La mort rôde [partie1]

Al 'Кα se figeait, scannant l'Inyanga de sa prunelle claire. Seuls ses yeux brillaient au travers de ce crane humain et la lueur colérique qu'on y lisait en aurait fait trembler plus d'un . Il gardera le silence après la déclaration du soigneur, seule sa respiration bruyante brisant les bruits d'eau atour de lui. Al'ka semble réfléchir, il n'a pas compris tous les mots Goreens et ne plus voir les contours .. contours en fait... c'est un truc qu'il traduit pas clairement. Il voit flou.. il voit moins bien.. il voit quedal.. Sa main se rapproche de sa ceinture, affichant que dans sa cervelle de neanderthal un Mamba qui ne voit plus rien est un Mamba déjà mort et un Inyanga aveugle un Inyanga inutile. Il serre un peu plus le poignet du blond et le tire violemment a lui, frappant la renarde a leur gauche de son couteau pour émettre un bruit. Il vient dans une leçon accélérée de survie indiquer les obstacles au type en frappant ce qui peut le faire chuter. Il grogne des " kutembea [escalier!], kushoto [gauche]!, Haki [droite]", et cisaille a l'aide de son couteau les lianes qui pourraient emporter l'équilibre de Shab "C'est Suishi [survie] de Poison Inyanga.. ou tes yeux.. sauves la et je sauverai tes yeux.. Yebo ? "

Al 'Кα: Hou Wakiza

Poison se tord sur la fur, la présence de Kuu'ma arrivant heureusement à calmer son angoisse de mourir, elle a froid.. elle tremble de partout et se servira de la chaleur de l'animal venant se blottir contre sa fourrure pour récupérer quelques degrés.. Sa main viendra dans une lenteur infinie se poser sur la tête du larl, l'englobant tandis que son visage se rapprochera de sa gueule pour sentir sa respiration.

Wakiza comprend qu'il se passe quelque chose de grave, inquiet, fixe un as un al'ka et Shab, sans rien dire et demander attend, pour comprendre

Shabaka se laissa tirer sans broncher, il le savait très bien et ce depuis la vieille qu'il était en sursis. Il tachait de faire face, mais la confusion régnait, il focalisa sur une idée simple: d'abord s'occuper de la chieuse pas foutu de prendre soin de son cul, pour le sien il verra après. Il savait a peu prêt où il était, aussi se hâtait-il d'escalader les escalader d'un pas très maladroit mais rapide si Inkosi l'avait relâcher. Wakiza fut complètement zaper dans l'affaire

Kuu'ma se fige dans une immobilité parfaite malgré sa taille. Il pourrait aisément écraser le corps fragile devant lui, sa masse musculaire s'amplifiant chaque jour.  Nourrit plus que ses frères sauvages, il développait déjà une taille impressionnante compte tenu de son âge et il avait pourtant appris a contrôler sa masse et sa force a ces bipèdes humains qui pour l'instant étaient des membres de sa meute. Il y reconnaissait les faibles, les Alphas, protégeant les premiers et respectant les autres. Il lève la gueule et vient dans un grognement retentissant appeler une présence, le son d'appel résonnant dans les couloirs pour amener les humains a lui avant que l'odeur du sang l'affole assez pour qu'il en oublie que Poison se bouffe pas

Al 'Кα: Hou Wakiza, Poison est rentrée blessée, elle est au lazaret avec Kuuma ..

Shabaka passait le pan de cuir les mains lever devant lui, la rétine aussitôt agresser alors qu'il croisait la lueur du feu. Et maintenant ... où est charly ? Parce qu'une mamba brune, sur des fourrures brunes, c'est invisible!

Kuu'ma se redressait quand la pièce se remplissait de présence.  Sa mission était terminée,  il avait tenu le choc face a l'odeur affolante de sang. On remarquait malgré tout des babines rougies par les coups de langue donnés sur les mains et les cotes de la femelle humaine, il avait quand même pas résisté a goûter l'hémoglobine. L'entrée dans le Lazaret de la crête familière d'Al'ka le faisait déguerpir, sa mission terminée, il pouvait enfin partir a la chasse

Poison n'aura pas la force de se reculer quand le larl grondera, elle le prend pour Al'ka en fait et tente de récupérer de sa force, de sa chaleur dans sa demi conscience.. Une autre silhouette se dessinera dans la pièce, était ce Shimaro qui allait l'emmener avec lui.. Elle eu peur aussitôt, son corps se cambrant sur la furr pour se rouler en boule.."cha.. cha..." murmurera t'elle pour chasser l'esprit.

Shabaka distinguera brièvement la forme du larl et la tache noir qu'il dessinait sur le murs du fond, apprécier la distance était impossible, mais il avait au moins une idée d'où se diriger, enfin il l'espère.

Al 'Кα suivait l'Inyanga après le rideau , se décalant pour le guider si besoin. Il savait que Shab connaissait le lieu comme personne et il espérait que ses souvenirs permettraient de se diriger dans la pièce et de trouver ce dont il avait besoin. Al'ka se tourne vers Wakiza et lui réponds " Ces sleens de Korat ont voulu percer son coeur avec un couteau .. Hunter . va a Odin et ramène la Kike qui sait soigner.. dis lui qu'Inyanga Jang ka veut la voir et que l'Inkosi a un Kijani , un cadeau pour elle.. " Al'ka désignait ses yeux, cherchant a faire comprendre qu'il voulait que la blanche soigne Shab contre un cadeau .. sans vexer le médecin local en le traitant d'infirme quoi ...

Shabaka n'écoutait pas ce qui se passait derrière lui. Il se focalisait sur le babillage de la brunette pour la repérer a l'oreille, il venait s'asseoir non loin : " Poison ? ..." il allait falloir qu'elle cause pour affiner quand même

Wakiza entrant dans le lazaret , voie sa soeur, allonger, bon était rentré déjà cela, mais la voyant allonger, et après ce qu'as dit al'ka, elle blesser, au propos de al'ka, hoche la tête, "yebo j'y vais, " sais que la route est longue, et doit aller se couvrir, sans perdre un moment , fonce chercher son sac pour se prendre une tenue chaude

Poison secouait la main dans le vide pour virer l'esprit, elle devrait survivre à tout prix, et c'est seulement quand elle entendit la voix de Shab et d'Al'ka, qu'elle pu réaliser que ce n'était pas des fantômes.."sh..ab?" lancera t'elle à la silhouette en face d'elle.. "j'ai.. froid"

Al 'Кα reculait d'un pas, laissant le soigneur et la blessée dans une certaine intimité. Il ne serait de toute façon qu'une présence mettant mal a l'aise l'Inyanga en découvrant ses gestes maladroits et n'avait aucun notion de soin. Seul le garrot sur la cuisse de la blessée était son oeuvre, le truc cherchant a couper le sang étant le plus haut level de sa capacité a survivre.. lui.. son truc... c'est plutôt tuer que sauver. Il s'éloignait silencieusement.

Shabaka tremblait nerveusement avec le stresse -tu pense!-. Il s'approchait enfin a porter de main levant les mains au dessus de la brunette : " Ça va aller, je vais devoir te toucher pour opérer, dis moi où tu est blesser..." tâtonnant déjà sur l'épaule et la cuisse gauche de la mamba juste pour savoir dans qu'elle position elle était foutu

Poison est en position en foetale, seul son bras dépasse et est tendu vers le soigneur qu'elle cherche à toucher.. Sentant sa présence enfin, avec difficulté, elle désignera chaque blessures ..la première est à la cuisse, elle a été jugulée par l'inkosi avec un garrot, elle a été entaillée sur le flanc par l'épée qui cherchait à la tuer, et la dernière la plus grave, est un coup de lame dans la poitrine juste en dessous du coeur.. La plaie thoracique est visible, le larl ayant léché tout le sang qui s'en est écoulé.. celui ci continuant de couler malgré que Poison dans un effort de survit fait pression encore sur la plaie comme pour pas que la vie s'en échappe.

Shabaka est aveugle il tâtonnait toujours et répétait , pressant : " Dis moi OU tu es blessée"

Poison gémit de douleur, venant chercher la main de Shab pour la poser sur chaque blessures.. ses mains tremblantes.

Shabaka passait les mains tachant de se calmer et de se concentrer. La vision trouble commençait a lui donner des vertiges. Une fois les plaies repérer, il décollait les mains pour reprendre le bandeau d'ISha. Il se le nouait rapidement derrière la tête avant de reprendre le diagnostique, tâtonnant a nouveau pour se concentrer sur la plaie à la poitrine : " Allonge toi, et respire a fond, je vais devoir glisser les doigts dedans pour savoir si c'est profond et quel organe est touché, s'il y'en a" l'épanchement de sang était important mais le coeur n'était pas toucher, elle serait morte sinon, et les poumons... elle pourrait pas parler, ça n'excluait pas des dommages musculaire important, une hémorragie interne conséquente ou un déchirement de l'estomac ou pire encore.

Poison s'allongeait poussant un hurlement de douleur, son corps totalement ensanglanté lui donnant un aspect terrifiant de film d'horreur.. Elle tentera de calmer sa respiration, son coeur pompant a tout rompre dans sa poitrine...La mamba posa sa tête sur la fur, des soubresauts venant parfois rendre l'examen difficile, mais malgré tout, elle tentera de bouger le moins possible.

Shabaka glissait les doigts a l'intérieur, sans forcer, la simple épaisseur de ses doigts devant être une source inqualifiable de torture.

Poison serre les dents, se cambrant en arrière sous la douleur, elle se met à hurler à réveiller tout le camp..

Shabaka ne retirera pas les doigts tant que ça passait. De la main libre, il tachait de maintenir la brunette immobile, forçant sans faire dans la dentelle... Il attendait d'avoir les éléments pour savoir quoi... faire avec ce trou béant, de préférence avant qu'elle soit vider de son sang. * ce serais con que ce soit qu'une pneumonie ce coup-ci aussi*

Poison haletait sous la douleur, finissant par tomber dans les vapes à nouveau.. histoire de faciliter la têche au soigneur quelques minutes.

Shabaka déglutissait en prenant conscience de la profondeur et de la gravité de la plaie. Du poivre, du poivre, d'urgence ! Il retirait la main, avec l'adrénaline au comble, déferlant dans le système nerveux, les mains cessant de trembler sans que plus rien n'existe autour, la décharge et l'obscurité lui conférant contre toute attente une conscience des plus aiguës de l'environnement. Les geste machinaux et conditionné par l'habitude au sein de cette pièce qui est la sienne occultant complètement la perte de la vision, il glissait assurément les mains dans la sacoche pour mettre la main sur le pot de poivre, ce pot en bois vernis, légèrement écorcher sur le bord, vernis et lisse ailleurs lui donnant une teinte plus froide au toucher, sans hésitation il avait mis la main sur le bon et le sortait, dévissant déjà le couvercle pour piocher les pincées généreusement. Il tapissa la plaie aussi profondément que possible, avant de se libérer les mains pour tourner la mamba sur le coté et dégager
l'accès dans le dos qu'il tâtonna furtivement. L'aspérité de la plaie ayant traverser de part en part, il identifiait aussitôt la trou de sortie et eclusa le fond de poivre dessus avant de se lever pour raziner tout le poivre disponible sur les étagères, maculant chaque contenant de sang alors qu'il passait les mains de l'un à l'autre. Il revenait s'agenouiller prêt de la patiente, son propre coeur semblant tourner au ralentit. Sans le bandeau il aurait eut les yeux écarquiller, la pupille réduite a la taille d'une tête d'épingle et il se trouvait lent. Pourtant un spectateur de la scène aurait eut peur de le voir se manger le murs de plein fouet alors qu'il allait chercher les réserves de poivres.

Poison était maintenant dans un coma profond, la dernière douleur et le sang perdu ayant eu raison de ces dernières forces.. Elle sera donc le patient idéal, ne bougeant plus du tout comme endormie se laissant manipuler allégrement par le soigneur affolé.. Son esprit flottait dans la pièce attirée par les rires d'enfants encore, elle se lança dans un rêve sans fin.. revivant des pans de son passé.

Shabaka revenu au chevet de la malade, il se saisissait de sa pince de Kocher pour tenir les bords de la plaie écarter. Une brève mesure des constantes pour s'assurer qu'elle avait encore un semblant de vie en elle. Il repris le tapissage de poivre au milieu des chaire découpé sans se laisser distraire d'avantage, certain vaisseaux lui crachotant encore un peu de sang sur la main dédiées pour la plongé au creux de l'abdomen de la brunette. Il serait impossible de tout compresser Aussi fallait-il procéder par étape. Il ressorti la main du ventre encore chaud de la mamba pour se caler le scalpel, les trois aiguilles de taille différente et quelques brin de fil résorbable, plus épais que le fil de soie, constitué des tripes d'animaux soigneusement conservé par les jang'ka, le tout entre les dents, les lèvres pincées. Il retirait la pince qui l'encombrait, les doigts au plus prêt de la chaire pour reconstruire mentalement le désordre et l'architecture craquelé des organes.

Wakiza (tarylo) revenait des larme, moitie gelé, trempé , les pieds déjà lui faisait mal, vers shab, " la kike qui soigne inyanga, " s'écarte , pour aller s'enlever ses foutue fringue

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