Photos by Al'ka et Teia
Tel'nek constate que tout le monde est présent et que puisque personne n'ose s'avancer sur l'air aménagé pour la danse, elle le fait tout simplement, glissant de son rocher souplement pour venir au centre de l'attention. Non, elle n'aime pas être le centre de l'attention, c'est bien pour ça qu'au même instant elle pense à plein de petit chaton en train de jouer avec une pelote de laine*
Tel'nek lance un coup d'oeil sur Tanka, supposement la aux côtés de Ash, lui demandant silencieusement de faire les percussions. Elle lui offre un sourire en guise de remerciement. Et tandis qu'il commence à donner le rythme tranquillement, elle entrouvre les petits sac accroché à sa taille afin d'avoir la place d'y plonger sa main à tout instant. Coup d'œil sur les Inkosis, sourire en coin avant de plonger ses deux mains dans deux sacoches différentes qu'elle lève poing fermé au niveau de ses épaules. Tête penchée, elle ferme les yeux un bref instant pour se laisser bercer par le rythme.
Tel'nek aime innover et ne fera donc pas la même chose que l'année dernière non non! Son corps commence à se mouvoir lentement, comme porté par une musique délicate en contre harmonie avec le rythme puissant de la musique jouée par Tanka. Les muscles se tendent et se délient avec délicatesse, les poings toujours fermé, alors que la M'wana ondule tel un serpent, virevoltant parmi les plumes colorés de sa tenue. Ses bras se lèvent alors brusquement vers le ciel, ses mains s'ouvrant pour lâcher de la poudre colorée, verte dans sa main gauche et bleu dans la droite. Celle ci explose en gerbe autour de la M'wana, retombant ensuite comme une pluie fine de couleur qui s'éparpille, colorant tant Tel'nek que les Jang'ka autour.
Tel'nek esquissait alors un mouvement circulaire de ses bras, accompagnant la brume coloré jusqu'au sol avec grâce. En se redressant toutefois ses mouvements se font plus vif, plus précis comme une lame aiguisé qui vient fendre l'air, donnant vie à l'image d'un nouveau geste de ses mains vers l'avant. Au passage, elle plonge de nouveau ses mains dans les petits sac autour de sa taille, avant de les frapper l'une contre l'autre avec force, assez pour faire comme une petite explosions de couleur qui mélange le vert émeraude et le bleu saphir à l'image même des plumes qu'elle porte. Nouveau nuage coloré qui s'éparpille alors qu'elle circule dans l'espace restreint du cercle de danse, virevoltant entre Jang'ka qu'elle frôle et décore de traînée de poudre colorée, hormis Poison, elle a bien comprit qu'elle ne voulait pas de couleur.
Tel'nek revient finalement au centre, se laissant porter par la musique intérieur de son âme qui entraîne ses pas, comme une transe. Son corps ploie tel le roseau sans jamais se briser, tournoyant et traversant les écrans de poudre tantôt vertes, tantôt bleu puis finalement jaune qu'elle lance de tant en tant et décore au fur et à mesure de peau tel un table d'impressionniste. Ses jambes la portent avec souplesse, féline dans chacun de ses gestes et dégageant pourtant une joie de vivre, comme celle que l'on apporte à l'arrivée du printemps, à cette renaissance de la nature. Si peut être ce soir Poison voulait montrer le côté sombre, Tel'nek avait choisit de célébrer la vie, la grâce, l'envie de rire et de pleurer.
Tel'nek relâche un souffle alors qu'elle lance une dernière poignée de poudre de couleur dans le ciel du Schendi, tournant une dernière fois sur elle même jusqu'à se laisser glisser au sol, bras tendu eux aussi vers le ciel et tête baissé levée vers la cime des arbres millénaire de cette jungle profonde. Oui, elle était gracieuse, oui elle était précise et c'était peut être l'une des bonnes choses qu'elle avait gardé de son ancienne vie d'esclave ; la danse, le sens du spectacle. La danse finit, elle se redresse alors souplement, sans même essuyer les traces de couleur sur son visage et son corps, ça fait parti du show. Elle salut l'assemblée, un sourire aux lèvres avant de s'écarter pour laisser la place libre.
La candeur dans la sauvagerie naissante : Vanille
Vanille s'avance vers le centre du cercle alors que son tour arrive... Elle est nerveuse et calme à la fois, étranges sentiments. Danser, elle sait le faire... c'est relaxant, elle aime. Mais faire ressortir ce côté tribal, c'est un nouveau défi... quoique, elle se souvient d'avoir déjà dû s'adonner à une telle danse. Vanille fera un léger signe au musicien, demandant un rythme lent pour qu'elle puisse apporter sa touche personnelle à sa danse... De la douceur. C'est avec lenteur qu'elle balance ses hanches, déplie son corps laiteux tacheté maintenant de poudre émeraude et saphir. Elle évolue dans des mouvements aux allures sauvages... mains emprunt d' une fragilité animale tel le petit oiseau qu'elle pourrait incarner en apparence.
Vanille lâche des sourires rayonnants associés à des œillades sauvages: elle joue avec son public et cherche à accrocher son attention à l'aide de déhanchés ralentis... A son aise, tout en délicatesse, elle fera sa danse tribale. Une chorégraphie instinctive mais dérangeante car, elle souligne un coté sucré plutôt que le pimenté habituel. Ses plumes balancent doucement dans l'air qu'elle remue à peine, venant caresser sa peau qui frissonne sous les chatouillis provoqués. La jeune femme, étire de temps en temps des sourires mais reste concentrée... ses pieds glissant sur le sol colorés avec un contrôle parfait.
Vanille suit tranquillement le rythme engourdi des tam-tams, osant des cambrures révélant la souplesse de son corps pâles... Elle bouge, ondule et utilise chaque partie de son corps pour effectuer ses mouvements précis. Vanille ne craint pas de s'exhiber lors d'une telle représentation... une danse, c'est se mettre à nu, communiquer avec d'autres moyens. Et là, elle apporte sa touche douceur... Dans un tempo piano, elle offre une part d'elle, sa qualité première...une douceur presque inhumaine. Parfois, ses bras s'écartent pour rappeler le vol d'un oiseau... s'amusant à mettre en évidence les petites ailes faites de feuilles.
Vanille s'amuse à décomposer parfois quelques mouvements plus bruts... Et avec sa cadence ralentie considérablement, l'effet sera étrange, peut-être interpellant. La jeune femme, cherche à tout pris, dans son jeu de danse, à garder ce coté bestial qu'elle avait déjà observé chez certains Jang'ka... Un léger coup de hanche bloqué, des doigts qui se serre tel les griffes d'un larl ou simplement ses lèvres qui s'entrouvrent de façon provocante... tout cela sera dansé avec tiédeur... une suavité animale.
Vanille ralenti de plus en plus, allant dans un crescendo inverse... un léger geste sera fait au musicien afin qu'il comprenne qu'elle arrive au bout de sa transe. Alors, le rythme meurt doucement avec sa danse, les plumes vertes de son costumes venant échouer contre sa peau luisante.
L'envol du Tarn : Chiriku
Chiriku s'avance vers la piste... pas trop certaine de ce qu'elle fait... Bon, fallait simplement bouger des muscles... Elle regarde ses mains, elle avait encore son bâton, elle le pose plus loin et reviens sur la pointe des pieds vers le centre... Elle prend une grande respiration et regarde Maurice, le squelette... avec un peu d'imagination, il fera danser quelques tambours aussi. Elle a la tête qui bouillonne, le cœur qui semble être entraînée par une demi-douzaine de Kaiila... Elle regarde le sol quelques bonnes secondes, le temps de reprendre ses esprits, puis relève la tête.... C’est parti...
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Chiriku s'élance, tournant sur elle-même, levant les bras... les descendants, leur faisant fendre l'air. Bon... c'était démarrée... Elle s'imaginait la foule être invisible, ça irait mieux pour elle ainsi. Elle commença doucement à créer un déhanchement, faisant valser son bassin... d'un côté, de l'autre... demain, elle marchera probablement comme un vulo qui a eue la vie dure. Elle tenta de s'imaginer une scène... oui... cela l'aiderait.... Ses mais, commencèrent à dessiner des mouvements circulaires, ses poignets se mouvaient au rythme que produit Maurice.... Ou l'illusion qu'elle se procure elle-même avec ses tambours parce que finalement, un autre Jang'ka s'occupait peut-être de cette musique.
Chiriku descendit son corps au sol, frôlant de ses pieds la terre qui fit voler quelques grains de sables... dans le pire des cas, les Inkosis seraient peut-être aspergés... argh... ce n'était pas le but... Elle fait remonter son corps, mine de rien, prenant alors une envolée..... oui..... comme le Tarn qui fait son premier vol, elle c'était sa première danse! Elle essaya de démontrer le vol, l'envol... la vague de l'air qui frôle son abdomen. Pour se faire, elle fit valser son abdomen, laissant son corps a risque d'une future scoliose. Heureusement, quelques herbes suffiront pour lui changer le mal de place, dans quelques jours.... Elle poursuivra sa danse, peut-être représentative de la naïveté des petits oisillons, cette quête de grandeur, cette quête de vivre et l'exploration de soi par son premier voyage... la liberté...
Chiriku tapera le sol de ses pieds, pour démontrer la descente de l'oiseau vers sa proie ou lorsqu'il fera une pause de son vol vers l'infini. Elle tapa si fort que son masque lui tombera sur le nez... Elle fera une pause d'une demi seconde, remontant le bec vers le haut, façon du légendaire Sir Michaelus Jacksonus de Ar.... tout en lâchant un " Houa " aigu..... enfin, d'après les rumeurs de tribu, lui aussi avez un problème de nez.... Elle se remis à faire dandiner ses hanches d'un coté comme de l'autre, reprenant le rythme de l'oiseau dans son vol. Chiriku vole avec lui, explorant le haut des arbres, virevoltant près des feuilles qui sont elle-même balancées par le vent... l'air frais, l'air libre... elle se laissa entraîner avec le rythme du tambour.... Doucement, elle oubliait complètement la foule et leurs yeux sur son corps... doucement, elle se laissait entraîner par la musique, comme dans une transe ou cette fois, elle ne faisait qu'un vole effrénée avec le Tarn.
Chiriku se plie en deux, faisant la valse à ses bras et a ses jambes qui bougent de tous les côtés. Elle montera son regard qui avait plongé vers le sol un instant, elle souriait cette fois. Elle commençait à prendre un peu plus de confiance, quoique ses pas étaient toujours un peu maladroit... Sa confiance lui permis d'être légèrement plus agile.... Elle pu souffler un peu, surtout lorsqu'elle se permis d'imaginer l'atterrissage du Tarn.... Un atterrissage qui lui fit contracter quelques muscles des jambes, questions que son corps se positionne à ras le sol, de nouveaux. Elle se fixa au sol, le souffle court... Elle avait passé à travers... oufff... Elle attendit de doucement reprendre son calme. Elle finira par se relever, en douceur et se penchera pour saluer la tribe... "A.... Asante..." dira-t-elle toute timide, rougie par la gène... Elle regagnera son siège... Si elle avait été sous le choc des deux précédentes danseuses, désormais, elle était sous le choc de sa propre prestation...
Elle devra avoir une sérieuse conversation avec la Sangoma sur les pouvoir des plumes et des tam tams...
La fragilité dans l'obscurité : Poison
Poison pose un pied sur le cercle de danse, venant fait un tour d'horizon des personnes présentes, sa tribe. Fébrile, elle n'a pas l'habitude d'un tel exercice, la danse est quelque chose d'instinctif, de foncièrement animal pour elle, le public la paralyse, mais elle pose un second pied venant prendre la mesure du sol schendien comme si la terre humide lui donnait de la force de l'intérieur.
Poison son corps reste immobile un instant, la panique la prend, elle ferme les yeux, "respires", "bouges"... Les plumes statiques ne demandent qu'a s'envoler, comme un oisillon qui attend sur le rebord de la branche pour décoller. Petit à petit tout son être se délie, comme une liane qui se déplie, ses hanches commencent doucement a s'arrondir sous des cercles concentriques. Les plumes noires de geai vibrent sous le mouvement, elle lisse l'une d'entre elles sous ses doigts tremblants qui s'élèvent vers le ciel du schendi.
Poison ondule de plus en plus, ses pieds solidement ancrés dans le sol prenant toute la force de sa terre, les bras s'animent comme des ailes de papillon, fragiles, aériennes, ses poignets tournent avec délicatesse, elle ne perçoit plus ce qui l'entoure, venant prendre une bouffée d'air, se lançant tel la chenille qui sort de sa chrysalide, elle naît sous les yeux des siens, son corps se cambrant vers l'avant puis remontant tels des vagues vers les cieux, elle s'élève avec souplesse, tend son bras pour capter un rayon de soleil qui se poserait sur son épiderme et la réchaufferait pour lui donner toute sa clarté.
Poison se fait plus liane, le corps tout en finesse, athlétique, le papillon filant dans l'air, tandis que ses ailes se déploient, elles prennent de la force, les nervures si fines, s'intensifiant à mesure que les mouvements se saccadent, le fragile papillon cède la place à plus sombre, montrant l'ambivalence de l'araignée qui se fait corbeau à présent, les deux bras vers le haut, un pied s'extirpant de sa statique, pour s'avancer vers l'avant, le regard s'ouvre à l'obscurité, les hanches se font plus licencieuses, plus offertes à la musique qui retentit.
Le cœur bat a tout rompre, sa bouche s'entrouvre, elle avance vers un jang'ka, voulant le recouvrir de la masse plumeuse comme l'engloutir, la danse devient plus inquiétante, le corbeau fondant sur sa proie pour la dévorer, puis se stoppe, telle la marionnette à qui on a tiré les fils, ils se replie.
Poison souffle, un instant solitaire dans sa transe, puis reprend, le marionnettiste relâchant le cordage, elle bouge, sur un rythme décalé, trépidant, son cou vrille vers le haut, prête à rejoindre les hauteurs pour survoler la place. Un autre emplumé se devine, plus majestueux, l'herlit au travers de grandes ailes bat l'espace, fait voler la poussière, comme les battements de ses pieds, ses bras s'élargissent, ondulent avec élégance, virevoltent autour des flammes qu'ils soulèvent, l'herlit s'embrasse tel le phénix. Le corps se déchaîne, il prend tout la superficie comme si l'emplumé tournait autour de chacun d'eux de plus en plus vite, pour finir par se poser repliant ses grandes ailes dorées.
Poison baisse la tête venant se replier sur elle même, le papillon éphémère revient s'inviter à la fête une ultime fois, pour mourir de sa vie fugace, redevenant chrysalide pour un éternel recommencement. C'est la fin mais le début d'une autre phase quand il aura retrouvé son énergie.
La blanche délicatesse : Syn'gy
ŞŷŇ'ƓƔ pris son courage a deux et s'avança vers le centre du groupe ,elle n'avais rien préparer pour cette soirée donc elle était pas trop sur d'elle ,heureusement pour elle ,elle avait gardée quelques morceau de ces plumes de l'année dernière car elle avait pas eue le temps de s'en confectionner une autre.
ŞŷŇ'ƓƔ s'avança timidement puis commença a se sentir envahi par les tambours qui résonnaient dans son esprit ,son corps tout entier répondait a l'appel de la danse et c'est avec un naturel que son corps se mit a virevolter faisant ainsi danser les plumes blanches qui recouvrait une partie de son corps,
ŞŷŇ'ƓƔ ses mouvements devenaient sensuels ,ses hanches plus rondes bougeaient au même rythme que la musique ,son regard plus brillant, ces reins se cambraient autant que ces bras partaient vers le ciel comme un appel ,plus les tambour résonnaient plus ses mouvements se faisaient précis ,son épaisse chevelure blonde dansait au même rythme que son corps ,elle virevoltait tel un oiseau au dessus de la canope.
ŞŷŇ'ƓƔ fixaient de ces deux prunelles la cimes des arbres comme ci son esprit était lui même en suspension et tournoyait sur la tribe ,ces mains venaient chatouiller le moindre brin d'herbe ,chaque feuille chaque être vivant l'accompagnait dans sa danse endiablé ,elle se laissait entraîner par les sons qui raisonnaient dans son esprit humide fini par se calmer ,la petite imani revenait a elle peu a peu ,elle était en sueur et un peu a l'ouest par cette danse ,sa tête partait dans un mouvement lent de gauche a droite ,ces épaules qui suivaient le même mouvement se calmaient, tout autant ,puis les tambours s’arrêtèrent ,son esprit était de nouveau parmi la tribe ,son cœur qui tambourinait se calma également, s’arrêta alors de danser pour regarder l'assemblée encore une fois toute ébahie ...
La flamboyante légende: Ash
Ash'een'aali restait un instant dans la pénombre, les prémices d'un chant dans le schendien le plus pur précédent son entrée. La voix rauque aux accents suaves contait une légende des temps anciens. Celle de Tahiatemata, sœur d'un inkosi dont la beauté ne laissait indifférent aucun des askaris de son clan, rappelée trop tôt à ses ancêtres. La Sangoma s'avançait, le pas leste vers l'assemblée, les gestes mesurés qui s'imprimaient sur les sons naissant des percussions la montraient fragile, vulnérable, comme on avance vers un destin funeste et immuable
Ash'een'aali c'est presque un sanglot qui étreint sa gorge quand s'élève de sa bouche la complainte des kikes, pour une sœur, une fille arrachée à l'amour des siens. Les yeux mi-clos elle ploie sous la tristesse des mots, genou à terre, le front bas et le corps frémissant à chaque soubresaut de la rythmique, celle d'un cœur qui s'éteint doucement ... le silence ..le temps suspendu ... mais la résignation peu à peu fait place à l'espoir d'un renouveau. Le chant reprend vigueur racontant l'esprit se défait des entraves charnelles pour se montrer aux siens, rappelant la grâce et le charme des danses envoûtantes de Tahitemata. Emportée par la transe la Sangoma s'élevait et la démarche languide, aérienne la menait en pâture aux paires d'yeux observatrices.
Ash'een'aali le son tribal, vibrant maintenant prenait possession de l'être, reflet de l'esprit du conte. Venait le jeu des mains, les épaules roulent tandis que les doigts soulignent chaque courbe féminine et attisent leur cambrure, tantôt pour les exposer à loisir, tantôt pour les soustraire à la convoitise des regards d'une candeur arrogante derrière l'éventail chamarré des plumes couleur de jungle et de feu. Désirable, inaccessible elle appelait les regards pour s'y refuser, taquinait les flancs frémissants à la souplesse reptilienne, le corps se tendait pour s'assouplir en vagues hypnotiques et posséder l'espace.
Ash'een'aali le rythme brut allait crescendo et la Sangoma, parée de sa beauté sauvage glissait sur les présents des prunelles à la lueur fauve. Le ressac des hanches imprimait au corps une onde lascive et semblait réclamer la caresse abrupte qui pourrait les dompter. Elle s'approchait des flammes dont la lumière mouvante bataillait avec les ombres crépusculaires, moirant l'ébène de sa peau, les bras fendant l'air pour le charger d'un souffle de cendres incandescentes. Le chant n'était plus que rire et promesse de liberté ... il s'apaisait , la danse également, chaque mouvement se parant d'une grâce éthérée et subtile.
Ash'een'aali elle se figeait, l'espace de quelques ihns et sa voix limpide apportait la ponctuation finale à la légende. Après avoir dansé pour les siens, goûté une dernière fois les plaisirs de la vie Tahitemata se changea en oiseau sublime pour disparaître dans l'azur assombri du couchant. La Sangoma élevait un bras, puis l'autre avec indolence en volutes ondoyantes et sensuelles, tourbillonnant, lascive pour s'éloigner en survolant l'assemblée d'un dernier regard. Les percussions s'étiolaient et les dernières notes du chant se mêlaient au maelstrom sonore de la jungle.Il est dit qu'Haka Manu , la danse de l'oiseau sacré prend place entre les mondes et que Tahitemata revient avec les grandes pluies, oiseau de paradis pour siffler son chant à l'oreille des jeunes femmes, les inviter à danser en leur inspirant la douceur, l'amour et l'art de séduire.
La maman oiseau et son oisillon
Teia prend place au centre du cercle, elle inspire doucement, personne ou presque ne l'avait vu danser dans toute sa vie... elle s'empêche de regarder tout ceux qui l'entourent pour s'éviter une panique honteuse. Elle jette pourtant un œil derrière elle vers Tendaji genre pour dire * regarde bien c'est pas prêt de se renouveler*. Elle se tourne à présent vers Val et hoche la tête d'un air entendu. Elle espérait que les souvenirs vieux de plusieurs années allait aussi bien lui revenir à elle, Val elle même ne l'avait pas vu faire et devait donc bien être étonnée qu'elle lui propose ce plan. Elle inspire profondément et lève une main en l'air tendu et pliée dans une drôle de manière, 2 doigts, l'index et auriculaire, étaient tendu vers le ciel et les autres vers le bas. Elle relève les yeux vers val elle adopte un masque dur et dramatique, puis penche la tête vers le côté....La musique commence...
Val hoche la tête pour lui signifier être prête et prends la pose .. une danse vieille
Val fixera Teia tandis qu'elle commence à danser .. des images lui reviennent dans l'esprit en entendant ces tambours et les gestes si particuliers . Elle caresse le petit oiseau posé sur son épaule, qui ne l'a pas quitté depuis son arrivée dans cette jungle .. comme la personne qui lui fait face, dans d'autres temps.
Val remue les bras de gauche à droite, comme si elle était emprisonnée. Elle danse au même rythme que la rousse, et avance vers elle, le regard triste, presque suppliant .. elle soufflera vers elle, tendra la main, en tenant les barreaux d'une cage invisible avec l'autre, semblant lui dire " aide-moi"
Val penchera ensuite la tête, et tournera autour de la rousse qui danse avec elle .. le rythme deviens plus rapide, puis ralentit .. Elle se caresse les plumes, accrochées en ceinture.. de maigres ornements imageant l'oisillon qu'elle est .. qui suit du regard la femme devant elle.
Teia elle prends le temps de regarder val pour être certaine qu'elle avait cette connexion particulière, des souvenirs lointain d'une vie antérieur lui faisait face...elle était un drôle d'oiseau du schendi à présent qui regardait son passé en face, elle s'avance vers le reflet blondinet qui lui demande lascivement de l'aide elle semble s'agripper elle aussi au barreaux et les secoue avec force..Elle se laisse alors partir en arrière dans une roue à l'envers qui manquera pas de lui rappeler qu'elle était pas non plus gymnaste
Val cligne des yeux .. elle tourne la tête, ne la voit plus .. et la regarde encore .. elle ouvre la bouche, et happe l'air, comme si elle avalait quelque chose .. mimant un oisillon récoltant la nourriture offerte par sa mère.
Val se raidit un peu, et danse avec plus de force, .. ses mouvements deviennent de plus en plus harmonieux, et les flammes du foyer luisent sur sa peau laiteuse, qui brille comme une lune, au milieu de cette forêt.
Teia se met à tournoyer tout autour de val de plus en plus vite ses bras son en haut d'abord et entremêler puis au fur et à mesure elle détend ses bras, fait de léger mouvements comme si elle cherchait à déployer ses ailes puis elle laisse ses bras s'agrandir et se déployer complètement elle effleure val et ses bras.
Val la force encore .. la rousse tourne autour d'elle, elle fait de même, sans quitter son regard .. Elle souffle encore, elle l'a aidée, nourrie .. et maintenant .. elle deviens plus forte .. elle essaie d'ouvrir cette cage qui l'emprisonne .. et tente de s'en échapper .. s'éloignant peu à peu de la rousse .. elle la regarde, lui fait un signe de la main .. et bat des bras, comme un oiseau, tandis que ses mouvements semblent devenir encore plus légers, en harmonie avec le lieu qui l'entoure.
Val s'éloigne .. et chute un instant .. puis se relève et essaie encore .. elle reviens près de la rousse, dansant encore à nouveau autour d'elle .. elle fixera ensuite les deux chefs et leur sourira .. devenant plus sensuelle, lascive .. Elle souffle encore et recule, s'éloigne à nouveau, prête à prendre son envol et devenir adulte.
Val se met de dos face aux chefs et deviens un brin provocante .. vestiges qu'elle pensait disparus. Elle ondule alors, sensuelle, douce et envoûtante, fixant chacun de ses yeux de la même couleur que Thassa. Elle soufflera encore, caressant la peau des deux hommes de sa respiration .. et remuera les ailes, en reculant encore .. elle offrira un regard, accompagné d'un sourire à chaque personne présente, puis fixera à nouveau Teia.
Teia ses bras semblait chasser l'air autour d'air comme pour éloigner les démons invisible autour d'elle elle voit val s'éloigner lui dire au revoir, elle se tourne de l'autre côté et se laisse tomber au sol, , son corps ondulant ses mains reprenant la même position du départ, elle ralentit ses mouvements et laisse son ventre se plier vers l'avant ses mains viennent maintenant chercher la chose qui est dans son ventre, elle semble vouloir en extirper quelque chose mimant subtilement la rondeur d'une femme enceinte, elle se cambre douloureusement en arrière puis roule de côté pour finalement se relever avec rage avec une froideur dans son regard,
Val joue avec les plumes de la coiffe de Chiriku, puis ira danser juste devant Tendaji.. elle le fixera un moment et se déhanchera encore, sensuelle, avant de se tourner vers Poison, elle l'effleure un peu, et clignera des yeux vers elle avant de sourire . Elle repends place au centre et tourne autour de Teia .. elle lui souffle une caresse sur la joue, puis un hochement de tête, un sourire et elle s'éloigne une dernière fois, battant les ailes pour s'éloigner et prendre son envol, et gagner sa liberté, fièrement gagnée.
Teia elle revient vers val accompagnant ses pas qui se faisait grandissant , elle se donnait des airs mauvais d'oiseau qui allait se fondre sur sa proie, puis tente un grand écart facial qu'elle payera sûrement demain,, elle se retourne à nouveau se faisant menaçante venant ramper vers le sol comme un ost a qui elle était souvent comparer puis elle s'avance vers tendaji avec un regard menaçant prête à sortir les 2 croc empoisonnés.
Val se sens libre désormais et danse avec plus d'entrain, des mouvements plus rapides mais aussi fluides. Elle garde une belle sensualité, empreinte d'assurance, et des pas réguliers, légers. Elle marche comme sur un fil, se trémoussant encore, se voulant toujours aussi sensuelle
Val tourne encore tout autour du feu de camp, légère .. elle sautille parfois, une vraie libre, de tout, mouvements, et souriante. Elle souffle et reviens au centre du cercle. elle regarde teia et .. doucement s'approche d'elle, comme si elle la retrouvait, après tant de temps
Val regarde à nouveau chaque personne, elle prends des airs effrayé, puis ses yeux s'illuminent et elle se met à sourie, un sourie franc à chaque personne, comme un cadeau. Elle retourne la tête vers teia, maman oiseau qui l'a aidée à s’envoler, disparue et retrouvée. elle se colle presque à elle ,a regarde en dansant encore.
Teia était prête à morde mais se recula bien sûr dans une petite pirouette , elle laisse la musique s'emparer de ses mouvement libre et plus élancer qu'au début elle rejoint val au centre du cercle, se calque sur elle comme si elle était 2 mêmes personnes, elle expire longuement, son cœur s'emballe, un peu possédée par l'ambiance et l'instant particulier elle vient attraper les mains de val comme si elle agrippait à son propre reflet puis commence à se laissait onduler contre elle en descendant le sol, elle entoure val de ses ailes protectrices, du regret dans le regard, un soulagement dans l'instant d'après, elle se laisse à présent choir sur ses genoux et laisse la musique mourir dans leur mouvement synchrone.
Val termine son envol en regagnant les bras réconfortants de teia et se blottit contre elle en terminant cette danse improvisée.
Wooaww . Super soirée, superbes rolistes , supers ecrits .
RépondreSupprimerLes miss , vous nous avez fait rever Oo .