommet de la pyramide, un inkosi. " Est ce qu'Alka et Kijali se connaissent?" demanda t'il en piochant dans le bol un tospit.
Azմl porte à sa bouche goulûment le fruit juteux laissant couler une larme de suc à la commissure des lèvres avant de se torcher le visage d'un revers de main. Il poursuit sa dégustation en jetant de temps en temps un rapide coup d'oeil sur Ku'be qui s'en est foutu de partout le cochon.
Katika secoue la tête dans la négative tout en se régalant du contenu du bol que l'inahan avait déposé a ses pieds, elle reprend, expliquant à ceux qui étaient autour du feu "Cha ! je ne pense pas... Kijali me l'aurait dit, mais comme je t'ai expliqué ils ne sortent que très rarement de leur jungle et les deux inkosis ne doivent pas se connaître, les blancs non plus d'ailleurs ne doivent pas les connaître... mais peut être qu'Al'ka serait intéressé par les rencontrer? je peux demander...."
ĿĪÂИÂ aliment le feu de petit morceau de bois. Elle écoute le récit de la femme pas plus curieuse que ça. Elle avait déjà du mal avec sa propre tribu. Elle se penche sur le coté posant son coude sur l'herbe et rêvasse.
kube'Ba Wawindaji lève les deux jambe arrière, suivant la ligne naturelle de la hanche, puis défait en deux parties, gigot court et long, cuisse, ronde, intérieure.. Une vraie belle job de boucher, le kube. "Faudrait demander à Al'Ka, oui... Mais tu as dit que ton père est jang'ka, qui est-il?" Bon, se faisait pas d'illusion, le connaîtrait probablement pas, considérant ses origines, mais sait-on jamais...
ĿĪÂИÂ regarde vers Kube qui fait son boucher tel un Dexter sauvage. Elle trouve ça presque normal même si le coté tripe abats c'est pas encore un truc qu'elle arrive a regarder et encore moins a manger
Après une longue mastication, Azul déglutit en regardant tout à tour le petit monde pressé près du moto. Il s'approche pour regarder en surface si l'eau commence à frémir ce qui n'est pas encore le cas avant de reprendre sa place en songeant à ce que Kat venait de répondre. Il se sert à nouveau un autre fruit ayant craché préalablement le noyau du tospit précédent. Ku'be semble s'intéresser autant au dépeçage du bestiau qu'à cette soeur venue du Sud, et quelque part ça l'amusait gentiment. Son frère était habile suivant la course du couteau dans la découpe des morceaux de viande, une course appliquée et efficace.
Katika termine la coupe a ses pieds, raclant même le fond .... un rab ne serait pas trop.. elle étire une grimace de déconvenue en constatant que cette fois ci c'est bel et bien vide, reprenant a l'intention de Ku'be "Mon père était Upele, mais cha je ne pense pas que tu le connaissais, il a disparu lors d'une chasse il y a de nombreuses lunes, longtemps avant qu'Al'ka ne soit inkosi, j'étais toute jeune... lui et ma mère formait un couple indissociable et sa disparition l'a anéantie, elle est repartie vivre dans la tribu d'où il l'avait rencontré, m'emmenant avec elle... voila toute l'histoire, j'ai voulu revenir par ici pour rencontrer ceux qui avaient connu mon père et qui était ses racines " elle souriait contente d'être parmi eux "Al'ka est là? je voulais le rencontrer, si il a un message a transmettre a Kijali je pourrais le faire, j'y retourne bientôt"
Azմl crache le noyau suivant en demandant à l'Inahan qui dort à moitié, de nettoyer les racines sur lesquelles il reste encore un peu de vase. Il n'aimait pas les feignasses et prit un malin plaisir à aider cette dernière à bouger son charmant petit séant.
kube'Ba Wawindaji lève le coeur, bien chaud, comme toujours, et le pose dans une jarre ornementée, pour offrir aux inkosis. Il en aurait bien pris un bout, mais bon, souhaitait leur donner, celui du tarsk. Il regarde son travail, prend une longue inspiration, analyse le tout... Bon... quelques cubes à la hauteur du flanc, défaire le cou, trancher les sabots... "Naii, Al'ka est parti en chasse, avec Ha'Kan, notre second Inkosi. Peut-être peux-tu revenir plus tard, ou rester un peu, jusqu'à ce qu'il arrive. Il y a aussi la mwana, qui peut t'aider." Son travail se termine enfin, attendrais les inahans pour qu'elle transporte son travail jusqu'à la réserve, et tanne le cuir, et les viscères. Il se rend rapidement à la chute pour s'enlever les mochetés sur son corps, pour revenir près du feu rejoindre les autres.
ĿĪÂИÂ se prélassait un peu sans être en mode feignasse avec tout ce qu'elle faisait tout le journée. Elle prend donc les racines en regardant Azul qui l'exploite de trop. Un petite sourire taquin vers lui et elle commence a frotter les racines pour ôter la vase. Elle regarde vers la femme ensuite puis vers Kube pour revenir a Azul qui est le seul a avoir le sgeg à l'air
Katika secoue la tête "Cha, je ne pourrai pas rester, mais je reviendrai plus tard.... il vaut mieux que je parte maintenant ... Sala Kahle" elle se lève et prend la direction de la sortie du camp "je reviendrai !" dit'elle avant de s'éclipser définitivement
Porté par l'élan, Azul se remets sur ses jambes pour, cette fois, ajouter à l'eau frémissante les plantes fraîchement coupées ainsi que les racines préalablement nettoyées par la blonde qui voyait clair dans son jeu. D'une tache elle passerait très vite à une autre, Ku'be l'exhortant à stocker les morceaux de barbaque dans la réserve. Kat décide de rentrer et naturellement il la salue avant qu'elle ne s'éloigne d'un pas pressé, à croire qu'elle avait vu fantomas.
Azմl file à Liana le long morceau de Rence qui servira à confectionner sa sarbacane afin qu'elle l'a place à un endroit pour qu'elle sèche dans la foulée, il conservera les autres morceaux de petits bois destinés aux fléchettes ainsi que le kapok.
kube'Ba Wawindaji va s'asseoir sur la couverte chaude, par terre. Il observe son brör qui prépare sa décoction avec agilité, et ce qui est beau, quand même, dans la tribu, c'est que chacun ses forces. L'observe un peu l'emmanchure impressionnante du grand black l'espace d'un instant, puis commence déjà à sentir les herbes infusées dans l'eau. "Quel genre de potage, tu nous prépare, frère?" Et là enfin se décide à prendre un fruit.
ĿĪÂИÂ prendra le morceau de rence qu'elle étale non loin du feu se disant que la chaleur allait aider a sécher le truc. Elle regarde Kube mater Azul. Elle sourit légèrement s'imaginant des choses bizarres dans sa tête puis remet du bois pour activer le feu.
Azմl laisse infuser les plantes dans l'eau en remuant de temps en temps sous l'oeil intrigué de son frère à qui il répond : "Cette préparation va servir de puissant "tonique" pour une personne de la tribu. je dois taire son nom parce qu'il m'a été demandé de le faire. Quand elles auront achevé de macérer, je récolterai le concentré pour réaliser un philtre. D'ailleurs, je viens de penser qu'il me manque un ingrédient que je vais aller chercher au lazaret."
ĿĪÂИÂ regarde Azul partir s'enfermer dans sa nouvelle maison .. Elle s'imagine déjà le revoir dans 3/4 jours sans doute.
Ce qui aura, de fait complexifié considérablement la tâche...
Le temps jouait contre Azul qui ne pouvait conserver le prélèvement de peau contenant les pigments sans le voir se dégrader inexorablement, aussi, au pied du mur il dû se résigner et envisager autrement la situation. Un regard neuf pouvant l'éclairer sur la manière d'appréhender le problème et après avoir longuement tergiversé , Azul décida de se servir de ce qui constituait la source du problème plutôt comme une alternative intéressante. Puisqu'il n'était pas possible d'annihiler les substances toxiques qui empêchaient la vie de s'ancrer, il lui faudrait, à l'inverse élaborer un philtre capable de doper la fertilité de sa soeur, sans générer d'effets indésirables, indépendamment des poisons contenus dans le tatouage d'Isha.

Azմl cueille du Vitex ou du (Chaste Berry ) à proximité des berges de la rivière , tant par sa forme que par son arôme, la baie, qui mûrit à la fin de l'été, rappelle le grain de poivre. Très efficace pour soulager les symptômes du syndrome prémenstruel, traiter les irrégularités du cycle et surtout favoriser la fertilité féminine. Alors qu'il sectionne plusieurs branches il aperçoit Liana qu'il salue.
ĿĪÂИÂ aperçoit Azul qui fait sa cueillette.. Elle l'observe sans l'interrompre sachant qu'il s'occupe avec acharnement sur le problème d'Isha. Elle le salue d'un petit signe de la main * Hou .... * Regardant ce qu'il tient dans la main.
Azմl se redresse en découvrant une nouvelle Liana, une femme affranchit du collier, goûtant une Liberté à laquelle elle n'aurait probablement jamais espéré. Azul restait stupéfait de cette métamorphose en la détaillant des pieds à la tête. Il suit le regard de Liana et s'entendrait lui répondre : "C'est...c'est du Vitex, une plante très puissante ! Il va me falloir couper les tiges et conserver uniquement les feuilles et les têtes, tu as envie de m'aider ? "
ĿĪÂИÂ hoche la tête vers lui se disant que s'était une façon d'être un peu avec lui * D'accord .. mais tu comptes faire quoi avec ça ? * Curieuse sur les bienfaits des plantes de la jungle.
Tout en chargeant les bras de l'Inahan, Azմl consentit à lui répondre: " Et bien, cette plante a des vertues pour atténuer les troubles prémenstruels et menstruels chez la kike, soulager les spasmes intestinaux et utérins; améliorer les fonctions respiratoire et circulatoire. " Il m'en faut encore trois ou quatres branches, ensuite tu m'accompagneras chercher du Dong Quai, c"est une grande plante vivace aromatique dont je vais conserver uniquement la racine."
ĿĪÂИÂ prend donc les plantes sur ses bras en louchant dessus. Sur terre elle prenait un spasfon et tout s'arrangeait. Elle était encore sous l'effet du vin sacré qu'on donne aux kajirae et ne connaissait aucun problème de ce genre là . Elle hoche la tête de nouveau mais curieuse de ce qu'il compte faite * D'accord .. mais .. C'est pour donner aux femmes de la tribu ? * Prête a le suivre pour chercher l'autre plante qui va lui servir a faire son médicament..
kube'Ba Wawindaji est tout essoufflé, piste une trace "Hou, tribe..." en continuant sa route, ne voulant pas perdre la proie
ĿĪÂИÂ voit passer Kube en mode essoufflé et l'observe rapidement * Hou Kube * se demandant se qu'il chasse encore
Tout en promenant son regard aux alentours histoire de repérer d'autres plants de Vitex, le grand noir expliqua à Liana qu'il en avait besoin pour traiter un cas, sans rentrer dans les détails, puisque soumis au secret. Rapidement il pointe de son index la dite plante à l'inahan afin qu'elle la cueille. Entre temps, Ku'be passe par là, au pas de course ' Hou frère ' lance t'il.
ĿĪÂИÂ tirera à la base de la plante pour bien tout prendre même la racine. Elle ne se montre plus curieuse s'imaginant qu'il crée un remède pour une femme. Peut être Sa'afi et ses pulsions hormonales. Elle regarde ensuite Azul * Tu penses que tu peux me dire quel bois je peux prendre pour ma sarbacane ? .. Waki m'a dit d'utiliser de la vines tube ou alors de la pousse de palmier ... * Elle se dit que c'est l'occasion pour elle de trouver un bon morceau bien solide.
Azմl aurait accompagné du regard Ku'be jusqu'à ce que son frère Pledge disparaisse par-delà la lisière de la forêt, en chassant de la main une nuée de petits insectes volants avant de revenir à sa cueillette. Au beau milieu de cet environnement naturel spectaculaire, voilà que Liana lui demande conseil, il répliqua : "Du rence, c'est un roseau résistant qui se développe en abondance dans les marais. Elle a de longues racines épaisses d’environ quatre pouces d'épaisseur qui se trouvent horizontalement sous la surface de l'eau avec de plus petites racines qui descendent vers le bas munie de tiges variant entre 15 et 16 pieds de long avec une floraison simple. A mon sens, si je devais tailler une sarbacane, c'est ça que j'utiliserai. On doit pouvoir en trouver par-là d'ailleurs "
ĿĪÂИÂ prendra le conseil d'Azul pour une sarbacane solide. Elle cherche du regarde la Rence qu'il décrit pour pouvoir en prendre un long morceau au cas où elle se louperait. Elle aura localisé quelques tiges prête a aller en prendre mais elle se doute qu'il faut couper ça avec une dague. Elle papillonne des cils vers Azul qui se fera un plaisir d'aller mouiller ses pieds pour en prendre un morceau pour blondie * Ah oui j'en vois là bas.*
Ils avaient collecté suffisamment de vitex, et avant d'aller chercher le Dong Quai, Azul taillerait un long roseau de Rence ayant opté pour un calibre compris entre 10 et 12mm, et pour une longueur comprise entre 160 et plus de 200 cm. Après quoi, il aurait préalablement percés les septums, les cloisons dans le tube afin d'assurer rigidité et une bonne prise en main. " Maintenant, il va falloir le laisser sécher jusqu'à ce soir dit-il, après quoi, nous pourrons le travailler, et le peindre. Tu pourras la personnaliser à ton goût, mais avant nous allons devoir conserver d'autres morceaux de rence, et du kapoct (coton) la qualité des projectiles conditionne les performances de ta sarbacane, de mauvaises fléchettes vont altérer la qualité du tir."
ĿĪÂИÂ est toute contente de récupérer un bon morceau pour sa sarbacane Elle remercie Azul d'un geste instantané en venant lui embrasser la joue * Merci...* Elle sourit puis regarde vers les plantes qu'elle a en mains * Tu veux que je mettre ça où alors ? * Elle louche sur les différentes plantes qu'elle tient dans ses bras. Elle se répète aussi dans sa tête les conseils qu'il lui donne pour fabriquer une sarbacane solide
Azմl taille des morceaux de rence de 20 et 40 cm de long, pour un poids avoisinant le gramme, qu'il place dans sa besace. Azul savait qu'en jouant sur la longueur et le diamètre, la position de centre de gravité, on pouvait radicalement modifier le comportement des fléchettes en vol. Après avoir essuyé le baiser de Liana sur sa joue, le grand black récolte un peu de kapoct sur les joncs pour en former une boule qu'il enfouit aussi dans son sac. Ils avaient le nécessaire pour confectionner une belle sarbacane, il fallait à présent trouver du Dong Quai, et pour ça, le binôme devait s'enfoncer un peu plus loin dans l'arrière de la jungle.
ĿĪÂИÂ regarde faire Azul avec sa perfection légendaire. Elle semble subjuguée par l'art de maîtriser la nature, chose qu'elle ignorait totalement. Elle regarde donc vers la jungle pour qu'ils puissent trouver ce qui manque pour lui et son médicament
Azմl ouvre la marche en ayant quitté son pagne pour davantage d'aisance, les valseuses à l'air libre évitant ainsi les macérations entre autre, mais également parce qu'il aimait ça, sillonner la nature dans ses apparats les plus simples, les plus authentiques. "Suis-moi" dit-il en se dirigeant au Nord-ouest
ĿĪÂИÂ remarquera l'aisance d'Azul dans sa nudité. Un sourire s'affichant sur ses lèvres, elle le suit
Et pas parce qu'il est spécialement fier de ses attributs masculins, ni parce qu'il abrite un côté exhibitionniste.
ĿĪÂИÂ marchera dans la jungle a ses coté. Regardant curieusement la végétation abondante pour ne pas regarder ce qui pendouille entre les jambes d'Azul.
Plusieurs centaines de mètres plus loin, Azմl repère assez vite du Dong Quai. La plante est rarement utilisée seule, aussi il avait décidé de l'associer au vitex, un cocktail détonant , un formidable tonique féminin. Restait à affiner le dosage, dans sa préparation médicinale car sa soeur rongée par un mal certain dissimulé dans son tatouage était atteinte de stérilité en quelque sorte. Isha devra boire le philtre dans la première moitié du cycle.
ĿĪÂИÂ l'observe faire en silence. Il semblait concentré sur la sélection de la meilleur plante, sûrement pour les bienfaits de son médicament. Elle pose ses fesses sur le rocher en simple observatrice de la cueillette d'Azul. Elle apprécie ce moment qui la tient éloigné du camp quelques temps.
Il s'agissait de fournir un sérieux coup de pouce à la nature, et ainsi permettre à sa soeur de porter la vie dans ses entrailles. Et Azul était résolu à trouver la parade. Satisfait, il sectionne à l'aide de son couteau la plante vivace de 40 à 100 cm de haut, à la racine cylindrique se prolongeant en plusieurs branches, succulente et très aromatiques, ne conservant que la racine pour sa préparation, le reste serait toutefois conservé pour une autre utilisation.
ĿĪÂИÂ observe la végétation autour d'elle ainsi que les oiseaux qui virevolte un peu partout. C'est plutôt un endroit apaisant et puis c'était sympa le cueillette a faire. Son regard se repose sur lui le voyant appliqué a prendre le meilleur de la plante * Au moins on pourra dire que tu t'es appliqué a prendre le meilleur... Et pour celle qui prendra ton médicament c'est rassurant. *
Azմl tend la racine très riche en vitamine A et E, pour qu'elle la sente en disant : "Respire là, tu sens ? Le Dong Quai ou le danggui est la plante la plus fréquemment utilisée en médecine naturelle, elle a des effets analgésiques, anti-inflammatoires, antispasmodiques et sédatifs devant même le ginseng et la réglisse. Tu sens comme elle est très odorante Liana ? Elle a été surnommée'la panacée gynécologique'."
ĿĪÂИÂ respire a plein nez la plante lui trouvant une odeur agréable * C'est incroyable ce qu'on peut faire avec de l'herbe * Liana ne connaissait de ce qui pouvait servir ou pas dans une jungle.
Azմl: "Je vais faire macérer longtemps les pédoncules et obtenir une huile concentrée que je mélangerai à l'extrait de vitex, quelques gouttes suffiront je pense. De l'herbe ?!!!" reprends le grand black s'amusant gentiment du côté inculte de L'Inahan avant d'ajouter, "cette herbe comme tu dis, est un trésor et il va permettre à la Vie de reprendre ses droits. Allons, rentrons à présent Liana, le soleil commence à décliner."
ĿĪÂИÂ comprend a demi mot ce qu'il dit se disant que c'est peut être un filtre d'amour. Elle sourit en haussant les épaules * Oui rentrons alors * Elle se lève, les fesses prête a le suivre de nouveau vers le camp
Azմl entasse les racines avec le reste des ingrédients dans son sac et prends le chemin du retour.
--------------------Au campement--------------------
Azմl revient de sa récolte avec Liana chargé d'un sac qui commence à peser sur son épaule, aussi, s'empresserait-il de s'en délester une fois près du moto (feu).
ĿĪÂИÂ aura suivit Azul après le cueillette puis salut les personnes présentes autour du camp * Hou...* regardant la femme puis vers Kuba qu'elle avait salué plutôt
kube'Ba Wawindaji entend la grille au loin, lève les yeux de la bête qui devient de plus en plus charpie à mesure que sa lame s'active dans la chair et les muscles. "Hou renouvelé, brör, inahan"
Azմl s'agenouille avisant la kike qu'il ne connaît pas accompagnant son frère Ku'be occupé à dépecer une proie, finalement il l'aura eu songe t'il intérieurement, fier de lui " Hou kike, je m'appelle Azul et tu es ? "
Azմl profite que le chaudron soit vide pour demander à Liana de le remplir avec de l'eau pendant qu'il extirpe du sac les plantes fraîchement récoltées.
ĿĪÂИÂ hoche la tête vers Azul s'exécutant immédiatement... Elle prendra le chaudron pour aller vers la cascade et le remplir au 3/4... * Bien j'y vais tout de suite * Elle jettera un oeil sur l'animal que Kube a chassé au passage.
Katika salue donc tous les nouveaux arrivants du camp, tendant en même temps la main pour saisir le morceau de viande que Kube lui tend "Hou ! je suis Kat, je reviens d'une tribu plus au sud, les N'gao Rajha... ma mère est de là bas, mais mon père est... était un Jang'ka... Asante Kube."
kube'Ba Wawindaji jette un oeil au sac que le grand black a emporté, puis l'écoute ordonner à Liana d'aller chercher l'eau.. Une décoction médicinale? Hallucinogène? Des herbes pour Shi pour la sauce spéciale Goob'? "Azul, tu ramènes... des... de la... herbes?" Bon, une première épaule de levée, la peau git sous la pièce, il prenait le temps de l'enlever avec attention, le cuir servira assurément à la tribe. "De rien, kike" lorsque l'inconnue prend le morceau. "Les... N'gao Rajha?"
ĿĪÂИÂ revient une fois le chaudron remplit a bout du bras et grimaçant vu la lourdeur du chaudron et le pose près d'Azul.
Le feu est vif, quelqu'un s'est manifestement bien occupé de l'alimenter et tant mieux, ainsi l'eau sera rapidement portée à ébullition. Azul voit revenir Liana qu'il gratifie d'un sourire avant que son autre soeur finisse par répondre. " Kat..." reprit-il, à la manière d'un homme qui en répétant, fige le prénom quelque part dans son crâne. "les N'gao Rajha... je ne connais pas, c'est toi qui t'es occupée du feu ?" vers Kat puis vers Ku'be "ne va pas imaginer que je rapporte des plantes pour assaisonner ta viande hein !"
Katika acquiesce a Ku'be qui semble étonné, elle mastique son morceau de viande, la faim la tenaillant visiblement "Yebo... une tribu plus au Sud, mais plus petite que Jang'ka, ils sont très secret et leur camp difficilement accessible..." elle remange un morceau avant de répondre a Azul " Cha ! le moto (feu) était déjà vivant quand je suis arrivée... peut être Ku'be?"
kube'Ba Wawindaji éclate de rire "Ç'aurait pu, hein... viande est bonne quand mijotée! Et oui... je l'ai reparti, il y a quelque ehns." Il se prend quelques bouts de viandes fraîches, à mesure que l'animal se défait en catégorie -Viscères/peau/abats/sang/muscles. "Je suis curieux... toujours... Katika, parles-nous d'eux..." enfin, des comme eux, pas des blancs des cités, avec leur arrogance...
Azմl s'empare du chaudron puis le pose au-dessus du feu, il fallait patienter à présent avant de pouvoir faire macérer les végétaux aux propriétés médicinales à l'intérieur. Le grand black tapote la fesse de Liana en lui demandant de lui apporter un tospit dont il raffolait, ces espèces de petites prunes légèrement amères régalaient le gaillard.
Katika revenait chiper un morceau de viande auprès de Ku'be, la faim la tenaillait toujours et un de plus ne serait pas du luxe, c'est tout en le grignotant qu'elle allait tranquillement s'asseoir sur la fourrure, avant de reprendre, apaisant elle osait le croire, la curiosité de Ku'be concernant cette autre tribu..."et bien.... ils sont peu nombreux, n'ont presque aucun contact avec les blancs, en tout cas moins qu'ici, leur inkosi est un grand sage du nom de Kijali, plus âgé que Al'ka, ils ne cherchent pas la guerre, ils sont assez pacifistes en fait..." elle termine sa viande en se léchant les doigts "leurs coutumes sont un peu différentes de celles des Jang'ka bien qu'ils vénèrent tout autant les esprits et la déesse Mère"
ĿĪÂИÂ ramène dans un bol ce que raffole Azul. Elle en profitera pour faire un second bol et en proposer aux autre de la tribu. Elle posera celui d'Azul près de lui puis le plus gros aux pieds de la femme si jamais elle en voulais. Elle regarde vers Kube qui saura lui faire signe si il en veut aussi. Elle se recule ensuite mettant ses fesses au sol pour alimenter le feu en bois.
kube'Ba Wawindaji l'écoute attentivement pendant qu'elle lui répond, arrête même sa découpe l'espace d'un instant. Il note tout, ne savait pas qu'il y avait autre tribu dans la jungle. "Est-ce que toi tu viens ici parce que père jang'ka et va là-bas pour ta mère, ou nos tribu se veulent assez familière une envers l'autre?" Et hop! un autre bout de viande disparaît dans sa bouche.
kube'Ba Wawindaji n'ira pas tout de suite signifier qu'il souhaite une prune, les mains pleines de sang et les bras avec des machins tout collant venant d'endroit peu recommandable.
Azմl dispose devant lui les pédoncules de danggui, ainsi que les têtes et les feuilles de vitex en écoutant d'une oreille diligente la description du peuple de Kat. Un autre peuple mamba visiblement, dont la structure hiérarchie semblait identique à la leur, au sommet de la pyramide, un inkosi. " Est ce qu'Alka et Kijali se connaissent?" demanda t'il en piochant dans le bol un tospit.
Azմl porte à sa bouche goulûment le fruit juteux laissant couler une larme de suc à la commissure des lèvres avant de se torcher le visage d'un revers de main. Il poursuit sa dégustation en jetant de temps en temps un rapide coup d'oeil sur Ku'be qui s'en est foutu de partout le cochon.
Katika secoue la tête dans la négative tout en se régalant du contenu du bol que l'inahan avait déposé a ses pieds, elle reprend, expliquant à ceux qui étaient autour du feu "Cha ! je ne pense pas... Kijali me l'aurait dit, mais comme je t'ai expliqué ils ne sortent que très rarement de leur jungle et les deux inkosis ne doivent pas se connaître, les blancs non plus d'ailleurs ne doivent pas les connaître... mais peut être qu'Al'ka serait intéressé par les rencontrer? je peux demander...."
ĿĪÂИÂ aliment le feu de petit morceau de bois. Elle écoute le récit de la femme pas plus curieuse que ça. Elle avait déjà du mal avec sa propre tribu. Elle se penche sur le coté posant son coude sur l'herbe et rêvasse.
kube'Ba Wawindaji lève les deux jambe arrière, suivant la ligne naturelle de la hanche, puis défait en deux parties, gigot court et long, cuisse, ronde, intérieure.. Une vraie belle job de boucher, le kube. "Faudrait demander à Al'Ka, oui... Mais tu as dit que ton père est jang'ka, qui est-il?" Bon, se faisait pas d'illusion, le connaîtrait probablement pas, considérant ses origines, mais sait-on jamais...
ĿĪÂИÂ regarde vers Kube qui fait son boucher tel un Dexter sauvage. Elle trouve ça presque normal même si le coté tripe abats c'est pas encore un truc qu'elle arrive a regarder et encore moins a manger
Après une longue mastication, Azul déglutit en regardant tout à tour le petit monde pressé près du moto. Il s'approche pour regarder en surface si l'eau commence à frémir ce qui n'est pas encore le cas avant de reprendre sa place en songeant à ce que Kat venait de répondre. Il se sert à nouveau un autre fruit ayant craché préalablement le noyau du tospit précédent. Ku'be semble s'intéresser autant au dépeçage du bestiau qu'à cette soeur venue du Sud, et quelque part ça l'amusait gentiment. Son frère était habile suivant la course du couteau dans la découpe des morceaux de viande, une course appliquée et efficace.
Katika termine la coupe a ses pieds, raclant même le fond .... un rab ne serait pas trop.. elle étire une grimace de déconvenue en constatant que cette fois ci c'est bel et bien vide, reprenant a l'intention de Ku'be "Mon père était Upele, mais cha je ne pense pas que tu le connaissais, il a disparu lors d'une chasse il y a de nombreuses lunes, longtemps avant qu'Al'ka ne soit inkosi, j'étais toute jeune... lui et ma mère formait un couple indissociable et sa disparition l'a anéantie, elle est repartie vivre dans la tribu d'où il l'avait rencontré, m'emmenant avec elle... voila toute l'histoire, j'ai voulu revenir par ici pour rencontrer ceux qui avaient connu mon père et qui était ses racines " elle souriait contente d'être parmi eux "Al'ka est là? je voulais le rencontrer, si il a un message a transmettre a Kijali je pourrais le faire, j'y retourne bientôt"
Azմl crache le noyau suivant en demandant à l'Inahan qui dort à moitié, de nettoyer les racines sur lesquelles il reste encore un peu de vase. Il n'aimait pas les feignasses et prit un malin plaisir à aider cette dernière à bouger son charmant petit séant.
kube'Ba Wawindaji lève le coeur, bien chaud, comme toujours, et le pose dans une jarre ornementée, pour offrir aux inkosis. Il en aurait bien pris un bout, mais bon, souhaitait leur donner, celui du tarsk. Il regarde son travail, prend une longue inspiration, analyse le tout... Bon... quelques cubes à la hauteur du flanc, défaire le cou, trancher les sabots... "Naii, Al'ka est parti en chasse, avec Ha'Kan, notre second Inkosi. Peut-être peux-tu revenir plus tard, ou rester un peu, jusqu'à ce qu'il arrive. Il y a aussi la mwana, qui peut t'aider." Son travail se termine enfin, attendrais les inahans pour qu'elle transporte son travail jusqu'à la réserve, et tanne le cuir, et les viscères. Il se rend rapidement à la chute pour s'enlever les mochetés sur son corps, pour revenir près du feu rejoindre les autres.
ĿĪÂИÂ se prélassait un peu sans être en mode feignasse avec tout ce qu'elle faisait tout le journée. Elle prend donc les racines en regardant Azul qui l'exploite de trop. Un petite sourire taquin vers lui et elle commence a frotter les racines pour ôter la vase. Elle regarde vers la femme ensuite puis vers Kube pour revenir a Azul qui est le seul a avoir le sgeg à l'air
Katika secoue la tête "Cha, je ne pourrai pas rester, mais je reviendrai plus tard.... il vaut mieux que je parte maintenant ... Sala Kahle" elle se lève et prend la direction de la sortie du camp "je reviendrai !" dit'elle avant de s'éclipser définitivement
Porté par l'élan, Azul se remets sur ses jambes pour, cette fois, ajouter à l'eau frémissante les plantes fraîchement coupées ainsi que les racines préalablement nettoyées par la blonde qui voyait clair dans son jeu. D'une tache elle passerait très vite à une autre, Ku'be l'exhortant à stocker les morceaux de barbaque dans la réserve. Kat décide de rentrer et naturellement il la salue avant qu'elle ne s'éloigne d'un pas pressé, à croire qu'elle avait vu fantomas.
Azմl file à Liana le long morceau de Rence qui servira à confectionner sa sarbacane afin qu'elle l'a place à un endroit pour qu'elle sèche dans la foulée, il conservera les autres morceaux de petits bois destinés aux fléchettes ainsi que le kapok.
kube'Ba Wawindaji va s'asseoir sur la couverte chaude, par terre. Il observe son brör qui prépare sa décoction avec agilité, et ce qui est beau, quand même, dans la tribu, c'est que chacun ses forces. L'observe un peu l'emmanchure impressionnante du grand black l'espace d'un instant, puis commence déjà à sentir les herbes infusées dans l'eau. "Quel genre de potage, tu nous prépare, frère?" Et là enfin se décide à prendre un fruit.
ĿĪÂИÂ prendra le morceau de rence qu'elle étale non loin du feu se disant que la chaleur allait aider a sécher le truc. Elle regarde Kube mater Azul. Elle sourit légèrement s'imaginant des choses bizarres dans sa tête puis remet du bois pour activer le feu.
Azմl laisse infuser les plantes dans l'eau en remuant de temps en temps sous l'oeil intrigué de son frère à qui il répond : "Cette préparation va servir de puissant "tonique" pour une personne de la tribu. je dois taire son nom parce qu'il m'a été demandé de le faire. Quand elles auront achevé de macérer, je récolterai le concentré pour réaliser un philtre. D'ailleurs, je viens de penser qu'il me manque un ingrédient que je vais aller chercher au lazaret."
ĿĪÂИÂ regarde Azul partir s'enfermer dans sa nouvelle maison .. Elle s'imagine déjà le revoir dans 3/4 jours sans doute.
vendredi 12 décembre 2014
Epreuse suicidaire - Kube'ba & Shi - Trade glacial
Arrivé de Shi et Kube à Boswell, par le port. Shi s'égare rapidement, allant chercher des herbes, et d'autres éléments pour la cuisine dans la forêt. Kube se dirige directement vers la cité inconnue, où il rencontre un rarius, à la porte. Ce dernier lui refuse l’entrée, mais lui partage des informations relatives au trade, le nom de Lady ShaSha ou Lady Noor, l’Ubara.
Plus tard, après quelques rencontres non concluantes, et surtout, insignifiantes, le jang'ka réussit à ouvrir un dialogue avec une kike afin d'entrer dans la cité. Shi galère encore dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. La dite Lady est ouvertement méprisante envers lui, mais surtout, terrifiée des allures barbares de l’ours au masque de larl. Elle le mène à la porte, lui fait enlever ses armes, et il est reçu à l’auberge. Les kajis l’observent de loin, le serve avec crainte, mais une verte intelligente vient le rejoindre…. Ils discutent de son rôle dans la cité, de ce qu’elle compose, et lui, de son côté, lui fait goûter un morceau de viande séchée, fierté de sa famille. Elle apprécie, ce qui ouvre les possibilités de trade. Il termine la soirée avec elle, payant ses deux nuitées, et terminant le trade de cette façon :
Au matin… Une kajira l’informe qu’on le fou à la porte…
Jarod: Tu sauras retrouver ton ami?
Plus tard, après quelques rencontres non concluantes, et surtout, insignifiantes, le jang'ka réussit à ouvrir un dialogue avec une kike afin d'entrer dans la cité. Shi galère encore dans les bois, pendant que le loup n'y est pas. La dite Lady est ouvertement méprisante envers lui, mais surtout, terrifiée des allures barbares de l’ours au masque de larl. Elle le mène à la porte, lui fait enlever ses armes, et il est reçu à l’auberge. Les kajis l’observent de loin, le serve avec crainte, mais une verte intelligente vient le rejoindre…. Ils discutent de son rôle dans la cité, de ce qu’elle compose, et lui, de son côté, lui fait goûter un morceau de viande séchée, fierté de sa famille. Elle apprécie, ce qui ouvre les possibilités de trade. Il termine la soirée avec elle, payant ses deux nuitées, et terminant le trade de cette façon :
kube'Ba Wawindaji s'en prend un morceau, en écho à la femme, qu'il mâchouille avec appétit. Il pointe un coin de la salle, s'imaginant qu'il ne pourrait pas aller en bonne et due forme dans une chambre, considérant sa nature. "Je peux dormir ici, si je paie?" en disant cela, il avance des pièces d'argent sur la table pour la paga et le gîte. Il était épuisé de son voyage.
T͢͡elimą̃ se redresse sur ses fesses tout en lorgniant les pieces d'argent qui brillent sur la table : "oui ...enfin oui je pense si tu paye mais ce n'est pas moi qui tiens l'auberge ,c'est madame Noor ,il me semble ,il faudra t'adresser a elle ,mais viande bonne et pas trop salée ,je t'en prendrai une certaine quantité pour mon voyage ...un mix Bosk / Lart " dit elle tout en continuant de machouiller le bout qui lui colle aux dents
kube'Ba Wawindaji sourit, parce que content. "Alors, nous reparlerons, kike. D'ici là, prend ça en gage de bonne foi." Il en sort 2 morceaux de bosk, puis 2 de lart, qu'il lui donne. "Si toi avoir onguent et pommade pour blessure d'animaux, qui se conservent bien et que je peux emmener facilement, je te traderai en échange de ces viandes." Il va quand même s'étendre parce qu'il ne tient plus.
Il se retrouve ensuite dans une chambre, spacieuse pas possible, un peu ivre, et s'endort dans le confort total, après avoir payé sa chambre. Il rencontre enfin l'Ubara, qui se veut quand même une haute dignitaire d'Haskin...
Kube s'approche de la libre, il ne l'avait pas apperçu. Il retire son masque, c'était pas très poli, et être menaçant n'était pas le but. "Hilsen, lady" Très poli, ce qui jure avec l'allure générale.
Noor voit en plein milieu une espèce de sauvage et commence à hurler "hiiiii un mamba à hakins!!"
kube'Ba Wawindaji: "Kike, du calme... je trade... avec vous. J'ai commencé, hier, je suis désarmé, et votre inyanga, votre physicienne et moi avons des trades en cours" Il sourit, pour qu'elle constate qu'il n'en fera pas un repas.
Noor remarque les dents de l'homme et ne semble pas rassurée " oo c'est vous.. en effet dame telima m'a parlé de votre venue"
kube'Ba Wawindaji jette un regard à l'homme au loin, complêtement perdu dans ses pensées. "Je suis Kube'ba Wawindaji, mais vous pouvez m'appeller Koubé." Il hoche la tête à la kaji en salutation. Il l'avait apperçu hier, perché sur le rocher. "Je suis marchand jang'ka" Avec un petite courbette, ça changeait de ses manières de torvis.
Karl Birgisson s'approche de l'Ubar et le salue , poing sur le coeur " Tal Ubar"
Noor fait un pas en arrière quand celui ci exécute une courbette agile elle regadre tout autour d'elle se demandant si les gens de la cité pourraient la sauver au cas où cet home déciderait de finalement faire d'elle son repas du soir
kube'Ba Wawindaji: "Hou, rarius" qu'il avait apperçu, hier
Karl Birgisson salue également l'étrange homme apperçu plusieures fois le jour précédent" Tal" Il poursuit, « Ubara , voila la fille , propre et habillée , sa visite sera terminée demain , notre Healer était très pressée »
Noor met sa main à plat la dirigeant vers le sol pour signifier à karl un instant "que voulez vous trade "cherche le nom du sauvage"
kube'Ba Wawindaji les observe tour à tour, ses armes bien rangées sur le rack, à l'entrée. Le but n'était pas d'attaquer personne. Il s'adresse à la femme "Je cherche des marchands, pour trade, et parler à l'Ubar, pour développer des ententes de chasses, et échange entre nos cités..." Et pense à la petite Shi qui cherche des herbes et épices pour cuisiner...
kube'Ba Wawindaji: Bon, la jungle étant pas une cité...mais y'avait de quoi faire.
Noor avale de travers "l'ubar est occupé pour le moment "prend un air dédaigneux " je doute fort qu'une entente éventuelle pourrait naitre entre votre.. heu.. clan.. et la cité haskins la grande! Néanmoins je ne aprlerai pas à la place de notre ubar »
kube'Ba Wawindaji s'avance un peu plus vers la femme "Pourquoi vous ne pas vouloir trade avec nous? Nous ne sommes pas si différents des blancs..." Lui même, ancien marchand torvis, prospère et riche...qui avait choisi la jungle. "Nous aurions à vous offrir, et je pense que nous pourrions y trouver un avantage commun. Je chasse, les femmes tannent, nous travaillons toutes les bêtes..et les plantes, pour votre guérisseuse... Pensez-y, lady" Son parler est impeccable, ce qui trahi son origine.
Noor recule d'un autre pas mais cette fois garde la tête bien haute et reste fière et froide "nous nous débrouillons très bien sans vous vous savez "ne veut aps montrer sa trouille " et si dame telima a besoin d'herbes ou de plantes.. elle sait fort bien les trouver "renifle
Kube hoche la tête, et radoucit ses traits "Lady, nous aussi, nous avons tout. Simplement, développer le marché n'est jamais mauvais...." Il reprend ses habitudes de marchand, très droit et très poli "Ne vois pas là un affront, lady." Il fait un mouvement circulaire, dans la place, désignant l'immensité de la cité "Nous avons avantage à se faire un réseau, et notre but est la paix, et la tranquilité. Trade tranquille. Avec Blancs"
Karl Birgisson écoute l'homme , de plus en plus surpris par le contraste entre sa tenue et son parlé
Noor se gratte le lobe de l'oreille et réfléchit "il est vrai que vous.. vous y voyez bon nombre d'avantages.. quant à nous "fait une mine interrogative puis se risque à sourire malgré l'air crispé qu'elle a"
kube'Ba Wawindaji tend sa main à sa besace, puis l'enlève quand il réalise que la femme allait quitter. "Tout le bien, kike"
Noor « nous verrons cela plus tard mes affaires m'attnedent.. de vraies affaires avec des personnes de.. cités comprenez vous… »
Kube lance un regard mauvais, trop tard, elle était déjà parti. Le torvis de la fière cité d'Einar aurait eu envie de lui apprendre un peu la vie... Mais se ravise, fallait assumer qu'il avait l'air d'un sauvage, maintenant. Faisait soif…
Il retourne tranquillou à l’auberge, se fait servir, avant d’aller se reposer. Ce soir là, en se promenant dans le bois, aux alentours de la cité d’Haskins, il trouve Shi dans le creux d’un arbre, bien caché…
Kube : "Tu laisse des traces grosses comme les bosks! Ils vont te trouver...mais sûr qu'ils sont pas aussi doué que moi chasseur..." Il vient près de Shi, pose sa main sur son épaule et sert légèrement "Content de te voir, söster..."
Shiori était tremblotante dans le creux d'une grosse racine, à moitié morte de froid , recroquevillée sur elle même et endormie elle se réveille et croit rêver teddyBer était la son nounou jang'ka elle bredouille alors "moto..." et tend les bras pour agripper Ku'be, elle s'était paumée et n'en menait pas deux de large
kube l'agrippe et la soulève... Rawww la la. Il la colle contre lui, son corps massif toujours chaud de torvis devrait la réchauffer un peu... "Viens, entrons dans l'enceinte, j'ai une chambre à l'auberge. J'ai repris mes armes en sortant, je les redonnerai aux gardes. Ils ont eu un raid cet apres midi...mais t'étais où, toi?"
Shiori grelotte en sentant le chaud de ku'be et bredouille "j'ai froiiiid" avec une petite voix brise coeur, et elle l'agrippe fort et continue de bredouiller "je t'avais perduuuue,je cherchais des fleurs et pouff je te ne trouvais pluuuus..." elle renifle c'est qu'elle commençait à prendre froid sans moto, elle lui explique " iébo j'ai vu mais j'étais planqué dans la végétation, je suis passée inaperçue" elle se laisse porter jusqu'au dedans en continuant de lui piquer son chaud
Kube la transporte donc, jusqu'au porte, la serrant fort... l'avait l'impression d'avoir perdu une petite soeur, le nounours.
Kube entre jusqu'à la serve, où des kajiraes nocturnes s'activent. "Tu as faim, Shi?" Déjà, l'ambiance intérieure était plus chaude
Shiori se met à avoir peur en voyant le dedans d'une cité pour la première fois, elle agrippe teddyBer foooort et murmure "iébo, faim soif moi’
Kube retire son masque et plumes, maintenant qu'ils étaient arrivés. "D'accord..." Les kaji les dévisage, on peut sentir la peur et la crainte devant les sauvages. Elles baissent les yeux, alors l'homme s'exprime en langage commun de façon impeccable "Fille, emmène à boire à moi, et ma söster, ici, et du bosk en ragoût!" Il frappe le sol avec son pied, menaçant. "Viens, allons tranquille..."
Shiori me descend de son koala et s'assoit sur un coussin mais dos au mur de peur qu'on lui passe dans le dos
Kube regarde les p'tites s'activer, toujours en leur lançant des regards de méfiance, mais au moins elles viennent porter la commande. La kaji s'agenouille, fait le cérémonial d'usage, demande si elle doit le faire à la nordique, Ku'be fait non de la tête "Moi être jang'ka maintenant...pas besoin. Donne..." Et il prend. Elle reste tellement stoïque! Puis donne le reste, et va à la petite Shi, fait une légère courbette, ne comprenant pas pourquoi la femme est nue.. Elle demande "Tu es une kajira?" Ne comprenant pas pourquoi elle n'était pas aux côtés de son maître
Shiori grogne et dit "moi plus inahan! moi jang'ka kike paka! libre ...j'ai pas de collar, donne moi mon eau..." elle cherche du regard sa boisson que l'autre finit par lui donner avec une drôle de moue elle prend son bol et grommelle quand elle s'éloigne "jai peur de cité, ils vont croire que moi inahan..."
Kube jette un regard mauvais aux filles, qui s'activent de nouveaux à la serve. "Toi a bien fait de te cacher dehors, petite Shi... Mais racontes-moi, qu'as-tu fait depuis que je t'ai perdu, hier, en amarrant au port? Tu es parti chercher des plantes, herbes et épices pour la cuisine? As-tu eu du mal?" Il prend une longue gorgée de paga, ça lui manquait, ça...dans la jungle.
Shiori explique "après le bateau je te suivais mais j'étais partie près d'un arbre voir des fleur et quand j'au relevée le nez je ne te voyais plus et comme je ne sais pas qu'elle direction tu avais pris , je me suis perdue et j'ai fini par trouver la cité mais j'étais coincée dehors et du coup j'ai cherché des plantes sans trouver grand chose et vu que la nuit tombait je suis revenue devant la grande pour cachée près de l'arbre j'ai vu une bataille arriver et je me suis planquée et j'ai fini par m'endormir de froid et puis je me suis réveillée et tu étais réapparu!" elle sourit toute contente de l'avoir retrouvé
Kube écoute le récit, ça semblait si simple la vie de Shi. Il lui fait un sourire bienveillant, comment on pouvait faire autrement? Il se rembrunit quand il réalise qu'effectivement, ici, les hommes la prendraient pour une inahan et voudrait probablement lui prendre plus que son nom. "Cet après-midi...il y a eu un raid. Je suis entré dans la cité hier, je n'ai pas quitté les murs, ou presque pas. Que pour sortir chasser, il y a quelques ehns, avant de te trouver, parce que je trouverais ta trace partout!" Oui, il s'était familiarisé avec les traces de la tribu, pour toujours les trouver.
Shiori rigole après avoir bu plein d'eau et dit " j'ai crapahutée partout aussi hihihihhi je ne sais pas effacer mes traces moi un moment je t'ai appelé aussi mais je crois ue j'ai entendu un garde grogner alors je me suis tu" elle met sa bouche en coeur puis demande "tu sais à qui je pourrai demander pour trocquer des épices et des herbes contre nos fourrures?" elle regarde où en sont les kajirae d'ici et grommelle " j'ai faim c'est limace ça, j'ai faim..."
Kube lui pousse l'assiette avec le ragoût de bosk, et le pain. "Tiens... tu aimerais manger quoi, kidogo? (petite)" Il hoche les épaules en faisant une moue. "La seule ici qui a bien voulu trader avec moi, sans animosité, a été la physicienne, que je pense plus intelligente et ouverte que les autres. Nous...jang'ka les effrayont. L'ubara aujourd'hui m'a traité comme un sauvage, qui n'avait rien à offrir et tout à gagner de la cité." Il a envie de cracher par terre, et ajoute, fièrement, entre ses dents "J'étais, et je suis, encore un marchand honnête. J'étais riche et capitaine, maintenant je suis parmi un peuple riche de valeurs. Qui sont-ils pour nous juger? Je comprends les jang'ka de les manger..." Son sourire devient mauvais.
Shiori prend du ragoût et mangeouille en l'écoutant pas du tout rassurée et dit "on devra prouver qu'on a des valeurs alors et on trouvera bien le moyen de trouver un marchand qui veuille bien trocquer? " elle voit le visage de ku'be et dit "si je fais ma toute gentille, peut-etre qu'ils oseront pas nous chasser? et que j'arriverai à en amadouer quelqu'uns pour acheter nos furs?" elle sourit , essayant de positiver naïvement sur la bonne volonté d'une cité, elle risquait de déchanter vite fait mais bon
kube' hoche la tête "Bon..l'avantage, ici... c'est qu'ils me semblent...un peu.. mous. Nous ne sommes pas si mal tombés. Le Ubar me semble un homme distant, de peu de mots, mais qui se bat magnifiquement. Nous avons fur, cornes, canines, travailées par vous, kikes, j'ai de la viande séchée, tradition de ma famille depuis des générations. À date, c'est ce qui les intéresse le plus...Quand j'arrive à les convaincre que ce n'est pas de la chair humaine..." Il l'observe manger, rassuré. Au moins, elle aura des forces. "Ils ne doivent pas de slaver..." C'était, en effet, sa plus grande crainte.
Shiori mangeouille bien et finit sa portion de ragout et grignote un petit bout de pain, en l'écoutant et dit "et en plus je peux faire des bracelet et collier aussi moi j'ai appris...." puis intrigué du mot " de slaver? c'est quoi ça?" pas sûre d'avoir compris
Kube : "Les hommes...qui éduquent...les esclaves. Pour les revendre...Le slaver. Il ne faut pas que tu sois prise pour une vulgaire kaji...." Bon, c'était bien pratique, les kaji, mais... dans les cités, et surtout pas Shi.
Shiori grimace d'horreur et dit "mais....jsuis pluuuus inahan..." un vent de panique fait battre ses longs cils et dit "je dirai à chaque que je croise que je suis kike libre de mon peuple et pas esclave de blanc, comme ça ils vont pas me confondre si je dis? et j'ai plus le collar alors ils comprendront, hein... ils comprendront?" elle déglutit pas rassurée du coup mais vraiment pas du tout
kube se traine jusqu'à Shi, passe son bras autour de ses épaules fines, une grande tristesse sur les traits. Il l'attire à lui, pose sa bouche sur sa tête et baise son front. "Kidogo....Sha. Ils ne pensent pas comme ça, les blancs des cités. Il ne peuvent pas simplement te répondrent que *hé ben, c'est dommage...* et continuer leur chemin...Non. Ils te prendront, et t'emmèneront là-bas. Qu'importe... tu es petite, et sauvage, et belle. Qu'est-ce que tu penses qu'ils se disent? Tiens, une belle petite à mettre dans ma pierre de foyer pour y faire le menage, la serve, et...le reste. Sois prudente, et garde le reste pour Waki..."
Shiori agrippe son teddyBer et regarde vers l'immense esplanade comme une cage géante où elle devra longer les murs pour trouver le moyen de pas être attirée vers un danger et dit "mais...tu seras pas loin si moi danger moi je cris très fort et je viens me planquer près de toi?" elle plaque sa jolie petite frimousse contre le torse de Ku'be son petit coeur avait accéléré sous la crainte, elle allait devoir être sur ses gardes et bredouille "pire que la jungle ici....danger partout partout..."
Kube la serre un peu plus "Mais tu as emmené armes? Petite dagues, petite corne, pour planter dans le cou des libres? Faut bien te cacher, toi être agile. Les arbres..grimpes. Cherches refuge chez les panthères, les femmes sont fortes, comme nous, là-bas...Je ne sais pas si nous avons des alliances avec eux, ici... Mais fuit les raids, pas bon, jamais bon. Je me suis caché dans la cage, dehors, aujourd'hui. Si l'ennemi entrait, ils m'auraient vu dans la cage, et se serait moins méfié de moi. Mais...je suis homme. Et quand on est homme...On est capitaine." Pour citer gratuitement Diane Tell dans un emote gor.
Shiori grimace et bredouille " moi pas d'armes... Waki partit sans me rendre ma petite dague, ni Shab mon arc... j'ai mes cris et mes poings et escalader arbres.... Mais ici moi aussi en danger que quand un raid? ou alors on voudra bien que je parle?" elle baille et secoue sa tête comme pour chasser le sommeil qui l'attaquait maintenant qu'elle avait son petit ventre rempli
Kube hoche la tête "Yebo, tu peux parler. En fait...parle...Tu dois dire que toi pas kajira, pas inahan...mais ne leur dit pas ce mot, ils ne comprennent pas...et surtout, ne veulent pas comprendre." Il sent qu'elle fatigue "Viens, je vais te montrer ma chambre. Si tu as un soucis, demande la physicienne, je ne me souviens plus de son nom..Ombreline? Elle est..je pense.. une personne que tu peux aller voir si tu as des soucis." Il ne l'avait connu que quelques ehns, mais il savait reconnaître une bonne personne quand il la voyait.
Shiori hoche la tête et dit "iébo je ferai attention alors " elle l'escalade soudain comme un eucalyptus et attend qu'il la porte pour l'envoyer, elle renifle et le sert fort, elle flippait la petite Shi
Kube se lève, une petite Shi sur le dos, dépose quelques pièces pour pas offusquer les bien pensant. Restait encore quelques traces du riche marchand. Se départissait pas de tout, comme ça, en peu de temps. Il monte à l'étage, lui montrant le chemin. "Si toi vouloir paix, peut rester ici, près de la chambre. Tu t'y cacheras. Et tu peux dire que Kube'ba le jang'ka au crâne de larl a payé pour encore deux autres nuits dans cette cité."
Kube « C'est la chambre que la physicienne m'a donné... te le dis..si y'a un soucis...demande la. Elle pourra confirmer."
kube'Ba Wawindaji termine son bain, laisse dormir la petite Shi et descend doucement à l'auberge. "Hilsen, fille" à la kaji
loujade: maitre ?
kube'Ba Wawindaji s'en allait tranquillou faire une ballade "Aii?"
loujade: l’ubar a demandé a ce que vous soyez raccompagné a la porte et revenir plus tard pour le trad vous effrayez l ubara
kube'Ba Wawindaji observe l'auberge, et la femme, puis l'auberge... "Je vais aller chercher mes affaires, si tu me le permets."
loujade: « oui maitre… mais cest votre tenue ... et vos dents ... »
kube'Ba Wawindaji fait un pas dans sa direction, très sérieusement "Tu peux lui faire un message, du sauvage, avant que j'aille chercher mes choses et prendre Shi avec moi?"
loujade: oui maitre mais qui est Shi ?
kube « Une petite de ma tribu, une libre, sauvage...Je vais chercher le tout et te transmet mon message pour l'Ubara..." et sur ce, il va directement à sa chambre
kube revient sur la place, masqué pour le coup, suffit la politesse, eux, n'en avait pas. "Alors pour ce message, fille, je te prierais de lui dire ceci, à ton Ubara, parce que ton Ubar, j'espère qu'il a plus de jugeotte" Il marque une pause, puis reprend "Sache qu'il ne faut jamais se fier aux apparence, je suis né torvis, fils de marchand, plus prospère que ta cité entière. Einar a péri, je suis devenu capitaine d'un navire tout autant riche. Maintenant, je suis libre, de la jungle. Sauvage, comme vous les appeller. Mes dents, si elle avait pris la peine de les regarder, aurait sûrement remarqué qu'elles étaient plus saines que la tête de ta maitresse. Alors oui, nous quittons, mais restons très près...très très très près...Et n'aviser pas de toucher Shi..." Il se recule, fait une courbette et salutation, ramasse ses armes, et s'en va.
loujade: se recule et ne comprend pas tout mais transmettra
kube "J'attendrai les trader, à l'extérieur des portes." Heureusement, il avait mangé tout son soûl et bu en masse, ainsi que la petite Shi.
Tite paka cute Shi termine son bain, et réalise que les citadins ont mis à la porte les jang’ka. Elle demande des explications…
Jarod: Tal Ced, tal ... *détaille la sauvage et se dit qu'elle doit avoir une sacrée bonne raison pour se promener librement dans la cité
Shiori Idyll en avait une super bonne vu qu'elle avait été autorisée à rentrer. Elle dit "mon ami est dehors et on a été convié à sortir mais moi je connais pas la sortie" elle déglutit et se dandine d'un pied à l'autre
Jarod: Et tu cherches à le rejoindre? Bon tu as de la chance que je sois de bonne humeur, vous cherchez les commerçants c'est bien ça?
Shiori Idyll hoche la tête et dit "yebo nous venir pour offrir de faire du trocs mais apparemment une ubara a eu peur de l'allure de mon ami... du coup il est sorti , mais moi pas, on est venu en paix et la green nous avait donner une chambre et mon ami avait payé la chambre deux nuits encore"
Jarod: Je les enverrai vous rejoindre pour que vous fassiez votre marché... quand ils se décideront à sortir de leur tannière, ils se font encore plus rares que les verts « Deux nuits pour deux personnes? » Il soupire et débourse les pieces pour les remettre entre les mains de l'inconnue « Voila pour le dédommagement je vérifierai quand même, gare à toi si tu m'as menti »
Shiori Idyll glousse et dit "c'est vrai qu'ils sont bien cachés on ne l'ai a pas encore vu .." elle avait peur de l'endroit et des gens mais elle essaie de pas avoir l'air d'avoir peur, elle répond " yebo, il avait réglé d'avance mais l'ubara l'a chassé et moi je l'ai perdu en route, je me suis encore perdue" elle prend les pièces qui rembourse et dit " asante je donnerai à mon ami"
Jarod: Tu sauras retrouver ton ami?
Shiori Idyll est surpise et dit "c'est lui qui m'a dit, alors je lui fais confiance, mais si on lui a rendu je reviendrai te rendre les pièces, je ne veux pas te voler sir"
Shiori Idyll l'avait déjà perdu une fois dans les forêt et grimace en disant "euhh ba j'imagine qu'il est dans la forêt de dehors?" elle regarde l'homme voir si lui savait quelque chose sur l'endroit ou était son ami, elle était super douée pour se perdre...
Jarod: Bon Angie aide la sauvageonne ouvre lui les portes, je dois aller voir ce qui se passe sur la place il y a l'air d'avoir de l'animation
Shiori Idyll regarde l'esclave et dit "asante sir" elle fait une petite courbette genre elle essaie d'avoir l'air civilisée et s'éclipse en suivant la fille après avoir dit à la kike " tal !"
Par la suite, l’ours chasseur passe chez les panthères, pour les connaître, et tenter de trade avec elles. La morale…. Si le jang’ka est capable de trouver du maquillage, des pommades, et du parfum, elles accepteront de trader avec lui…autrement, n’est qu’un mangeur de chair qui confectionne rien de plus que ce qu’elles créaient déjà.
Plus tard, retrouve Shi, et rentre au bercail, riche d’une nouvelle rage envers les blancs.
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