dimanche 27 mars 2016

La vie d'un chasseur - Le piège


Ng avant de se reposer avait commencé par s'occuper de la corde venant de l'écorce du banian. Chaque écorce avait eu le temps de tremper dans l'eau toute la nuit. Cela a permis l'action des bactéries de séparer la matière gommeuse qui soude les fibres entre elles. 

Ng se penche en fixant le récipient ou se trouvait les écorces, sa main plonge pour sentir la texture de celles-ci. Il fallait encore du temps, de la patience... laisse de côté la futur corde non sans ronchonner. S'assoit pour attaquer la découpe du bois...

Ng prend la longue tige de bambou à son extrémité vient faire une encoche assez large et profonde , cela servira a retenir la corde sous la pression. Se met debout rapidement et essaye de plier le bambou pour jauger de sa résistance. Cette matière était particulièrement adaptée a supporter des fortes pression.

Ng regarde ce qui lui reste de bois, attrape un morceau ne voulant pas découper autour pour garder son aspect neutre, fera juste une découpe au bout. Une trace laissée sous la branche qui était déjà accrochée au morceau de bois. Fini par attraper le reste découpe l'un d'eux en forme de V plus long le dernier sera plus petit... le fera passer entre son premier bois qui avait gardé sa branche. Satisfait de voir que tout semblait assez bien proportionné pour jouer son rôle.

Ng enchaine les découpes essayant d'avoir la même application, proportion en tout et pour tout trois pièges possibles. Se demande comment camoufler l'odeur qu'il a pu laisser sur le bois, le lart est rusé, malin, méfiant... fini par se lever et se diriger assez loin du camp sans sortir.

Ng pose un genoux au sol et commence à attraper de la terre molle, sans trie elle sera recouverte d'herbe. Une fois la quantité suffisante, retourne près de sa zone de confection, une bota à la main. Versera a même le sol de l'eau sur le petit monticule de terre, pour ensuite avec quelques feuilles l'écraser. Une sorte de bouilli qui ne ressemble à rien quand il s'arrête, une odeur spécifique, des excréments agrémentaient  le tout.

Ng regarde la texture non homogène mais lourde, granuleuse par tout ce qui la compose prend celle ci assez dense et vient recouvrir son bois. Toujours en gardant de large feuille comme des gants pour essayer de camoufler son odeur. Cela sera grossier pour ne pas indiquer que c'est un fait exprès.

Ng recouvre ses mains de ce monticule avant de retourner vers l'écorce... vue le temps passé à façonner son bois, cela devrait être bon pour le corde. Sort l'écorce de l'eau la pose au sol et prend une pierre non taillée, assez difforme, la fait glisser sur l'écorce pour clairement séparer les impuretés, aérer l'écorce qui se détend. Continue en venant battre l'écorce sur un rebord en roche, laissant les fibres se détacher lentement.

Ng prend les fibres puis les attaches sur des morceaux de bois en tension pour les laisser sécher au soleil. Il ne manquera plus qu'a les assembler pour obtenir une corde solide résistant à la pression.

Ng le ventre plein avait hâte de pouvoir repartir en chasse... vient regarder les fibres, pose ses doigts dessus... elles sont sèches et bien étirées. Détache deux brins sur une seule extrémité le premier passera sous le second en tirant son corps vers l'arrière. Essaye de garder la pression des fibres, de faire une sorte de tresse, entrelace l'une avec l'autre. Ronchonne dans sa barbe manque de glisser s'arrête un instant... le visage clos, la mâchoire tendue... Avait emmêlé les fibres, un foutoir sans nom...

Ng souffle a grand poumon reprend tout depuis le début, se concentre, une  dessus l'autre dessous c'est pas compliqué. Une dessus l'autre... Elles sont assez sèches, robustes réagissant bien a la pression et torsion... poursuit sans oublier la longueur nécessaire avant de faire des jonctions solides. Des ahns passé dessus enfin regarde les cordes... aucun finesse, ni allure mais l'objectif est remplie.

Ng reprend de la boue fraîche qu'il étale sur ses mains puis colle rapidement de large feuille, attrape le premier bois. Le bambou assez long le plante au sol, accroche une corde sur l'encoche au bout, l'un des bois les plus petit taillé en V sera relié au bambou par la corde. A l'extrémité du V place un nœud coulant avant de planter le bois en V plus grand et déposer le collet. Fini par le premier morceau de bois marqué au niveau de sa branche, place le morceau de bois le petit V sous celui-ci... les distances étaient assez bonnes. La tension est visible, le bambou fait une sorte de demie cercle, courbé... jettera un long morceau de bois dans le collet...

Ng suspendu regarde le morceau de bois en petit V se détacher de la branche ou il était coincé et le bambou se redresser sèchement pour entouré le bois pris pour le lart. Lève les bras avant de s'exprimer: " Mimi alifanya hivyo! wewe ni wangu lart! " (j'ai réussi! tu es à moi lart!) regarde autour de lui ouf personne.

[Rp suivant]

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