Le tannage de Sa'afi.
Sa'afi descend au camp d'en bas récupérer la peau, mais aussi plein de petites choses qu'elle avait soigneusement prépare. Elle remonte les bras chargés, déposant le tout, un amas de choses bizarres que la M'wana reconnaîtra. Mais elle prendra soin de ne pas tout dévoiler de suite. Elle ne connaît pas le tannage mais avait déjà préparé plein de chose spour faire le travail. Elle se pose au sol non loin du feu et commence le tannage de sa peau sans faire de commentaire, se concentrant sur son travail.
Sa'afi fixe la peau sur une planche de bois qu'elle aura préparé avant afin de pouvoir travailler la peau sans soucis et surtout sans l'abîmer. Elle vérifie qu'aucun morceaux de chair ou de gras reste sur la peau en l'inspectant soigneusement. Elle laissera sécher la peau ainsi, en prenant soin qu'elle soit un peu au courant d'air, en ayant recouvert la peau d‘une couche de sel pour accélérer le séchage et limiter les mauvaises odeurs. Elle n'oubliera pas de changer le sel régulièrement, et vérifiera que la peau soit bien sèche et raide pour couper les bords abîmés et passer à l'étape suivante.
Elle laissera tremper la peau dans l’eau froide, sans la laisser trop longtemps pour conserver les poils en l'état, ramollir la peau mais aussi pour éliminer les excédents de graisse. Elle posera la peau sur un tronc d'arbre dur afin de retirer la membrane qui recouvre la peau ainsi que pour enlever toutes les traces de graisse, de chairs et de fibres en grattant avec le dos de sa dague, afin d'éviter que la peau pourrisse par la suite. Elle y mettra le temps nécessaire en grattant avec soin et précaution tout en s'appliquant afin de ne pas abîmer la peau. Elle ne supporte pas trop l'odeur désagréable, mais elle ira respirer dehors de temps en temps. Une fois la peau propre elle recoupe proprement les bords avec sa dague.
Sa'afi mélange de l'eau et des plantes pour en faire une mixture savonneuse qu'elle mettra à bouillir. Elle y mettra la peau à tremper quelques heures afin de bien dégraisser la peau en faisant attention de ne pas la laisser tremper trop longtemps pour éviter de faire tomber tous les poils.
Une fois la peau bien nettoyée et blanchie, elle la mettra à tremper une demi journée dans un sceau d'eau froide avec du vinaigre qu'elle aura fabriquer avec différent reste d'alcool quelle aura laisser fermenter.
Sa'afi viendra vérifier que la peau est bien prête pour le tannage, celle-ci devant tremper dans la solution vinaigrée12 à 24 heures pour la rendre assez souple et absorbante.
Sa'afi prépare une bouillie de cervelle, en faisant bouillir de l'eau et de la cervelle animale, en remuant constamment afin d'obtenir un mélange homogène et épais. Elle viendra enduire la peau de cette bouillie de cervelle mal odorante, repliant la peau sur elle même afin de bien imprégner partout la peau. Elle laissera la peau ainsi reposer pendant un ou deux jours.
Sa 'afi vérifie que la peau soit bien reposée avec la mixture de tannage, elle viendra faire sécher la peau en la suspendant dans un endroit bien aéré, en ayant pris soin au préalable de bien retirer tout l'excèdent de bouillie de cervelle.
Elle attend quelques minutes, une fois la peau bien imbibée de la mixture, elle fixe de nouveau la peau sur le planche et graissera la peau régulièrement avec de la graisse animale et la laissera reposer la nuit.
La peau ainsi traitée, elle commencera le travaille de la peau, en la tendant régulièrement sur une planche de bois et la frottant régulièrement avec la tranche d’un morceau de bois. Elle fera ainsi jusqu'au séchage complet de la peau.
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Le tannage de Poison.
Poison se dirige vers les réserves où la dépouilles du larl repose depuis la veille. L'inkosi lui a donné un défi, et la mamba adore relever ce genre de challenge surtout qu'elle concourt contre une de ses soeurs, la brunette Sa'afi. Elle prendra donc un grand soin à lui faire honneur en étant un adversaire redoutable. Son couteau trône dans sa main, elle doit découper la moitié de la peau de l'animal laissant l'autre pour l'autre concurrente. Elle pourra apprécier l'énorme bête que le blanc du nord avait chassé pour être invité au camp, et sera impressionnée pour le coup. Il devait être très fort et agile pour avoir tué un si beau morceau.. Pour l'heure, il fallait commencer la découpe, la mamba pas experte dans la discipline mais ayant vu Wakiza à de nombreuses reprises le faire, elle se lancera avec une pointe de stress dans le défi. La dague sera plantée dans la peau de l'animal afin de procéder à la première étape, l'écorchage.. La tâche ne sera pas des plus facile, l'animal pesant une tonne, mais elle se fera aider par les inahans du coin découpant au fur et à mesure la peau essayant de faire des incisions les plus superficielles possible pour ne pas gâcher la viande. Malgré la jeunesse du larl, elle arrivera au bout de plus d'une heure d'efforts à déliter la peau la découpant en deux... l'autre partie laissée de coté pour sa soeur.
Laissant la seconde partie de la peau dans un endroit frais pour sa soeur, elle s'occupe de comme lui a expliqué Tel'Nek faire tremper son morceau bien enroulé dans un seau d'eau froide la plus claire possible qu'elle aura récupéré à la cascade à l'entrée du camp avant d'aller aux réserves. Il s'agit de faire ramollir, la peau afin que l'étape suivante soit plus facile, le décharnage, c'est à dire enlever toutes traces de chair ou de graisses qui pourraient pourrir et rendre la peau inutilisable. La peau sera donc mise en trempage plusieurs heures, dans le seau dans un coin frais de la réserve. Pendant ce laps de temps, la mamba en profitera pour installer un support afin de décharner la peau quand elle sera assez assouplie par l'action de l'eau. Elle utilisera une grosse planche de bois, assez lisse qu'elle déposera dans le lieu où elle a décidé de s'isoler pour travailler.
Après avoir laissé tremper de nombreuses heures la peau de larl dans le seau, elle sera sortie et étalée sur le support en bois préalablement préparé. La séance de décharnage commence, la mamba utilisera un grattoir en os, qu'elle a fabriqué elle même à l'aide des restes d'un animal dépecé, un ustensile assez large pour une meilleure prise en main muni d'aspérités. La peau coté chair sera dépouillée avec toujours autant de perfectionnisme de tout les restes de graisse. Poison s'attellera particulièrement à ne pas faire de trous dans la peau, qui est fine à certains endroits, par manque d'expérience dans ce genre de travail, un trou ou deux échapperont à la précision de la mamba qui seront recousus plus tard. Cette étape durera encore plus de deux heures, pour un résultat convenable.
La peau étant assez sale après le décharnage, elle la mettra dans le bassin où l'eau est bien plus tiède afin de la nettoyer avec un peu de plantes qui moussent. Les résidus huileux seront retirés en frottant coté chair longuement, la peau rincée plusieurs fois abondamment pour qu'il ne reste plus aucun bout de graisse ni de chair sur la peau prête à sécher. La mamba récupérera un des cadres utilisés par la M'wana pour tanner la peau de Eos afin de faire sécher la sienne. La peau sera donc solidement liée au cadre étirée au maximum afin de pouvoir la travailler ensuite. Cette étape durera de nombreuses lunes afin que la peau soit parfaitement sèche et tendue.
Quatre jours sont passés, la peau trône toujours sur son cadre à sécher, la mamba s'en approche pour la vérifier, elle est novice dans l'exercice mais la peau semble avoir prit un bon aspect. Il s'agit d'enlever tout les poils à présent. A l'aide d'un grattoir, Poison retire tout avec un soin particulier. Il ne s'agit pas de trouer la peau à nouveau, et elle grattera longuement pendant encore plusieurs heures la peau ainsi tendue. Une séance de ponçage s'impose. A l'aide de sa pierre a polir idéale pour enlever toutes les aspérités sur ses pierres précieuses, elle se met en quête de lisser la peau pour lui donner un aspect pelucheux, et la rendre homogène.
Elle laissera son oeuvre de coté pour s'afférer en cuisine, c'est le moment de la confection de la bouillie à la cervelle dont la M'wana lui a expliqué la composition. Vu la belle taille de la peau, deux cervelles de tarsk seront utilisées... La mamba les mettra à cuire avec un peu d'eau pendant peu de temps, quelques inhs. L'odeur est presque asphyxiante, mais ça réduit le temps de préparation de cette future furr. La bouille épaisse sera écrasée à l'aide de sa dague et réservée pour la phase suivante... le tannage à proprement parlé.
Le nez pincé, elle commencera a disposer la bouillie de cervelle sur la peau toujours encadrée, n'en oubliera aucun morceau, étalant bien ce simili liquide/solide partout frottant bien pour faire largement pénétrer. La peau sera détachée ensuite de son cadre, repliée et mise au frais pendant 2 jours, histoire que cela sèche... Bien sûr, Poison ne la mettra pas à proximité des lieux de vie, l'odeur de la cervelle en pourrissant la rendant insupportable même pour des mambas. Une fois séchée, elle n'attendra point pour racler l'excès de cervelle toujours préservant son odorat... une petite branche taillée en V fera l'affaire. La peau sera à nouveau suspendue sur le même cadre, tendue afin de recoudre les trous de la phase d'écharnage dans un endroit frais et aéré, les grottes étant à proscrire...
Le cuir de la peau sèche très vite, et risque de se casser, il faut l'assouplir sans avoir tout à recommencer, la mamba alternera entre l'étirement de la peau, et son humidification. Petit à petit, jours après jours, la peau sera quelques inhs étalée et tirée puis repliée pour qu'elle garde son élasticité... La mamba prend toutes le précautions, elle ne l'étire que peu de temps par jour même si cette phase d'assouplissement dure plus longtemps. La peau devient de plus en plus blanche et élastique, elle ne s'étire plus au bout d'un moment, elle garde un aspect doux au toucher, souple mais parfaitement sèche à présent.
Poison a vu souvent faire cette opération par les femmes de son village sans vraiment s'y intéresser, elle se souvient seulement des dernières étapes, et du rendu final. De ses souvenirs, les kike mambas, déposaient la peau en tout dernier lieu, dans une hutte, ou celle-ci sera enfumée... afin qu'elle garde cette souplesse par tous les temps, et avec l'humidité ambiante de la jungle, c'est un atout pour que la peau dure plus longtemps. La mamba se dirigera donc vers l'ancienne hutte aux esprits, ou le brasier central maintenant éteint y trône encore... Elle se souvient d'Anpao et ses séances de pierres chaudes qui enfumaient l'endroit rapidement... mais la fumée ne doit pas être trop humide. Elle confectionnera un feu très petit mais qui fait beaucoup de fumée, ramassant branchages, mousses et bois humide, placera sa peau en dessous d'autre peaux, laissant fumer jusqu'à ce que de la blancheur naît un aspect plus brun.C'est la dernière phase de son travail qu'elle espère réussi.
Le tannage de cette peau de larl est terminé, elle peux la faire voir à la M'wana ainsi qu'à l'inkosi avant d'être remise au kiume blanc qui a chassé larl.
Laissant la seconde partie de la peau dans un endroit frais pour sa soeur, elle s'occupe de comme lui a expliqué Tel'Nek faire tremper son morceau bien enroulé dans un seau d'eau froide la plus claire possible qu'elle aura récupéré à la cascade à l'entrée du camp avant d'aller aux réserves. Il s'agit de faire ramollir, la peau afin que l'étape suivante soit plus facile, le décharnage, c'est à dire enlever toutes traces de chair ou de graisses qui pourraient pourrir et rendre la peau inutilisable. La peau sera donc mise en trempage plusieurs heures, dans le seau dans un coin frais de la réserve. Pendant ce laps de temps, la mamba en profitera pour installer un support afin de décharner la peau quand elle sera assez assouplie par l'action de l'eau. Elle utilisera une grosse planche de bois, assez lisse qu'elle déposera dans le lieu où elle a décidé de s'isoler pour travailler.
Après avoir laissé tremper de nombreuses heures la peau de larl dans le seau, elle sera sortie et étalée sur le support en bois préalablement préparé. La séance de décharnage commence, la mamba utilisera un grattoir en os, qu'elle a fabriqué elle même à l'aide des restes d'un animal dépecé, un ustensile assez large pour une meilleure prise en main muni d'aspérités. La peau coté chair sera dépouillée avec toujours autant de perfectionnisme de tout les restes de graisse. Poison s'attellera particulièrement à ne pas faire de trous dans la peau, qui est fine à certains endroits, par manque d'expérience dans ce genre de travail, un trou ou deux échapperont à la précision de la mamba qui seront recousus plus tard. Cette étape durera encore plus de deux heures, pour un résultat convenable.
Poison commence a trouver ce travail des plus longs et difficile mais le défi est toujours là dans son esprit, alors elle ne rechignera pas à la tâche.
La peau étant assez sale après le décharnage, elle la mettra dans le bassin où l'eau est bien plus tiède afin de la nettoyer avec un peu de plantes qui moussent. Les résidus huileux seront retirés en frottant coté chair longuement, la peau rincée plusieurs fois abondamment pour qu'il ne reste plus aucun bout de graisse ni de chair sur la peau prête à sécher. La mamba récupérera un des cadres utilisés par la M'wana pour tanner la peau de Eos afin de faire sécher la sienne. La peau sera donc solidement liée au cadre étirée au maximum afin de pouvoir la travailler ensuite. Cette étape durera de nombreuses lunes afin que la peau soit parfaitement sèche et tendue.
Quatre jours sont passés, la peau trône toujours sur son cadre à sécher, la mamba s'en approche pour la vérifier, elle est novice dans l'exercice mais la peau semble avoir prit un bon aspect. Il s'agit d'enlever tout les poils à présent. A l'aide d'un grattoir, Poison retire tout avec un soin particulier. Il ne s'agit pas de trouer la peau à nouveau, et elle grattera longuement pendant encore plusieurs heures la peau ainsi tendue. Une séance de ponçage s'impose. A l'aide de sa pierre a polir idéale pour enlever toutes les aspérités sur ses pierres précieuses, elle se met en quête de lisser la peau pour lui donner un aspect pelucheux, et la rendre homogène.
Elle laissera son oeuvre de coté pour s'afférer en cuisine, c'est le moment de la confection de la bouillie à la cervelle dont la M'wana lui a expliqué la composition. Vu la belle taille de la peau, deux cervelles de tarsk seront utilisées... La mamba les mettra à cuire avec un peu d'eau pendant peu de temps, quelques inhs. L'odeur est presque asphyxiante, mais ça réduit le temps de préparation de cette future furr. La bouille épaisse sera écrasée à l'aide de sa dague et réservée pour la phase suivante... le tannage à proprement parlé.
Le nez pincé, elle commencera a disposer la bouillie de cervelle sur la peau toujours encadrée, n'en oubliera aucun morceau, étalant bien ce simili liquide/solide partout frottant bien pour faire largement pénétrer. La peau sera détachée ensuite de son cadre, repliée et mise au frais pendant 2 jours, histoire que cela sèche... Bien sûr, Poison ne la mettra pas à proximité des lieux de vie, l'odeur de la cervelle en pourrissant la rendant insupportable même pour des mambas. Une fois séchée, elle n'attendra point pour racler l'excès de cervelle toujours préservant son odorat... une petite branche taillée en V fera l'affaire. La peau sera à nouveau suspendue sur le même cadre, tendue afin de recoudre les trous de la phase d'écharnage dans un endroit frais et aéré, les grottes étant à proscrire...
Le cuir de la peau sèche très vite, et risque de se casser, il faut l'assouplir sans avoir tout à recommencer, la mamba alternera entre l'étirement de la peau, et son humidification. Petit à petit, jours après jours, la peau sera quelques inhs étalée et tirée puis repliée pour qu'elle garde son élasticité... La mamba prend toutes le précautions, elle ne l'étire que peu de temps par jour même si cette phase d'assouplissement dure plus longtemps. La peau devient de plus en plus blanche et élastique, elle ne s'étire plus au bout d'un moment, elle garde un aspect doux au toucher, souple mais parfaitement sèche à présent.
Poison a vu souvent faire cette opération par les femmes de son village sans vraiment s'y intéresser, elle se souvient seulement des dernières étapes, et du rendu final. De ses souvenirs, les kike mambas, déposaient la peau en tout dernier lieu, dans une hutte, ou celle-ci sera enfumée... afin qu'elle garde cette souplesse par tous les temps, et avec l'humidité ambiante de la jungle, c'est un atout pour que la peau dure plus longtemps. La mamba se dirigera donc vers l'ancienne hutte aux esprits, ou le brasier central maintenant éteint y trône encore... Elle se souvient d'Anpao et ses séances de pierres chaudes qui enfumaient l'endroit rapidement... mais la fumée ne doit pas être trop humide. Elle confectionnera un feu très petit mais qui fait beaucoup de fumée, ramassant branchages, mousses et bois humide, placera sa peau en dessous d'autre peaux, laissant fumer jusqu'à ce que de la blancheur naît un aspect plus brun.C'est la dernière phase de son travail qu'elle espère réussi.
Le tannage de cette peau de larl est terminé, elle peux la faire voir à la M'wana ainsi qu'à l'inkosi avant d'être remise au kiume blanc qui a chassé larl.
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